Violences à Jérusalem-Est : Condamnation unanime des pays arabes d'Afrique du Nord

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Alors que l'escalade de la violence montait d'un cran à Jérusalem-Est depuis samedi, les pays arabes de l'Afrique du Nord, nouveaux alliés de l'Israël, ont unanimement dénoncé les affrontements entre Palestiniens et la police israélienne, tout en exprimant leur solidarité aux Palestiniens de Jérusalem.
Le roi Mohammed VI du Maroc s'est dit « profondément inquiet » des « violations inadmissibles » qui alimentent des tensions. Les officiels marocains ont également indiqué suivre avec une profonde inquiétude (...)

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Violences à Jérusalem-Est : Condamnation unanime des pays arabes d'Afrique du Nord
 
Roquettes contre frappes aériennes. Un déluge de feu s'est abattu depuis lundi soir sur la bande de Gaza et le sud d'Isr aël. Le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans l'enclave palestinienne, a fait état mardi 11 mai de 26 morts, dont neuf enfants, dans des raids israéliens, en plus de 125 blessés. Côté israélien, les services de secours ont déclaré que deux femmes avaient été tuées à Ashkelon au cours de frappes qui ont fait aussi d'une trentaine de blessés, principalement dans cette ville.


Une pluie de roquettes s'est abattue sur les villes d'Ashdod et d'Ashkelon situées au nord de la bande de Gaza. Le Hamas a affirmé avoir lancé mardi après-midi 137 roquettes en moins de cinq minutes pour tenter de percer le bouclier antimissile israélien "Dôme de Fer".


L'armée israélienne affirme pour sa part avoir frappé depuis lundi environ 130 cibles militaires, appartenant pour la plupart au Hamas. "Nous sommes dans la phase initiale de notre riposte contre des cibles militaires à Gaza", a-t-elle prévenu. Le Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a annoncé mardi qu'Isr aël allait "renforcer" les tirs contre le Hamas et l'exécutif a approuvé une demande de l'armée de mobiliser 5 000 réservistes.


L'ONU a lancé une tentative de médiation​


La branche armée du Hamas a promis de faire d'Ashkelon un "enfer" si les frappes israéliennes faisaient des victimes civiles à Gaza. "Les Palestiniens finiront par gagner", a affirmé le chef du mouvement islamiste, Ismaïl Haniyeh.


Il s'agit de la pire escalade des dernières années entre les deux camps, déclenchée à la suite de violences à Jérusalem-Est. Le Hamas avait menacé l'Etat hébreu d'une nouvelle escalade militaire, lundi après-midi, si ses forces ne se retiraient pas de l'esplanade des Mosquées, où des heurts quotidiens opposant des Palestiniens à la police israélienne ont fait des centaines de blessés depuis vendredi.


L'Organisation des Nations unies, avec l'aide du Qatar et de l'Egypte, a amorcé lundi une médiation auprès des parties "concernées" afin d'obtenir une désescalade. "Il est impératif que toutes les parties prennent des mesures" en ce sens, a pour sa part plaidé le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken. La France a appelé, mardi, les autorités israéliennes à un "usage proportionné de la force".
 
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