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PLD (Peace, Love and Diversity)
YouTube - motion "foulard" déposée par Ahmed Mouhssin Ecolo
Rencontre avec Zoé Genot et Ahmed Mouhsin, les deux têtes de liste ECOLO aux communales de 2006 (octobre 2005).
Consultez les propositions sous la forme d'un clip
S'engager pour 6 ans dans la vie communale : pourquoi ce choix ?
Zoé Genot : En 99, j 'ai été élue députée, membre de la Chambre des représentants, un sacré honneur de se promener sous les dorures, de questionner les ministres,...mais surtout un sacré travail ! J ' y ai appris énormément de choses !
1) on ne travaille bien qu'avec le terrain, les personnes qui vous expliquent leurs problèmes, les associations qui vous conseillent des améliorations aux lois existantes.
2) il ne faut pas avoir peur d'être direct, d'exiger une vraie réponse du ministre, quitte à poser cinq fois la même question.
3) il faut travailler avec d'autres car si j'ai raison toute seule dans mon coin, je ne vais pas faire beaucoup bouger les choses !
Je pense que cette expérience là pourra m'être utile pour travailler à rendre Saint Josse plus dynamique.
Ahmed Mouhsin : En m'engageant sur les listes ECOLO en 2000,.Ayant grandi dans les rues de Saint Josse, javais j'avais le désir d'améliorer la qualité de vie des habitants de Saint-Josse. En 2000, j ai décidé de consacrer une partie de mon temps libre à être conseiller communal. Pas facile au début, où on espère des changements rapides ! j ai appris la patience mais aussi la détermination !
Quel a été votre engagement ces dernières années ?
Zoé G. : J'ai beaucoup travaillé sur les questions d'inégalités sociales, les obligations administratives dangereuses pour certains pensionnés à faibles revenus, la diminution de complément-chômage pour les petits temps partiels, les sanctions injustes contre certains chômeurs,... Mais aussi sur les droits des minorités : le droit de voir son dossier naturalisation examiner selon des règles claires, la dénonciation de certaines violences policières, le droit pour tous les cultes, y compris l'islam, d'être traité de manière respectueuse.
Ahmed M. : J'ai interpellé à plus de cinquante reprises le bourgmestre au conseil communal sur des sujets comme la lutte contre le désamiantage sauvage de la tour Madou, l'extension du Home de Saint-Josse, la mixité sociale dans nos écoles, l'amélioration des aménagements pour les personnes à mobilité réduite ou encore pour accélérer la rénovation des maisons de jeunes. Mon travail de conseiller communal a été riche d'enseignements à travers des contacts dans le milieu associatif et des rencontres avec des habitants actifs agissant dans l'intérêt collectif. Le bilan est positif humainement et politiquement.
Quelles sont les choses qui vous ont interpellées ?
Zoé G. : Ce qui me touche, ce sont toutes ces situations que l'on peut débloquer en mettant les gens en contact avec la personne ou la compétence adéquate. Alors quand un voisin vient me voir avec des problèmes demutualité, ou un problème de justice, j 'apprécie de pouvoir l'aider en consultant une juriste, en interrogeant la ministre sur un service qui fonctionne mal ! Mais j'attire l'attention sur le fait qu'informer , ce n'est pas pistonner : c'est permettre à chacun d'avoir les outils pour faire valoir ses droits !
Ahmed M. : Deux rencontres m'ont marquées, l'une avec une personne handicapée et l'autre avec un policier. Au début de mon mandat, j'ai pris contact avec une association militant pour le droit des personnes à mobilité réduite afin de faire état des lieux de la situation à Saint-Josse. Une personne en chaise roulante m'a accompagné dans un itinéraire qui s'est très vite révélé être un parcours du combattant pour elle. Depuis, je suis extrêmement attentif à ce que les trottoirs soient aménagés de manière à permettre à l'ensemble des citoyens de se déplacer de manière autonome. Et si aujourd'hui la situation s'est nettement améliorée, c'est aussi grâce aux interpellations d'ECOLO.
En 2000, un agent de police de la commune de Saint-Josse a eu un comportement agressif avec deux enfants. J'ai rencontré l'agent de police afin de lui signifier mon intention de me plaindre à propos de ces manières choquantes auprès du Bourgmestre. Le policier estimant que je le menaçais n'a pas hésité à me jeter au cachot durant plusieurs heures. Cet abus de pouvoir m'a amené à porter plainte contre cet agent auprès du comité P.(police des polices). Suite à ces faits, le groupe ECOLO a organisé une rencontre afin d'informer les citoyens des démarches qu'elles pouvaient entamer en cas de violence policière.
pour la suite : http://www.saint-josse.ecolo.be/index.php?sct=2
Rencontre avec Zoé Genot et Ahmed Mouhsin, les deux têtes de liste ECOLO aux communales de 2006 (octobre 2005).
Consultez les propositions sous la forme d'un clip
S'engager pour 6 ans dans la vie communale : pourquoi ce choix ?
Zoé Genot : En 99, j 'ai été élue députée, membre de la Chambre des représentants, un sacré honneur de se promener sous les dorures, de questionner les ministres,...mais surtout un sacré travail ! J ' y ai appris énormément de choses !
1) on ne travaille bien qu'avec le terrain, les personnes qui vous expliquent leurs problèmes, les associations qui vous conseillent des améliorations aux lois existantes.
2) il ne faut pas avoir peur d'être direct, d'exiger une vraie réponse du ministre, quitte à poser cinq fois la même question.
3) il faut travailler avec d'autres car si j'ai raison toute seule dans mon coin, je ne vais pas faire beaucoup bouger les choses !
Je pense que cette expérience là pourra m'être utile pour travailler à rendre Saint Josse plus dynamique.
Ahmed Mouhsin : En m'engageant sur les listes ECOLO en 2000,.Ayant grandi dans les rues de Saint Josse, javais j'avais le désir d'améliorer la qualité de vie des habitants de Saint-Josse. En 2000, j ai décidé de consacrer une partie de mon temps libre à être conseiller communal. Pas facile au début, où on espère des changements rapides ! j ai appris la patience mais aussi la détermination !
Quel a été votre engagement ces dernières années ?
Zoé G. : J'ai beaucoup travaillé sur les questions d'inégalités sociales, les obligations administratives dangereuses pour certains pensionnés à faibles revenus, la diminution de complément-chômage pour les petits temps partiels, les sanctions injustes contre certains chômeurs,... Mais aussi sur les droits des minorités : le droit de voir son dossier naturalisation examiner selon des règles claires, la dénonciation de certaines violences policières, le droit pour tous les cultes, y compris l'islam, d'être traité de manière respectueuse.
Ahmed M. : J'ai interpellé à plus de cinquante reprises le bourgmestre au conseil communal sur des sujets comme la lutte contre le désamiantage sauvage de la tour Madou, l'extension du Home de Saint-Josse, la mixité sociale dans nos écoles, l'amélioration des aménagements pour les personnes à mobilité réduite ou encore pour accélérer la rénovation des maisons de jeunes. Mon travail de conseiller communal a été riche d'enseignements à travers des contacts dans le milieu associatif et des rencontres avec des habitants actifs agissant dans l'intérêt collectif. Le bilan est positif humainement et politiquement.
Quelles sont les choses qui vous ont interpellées ?
Zoé G. : Ce qui me touche, ce sont toutes ces situations que l'on peut débloquer en mettant les gens en contact avec la personne ou la compétence adéquate. Alors quand un voisin vient me voir avec des problèmes demutualité, ou un problème de justice, j 'apprécie de pouvoir l'aider en consultant une juriste, en interrogeant la ministre sur un service qui fonctionne mal ! Mais j'attire l'attention sur le fait qu'informer , ce n'est pas pistonner : c'est permettre à chacun d'avoir les outils pour faire valoir ses droits !
Ahmed M. : Deux rencontres m'ont marquées, l'une avec une personne handicapée et l'autre avec un policier. Au début de mon mandat, j'ai pris contact avec une association militant pour le droit des personnes à mobilité réduite afin de faire état des lieux de la situation à Saint-Josse. Une personne en chaise roulante m'a accompagné dans un itinéraire qui s'est très vite révélé être un parcours du combattant pour elle. Depuis, je suis extrêmement attentif à ce que les trottoirs soient aménagés de manière à permettre à l'ensemble des citoyens de se déplacer de manière autonome. Et si aujourd'hui la situation s'est nettement améliorée, c'est aussi grâce aux interpellations d'ECOLO.
En 2000, un agent de police de la commune de Saint-Josse a eu un comportement agressif avec deux enfants. J'ai rencontré l'agent de police afin de lui signifier mon intention de me plaindre à propos de ces manières choquantes auprès du Bourgmestre. Le policier estimant que je le menaçais n'a pas hésité à me jeter au cachot durant plusieurs heures. Cet abus de pouvoir m'a amené à porter plainte contre cet agent auprès du comité P.(police des polices). Suite à ces faits, le groupe ECOLO a organisé une rencontre afin d'informer les citoyens des démarches qu'elles pouvaient entamer en cas de violence policière.
pour la suite : http://www.saint-josse.ecolo.be/index.php?sct=2