Le taux d'infection du VIH à Washington D.C. dépasse ceux des pays d'Afrique de l'Ouest ; il est équivalent à celui de l'Ouganda et à ceux de "certaines régions du Kenya". Et la situation pourrait empirer, selon Shannon Hader, le responsable municipal du dossier HIV-sida, cité par Time magazine.
Un rapport de la mairie, publié lundi, signale que 3% des habitants de la capitale américaine sont atteints du VIH-sida. Il s'agit du taux le plus élevé parmi les villes du pays. Pour information, lorsque 1% d'une population est touchée par une maladie, les autorités sanitaires évoquent une épidémie "sévère et généralisée".
L'étude, menée en 2007, montre que le nombre de cas s'élève à 15.120 personnes, soit une hausse de 22% par rapport à 2006. Entre un tiers et la moitié d'entre elles ne se savent pas porteuses du virus. Ce qui incite les chercheurs à penser que le nombre de cas est en fait beaucoup plus élevé.
Les Noirs, premiers touchés
L'épidémie touche essentiellement les Noirs : 4% des Noirs (et 7% des hommes noirs) sont séropositifs, contre 2% des Hispaniques et 1% des Blancs. Plus de 75% des habitants ayant contracté le virus sont noirs. Toutes populations confondues, 70% des porteurs du virus ont plus de 40 ans. Principal mode de transmission du virus : les relations homosexuelles (37% des cas) mais, soulignent les autorités, l'incidence de l'infection via des relations hétérosexuelles et la drogue reste très importante.
Pour lutter contre ce fléau, la mairie a incité les jeunes à se dépister, distribué 1,5 millions de préservatifs et mis en place des programmes d'échange de seringues. Le maire, Adrian Fenty, a souligné le rôle des élus pour éduquer le public sur les dangers de l'épidémie. Mais il a également déploré le manque d'intérêt de ses concitoyens vis-à-vis du sida.
Un rapport de la mairie, publié lundi, signale que 3% des habitants de la capitale américaine sont atteints du VIH-sida. Il s'agit du taux le plus élevé parmi les villes du pays. Pour information, lorsque 1% d'une population est touchée par une maladie, les autorités sanitaires évoquent une épidémie "sévère et généralisée".
L'étude, menée en 2007, montre que le nombre de cas s'élève à 15.120 personnes, soit une hausse de 22% par rapport à 2006. Entre un tiers et la moitié d'entre elles ne se savent pas porteuses du virus. Ce qui incite les chercheurs à penser que le nombre de cas est en fait beaucoup plus élevé.
Les Noirs, premiers touchés
L'épidémie touche essentiellement les Noirs : 4% des Noirs (et 7% des hommes noirs) sont séropositifs, contre 2% des Hispaniques et 1% des Blancs. Plus de 75% des habitants ayant contracté le virus sont noirs. Toutes populations confondues, 70% des porteurs du virus ont plus de 40 ans. Principal mode de transmission du virus : les relations homosexuelles (37% des cas) mais, soulignent les autorités, l'incidence de l'infection via des relations hétérosexuelles et la drogue reste très importante.
Pour lutter contre ce fléau, la mairie a incité les jeunes à se dépister, distribué 1,5 millions de préservatifs et mis en place des programmes d'échange de seringues. Le maire, Adrian Fenty, a souligné le rôle des élus pour éduquer le public sur les dangers de l'épidémie. Mais il a également déploré le manque d'intérêt de ses concitoyens vis-à-vis du sida.