Violon

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Salem Aleikoum,

Question hors du commun, est-ce que écouter du violon est illicite ?



wa alaikoum salam wa rahmatoullahi wa barakatouh,



Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :

« il y aura parmi ma communauté des gens qui considéreront comme licites la soie, l’alcool et les instruments de musique ». Ce hadith est rapporté et commenté par Boukhari et il porte le n°°5590 (communiqué par Tabarânî et Bayhaqî). Voir as-Silsila As-Sahiha de Al Albânî 91.

Ibn al-Qayyim ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : ce hadith est un hadith authentique rapporté par Al-Boukhari dans son Sahih, pour servir d’argumentation et commenté de manière tranchée. Dans le chapitre intitulé « ce qui a été dit concernant ceux qui s’autorisent l’alcool et le désignent sous un autre nom » il dit que ce hadith renferme des arguments qui militent en faveur de l’interdiction des instruments de musique.

Il s’agit de l’expression « ils considèrent licites » qui indique de manière explicite que ce qui a été cité après notamment les instruments de musique sont des interdits qu’ils essaient de rendre licites. Il a également mis côte à côte ces instruments de musique , l’adultère et à l’alcool ; et il n’aurait pas du le faire s’ils n’étaient pas interdits. ( voir as-Silsila Ass-Sahiha de Al-Bani 1/140-141, citation indirecte)

Cheikh Al-Islam dit à propos de celui qui a l’habitude d’écouter de la musique :

« c’est pourquoi on constate que celui qui a l’habitude de l’écouter et de le goûter ne s’émeut pas à l’écoute du Coran. Bien au contraire, il se procure plus de plaisir en écoutant ces vers qu’en écoutant du Coran.

Pire encore, ils écoutent le Coran en parlant et en jouant, alors qu’ils baissent la voix, cessent tout bruit et se montrent attentifs lorsqu’ils entendent des chants ou des applaudissements. Voir Madjmuo’ al-Ftâwâ 11/ 557

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qu'allah te facilite la bonne compréhension dans la religion, qu'il te donne le bien dans cette vie et dans l'autre, et qu'il te protège du feu en t'accueillant au paradis !
 
assalamoualaikoum wa rahmatoullah wa barakatouh,




j'ai vu que tu avais précisé "écouter"du violon est-il licite?

j'ajouterais donc:


Nafi’ ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) rapporte que :

« lorsque Ibn Omar a entendu une flûte, il a bouché ses oreilles, changé de route puis il a dit :

"Nafi’ entends–tu quelque chose ?"

J’ai répondu : "non !"

il a ajouté tout en débouchant ses oreilles :

"j’étais avec le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) qui, lorsqu’il avait entendu le son d'une flute, avait fait la même chose ».( extrait du Sahih Abou Dawoud).

Cependant, Qazm pense que ce hadith ne constitue pas un argument en faveur de son interdiction. Car si c’était le cas le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) aurait ordonné à Ibn Omar de boucher lui aussi ses oreilles et que Ibn Omar lui aussi l’aurait ordonné à Nafi’.

On lui a répondit : il n’écoutait pas mais il entendait et il y a une grande différence entre celui qui écoute et qui entend. Cheikh Al -Islam ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit :

« d’après tous les imams, l’homme n’est pas blâmé pour ce qu’il entend sans le vouloir. l’homme se voit blâmé ou loué lorsqu’il écoute et non lorsqu’il entend. Celui qui écoute le Coran se voit récompensé, mais celui qui l’entend, sans le vouloir n’est pas récompensé.

Car la grandeur d’un acte est mesurée par rapport à l’intention qui le sous-tend. C’est le cas également de la musique, si on l’entend sans le vouloir, on n’en est pas sanctionné.

( Extrait de al-Majmou’ 10/78.)


qu'allah te facilite la bonne compréhension dans la religion, qu'il te donne le bien dans cette vie et dans l'autre, et qu'il te protège du feu en t'accueillant au paradis !

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assalamoualaikoum wa rahmatoullah wa barakatouh,




j'ai vu que tu avais précisé "écouter"du violon est-il licite?

j'ajouterais donc:


Nafi’ ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) rapporte que :

« lorsque Ibn Omar a entendu une flûte, il a bouché ses oreilles, changé de route puis il a dit :

"Nafi’ entends–tu quelque chose ?"

J’ai répondu : "non !"

il a ajouté tout en débouchant ses oreilles :

"j’étais avec le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) qui, lorsqu’il avait entendu le son d'une flute, avait fait la même chose ».( extrait du Sahih Abou Dawoud).

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Et pourquoi le Prophete salla Allaho 3aleyhi wa sallam n'est pas aller voir celui qui jouait
de la flute pour lui dire que ce qu'il fait n'est pas autorise par Allah ? C'est sa mission non ?

Serieusement faut arreter de prendre les gens pour des moutons :rolleyes:
 
-"Il y aura parmi ma "oummah" (communauté) des gens qui considéreront le vin, le porc, la soie (pour les hommes) et les instruments de musique ("ma'âzif") comme étant licites." (Boukhâri) (1)
Dans les versets suivant: 2:73, 5/86-88, 6/114-121, 6/137-152, 7/31-33, 10/58-60, 16/35, 16/113-117, 22/29-30, 24/3, 42/21, 66/1, qui énumèrent les interdits, pas une seule fois y sont cités les interdits du chant,de la musique/instruments de musique. Pourtant le hadith met le vin, le porc; la soie et les instruments au même niveau.



-"Des gens de ma communauté consommeront du vin en lui donnant une autre appellation. Des instruments de musique seront joués devant eux, et des chanteuses (seront également présentes). Allah les ensevelira dans le sol et transformera certains d'entre eux en singes et en porcs." (Ibné Mâjah) (2)
Même cas que les hadiths 5 et 6.

-Nâfi' r.a. raconte que Abdoullah Ibné Oumar (radhia allâhou anhou) entendit (lors d'un voyage) la flûte d'un berger. Il plaça alors ses doigts dans ses oreilles et écarta sa monture de la route en disant: "Nâfi' ! Nâfi' ! Entends-tu encore (le son de la flûte)?" Je répondis: "Oui." Il continua à avancer jusqu'à ce que je lui répondis: "Non." Il leva alors ses mains et ramena sa monture vers la route et dit: "J'étais en présence du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lorsqu'il entendit la flûte d'un berger. Il fit alors exactement la même chose (que je viens de faire)." (Ahmad, Abou Dâoûd, Ibné Mâja).(3) Pourquoi le prophète aurait-il fait cela? Il aurait plutôt averti de l’égarement du joueur de flûte:
34/28:«*Et Nous ne t'avons envoyé qu'en tant qu'annonciateur de bonnes nouvelles et avertisseur pour toute l'humanité. Mais la plupart des gens ne comprennent pas.*»
15:89: Et dis: ‹Je suis l'avertisseur évident›
27:92: Et de réciter le Coran›. Quiconque se guide, c'est pour Lui- même en effet qu'il se guide. Et quiconque s'égare..., alors dis: ‹Je ne suis que l'un des avertisseurs›
41/34-35: "La bonne action et la mauvaise ne sont pas pareilles. Repousse (le mal) par ce qui est meilleur; et voilà que celui avec qui tu avais une animosité devient tel un ami chaleureux. Mais (ce privilège) n'est donné qu'à ceux qui endurent et il n'est donné qu'au possesseur d'une grâce infinie"
7/198-199: "Et si tu les appelles vers le chemin droit, ils n'entendent pas. Tu les vois qui te regardent, (mais) ils ne voient pas. Accepte ce qu'on t'offre de raisonnable, commande ce qui est convenable et éloigne-toi des ignorants"..……………
 
-"En vérité, Allah a interdit le vin, les jeux de hasard, le tambour et le "Ghoubayrâ" (instrument à six cordes, luth ou autre instrument de musique.)" (Ahmad et Abou Dâoûd). Un autre Hadith similaire est rapporté par Ibné Abbas (radhia allâhou anhou). (Ahmad) (4) Les hadiths 1 et 2 eux parlent des instruments alors que lui en cite un, on voit aussi que l’instrument en question est cité avec le vin, les jeux de hasard comme pour le hadith 1.

-Il y aura dans cette communauté des ensevelissements, des défigurations et des lapidations (autre traduction possible: bombardements)." Un musulman demanda: "O Envoyé d'Allah ! Quand aura lieu cela ?" Il dit: "Lorsque proliféreront les chanteuses, les instruments de musique et lorsque sera bu le vin." (Tirmidhi: Hadith Gharîb) (5)
-"Lorsque (…) les voix s'élèveront dans les mosquées, le dirigeant d'un peuple sera le plus grand pécheur parmi eux, les gens de confiance seront les plus vils, on respectera un homme par crainte de ses méfaits (et non pas pour ses qualités), les chanteuses et les instruments de musique apparaîtront, le vin sera bu et (lorsque) la dernière partie de cette communauté maudira la première partie (c'est à dire les premiers musulmans, comme les Compagnons (radhia allâhou anhoum) et les Tâbéïnes r.a.) : alors attendez-vous à ce moment à ce qu'un vent rougeâtre, des tremblements de terre, des ensevelissements, des défigurations, des lapidations voient le jour, ainsi que signes qui se suivront successivement, à l'instar des grains d'un chapelet qui s'est brisé tombent, les uns après les autres." (Tirmidhi) (6) Mohammad connaît l’avenir dans les hadiths 5 et 6:
2/32: "Ils dirent : Gloire à Toi, nous ne savons rien d’autre que ce que Tu nous as enseigné. Tu es certes l’Omniscient, le Sage."
20/4-8: "Qui a créé la terre et les cieux sublimes, le Tout Miséricordieux qui S’est établi sur le Trône, à Qui appartient ce qui est dans les cieux, sur la terre, ce qui est entre eux et ce qui est sous le sol humide. Et si tu élèves la voix, Il connaît certes les secrets, mêmes les plus cachés. Dieu ! Point de divinité à part Lui ! Il possède les noms les plus beaux."
2/255: "Allâh, point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même. Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est
dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa Permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa Science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son Trône embrasse les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand."
10:20: Et ils disent: ‹Que ne fait-on descendre sur lui (Muhammad) un miracle de son Seigneur?› Alors, dis: ‹L'inconnaissable relève seulement d'Allah. Attendez donc; je serai avec vous parmi ceux qui attendent.
Dans les hadiths 5 et 6 ont trouve la même contradiction que dans le 4.
 
-"Allah m'a envoyé comme miséricorde et guidée pour les mondes. Et Il m'a ordonné de faire disparaître les "mazâmîr", les "barâbit" et les "ma'âzif" (différents instruments de musique), ainsi que les idoles qui étaient adorées durant l'Ignorance ("Al Djâhiyliyah") ." (Ahmad) (7)Pourtant Dieu ne donne aucun ordre au prophète dans le Qur’an a ce sujet.

-"La musique fait pousser l'hypocrisie ("Nifâq") dans le cœur." (Abou Dâoûd et Bayhaqui).(8) Pas tout le temps, et d’ailleurs cela dépend de ce qui est dit et fait.

-"Celui qui s'assoit pour écouter une chanteuse aura du plomb fondu coulé dans les oreilles le Jour Final." (Abou Ishâq An naïsâboûri r.a.)
Des descriptions du Jour Final sont données dans le Qur’an mais pas celle-ci.

Ibné Mas'oud (radhia allâhou anhou) raconte que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) entendit un homme chanter la nuit. Il dit: "Pas de prière pour lui ! Pas de prière pour lui ! Pas de prière pour lui ! (C'est à dire que ses prières ne sont pas acceptées.) " (Abou Ishâq) Des conditions pour la prière sont données dans le Qur’an mais pas celle-ci, 4/43.

-"Ecouter (individuellement) les instruments de musique est un péché. Se rassembler pour le faire est un péché plus grave ("Fisq"). Y prendre du plaisir est du "Koufr" (Les savants ont traduit ici le terme "Koufr" par manque de reconnaissance envers les bienfaits de Dieu)." (Abou Ishâq) Les péchés et les conditions pour être un mécréant sont données dans le Qur’an mais ceux-ci.
Même contradiction que le hadith 4.

-"J'ai été envoyé pour briser les instruments de musique." (Ibné Ghaylân) Les raisons pour lesquelles le prophète à été envoyé sont données dans le Qur’an mais pas celle-ci.

-"Le salaire du chanteur et de la chanteuse est illicite." (Tabrâni)

Curieusement ces hadiths n'interdisent pas les intruments de musiques dont le "Douff" et les chants:
"O Envoyé d'Allah ! J'avais formulé le vœu que si Allah vous ramenait sain et sauf, je jouerai du "Douff" (il s'agit d'une sorte de tambourin, qui existait déjà à l'époque du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et qui était employé aussi bien pour la musique que lors des proclamations et annonces publiques) en votre présence et je chanterai." Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui dit: "Si tu as réellement fait ce vœu, alors tu peux jouer… Au cas contraire, non." Elle commença alors à le faire. Abou Bakr (radhia allâhou anhou) entra et elle continua à jouer. Puis Ali (radhia allâhou anhou) entra et elle continua encore. Ce fut ensuite au tour de Ousmân (radhia allâhou anhou) d'arriver et elle ne s'arrêta pas. Enfin, Oumar (radhia allâhou anhou) entra: Elle cacha alors son "Douff" sous elle et s'assit dessus. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) fit alors la réflexion suivante: "Satan a peur de toi, O Oumar ! J'étais assis et elle était en train de jouer du "douff". Abou Bakr (radhia allâhou anhou) est entré et elle a continué à jouer. Puis Ali (radhia allâhou anhou) est arrivé et elle a continué encore. Ce fut ensuite au tour de Ousmân (radhia allâhou anhou) d'arriver et elle ne s'est pas arrêtée. Enfin, lorsque tu es entré, O Oumar, elle a caché le "Douff" ! " (Ahmad et Tirmidhi)

Aïcha (radhia allâhou anhou) raconte que Abou Bakr (radhia allâhou anhou) est entré chez moi une fois, alors que deux fillettes parmi les "Ansârs" étaient présentes. Elles étaient en train de chanter les actes (de courage et de bravoure) des "Ansârs" lors de la bataille de "Bou'ath". Mais elles n'étaient pas dé véritables chanteuses. Abou Bakr (radhia allâhou anhou) dit alors: "Quoi ? Des instruments (de musique) de Satan dans la maison de l'Envoyé d'Allah ?" C'était le jour de Ide. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dit: "O Abou Bakr ! Chaque peuple a sa fête et c'est aujourd'hui la notre." (Boukhâri)
Aucun versets coraniques interdit le chant ou les instruments de musiques.
 
Et pourquoi le Prophete salla Allaho 3aleyhi wa sallam n'est pas aller voir celui qui jouait
de la flute pour lui dire que ce qu'il fait n'est pas autorise par Allah ? C'est sa mission non ?

Serieusement faut arreter de prendre les gens pour des moutons :rolleyes:

salam,

si je te répondais avec des raisonnements et selon ma compréhension ou mon imagination je trouverais un petit paquet d'explications satisfaisante du genre:

_ le berger qui jouait de la flute était dans une montagne et impossible à localiser car le son venait de trop loin.

_ c'était avant l'émigration à médine et le prophète n'avait aucune autorité pour interdire au qoraichs de jouer de la flute.

mais l'islam ce n'est pas comme ça, il faut savoir dire je ne sais pas quand on ne sait pas...

donc, je ne sais pas...
 
salam,

quant aux versets interdisant la musique, ils sont au nombre de deux:


1) Allah dit

« Excite, par ta voix, ceux d' entre eux que tu pourras... » (Coran,17 : 64)

Moujahid (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde dit que ce verset veut dire : provoque tous ceux qui peuvent l’être, en ajoutant : sa voix signifie la chanson et la parole inutile.


2) Allah le Très-Haut dit

« Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d' Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant.. » ( Coran, 31 :6).

L’érudit de la communauté, Ibn Abbas (qu’Allah soit satisfait d’eux) dit : que le mot « Lahw » signifie la chanson ; quant à Mujâhid (puisse Allah soit satisfait de lui) dit que ce mot signifie tambour (Tafsir d’Ibn Kathir 21/40). Hassan al-Basrî ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) lui, dit : cet verset à été révélé à propos de la musique et des flûtes (Tafsir d’Ibn Kathir 3/451).

Saadî (puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : ce mot inclut toute parole illicite, futile, frivole et toutes les élucubrations incitant à la non croyance et au péché.

Il englobe également les propos de ceux qui refusent la vérité par des arguments fallacieux, la calomnie, la diffamation, le mensonge, l’insulte, l’invective, la chanson, les flûtes de Satan et les autres futilités distractives qui n’ont aucune utilité en cette vie ici-bas ou dans l’au-delà. (Tafsir As-Saadî 6/150)

Ibn Qayyim ( puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit : la signification que les compagnons du Prophète ont donné à ce mot suffit largement, à savoir la chanson.

Cela a été rapporté par Ibn Abbas et Ibn Masoud. Abu As Sahbâ dit : j’ai demandé à Ibn Masoud la signification du verset

« Et, parmi les hommes, il est (quelqu'un) qui, dénué de science, achète de plaisants discours pour égarer hors du chemin d' Allah et pour le prendre en raillerie. Ceux-là subiront un châtiment avilissant. » ( Coran, 31 :6) ;

il m’a répondit en le répétant trois fois : je jure sur Allah, l’unique divinité que ce mot signifie chanson.

On rapporte qu’Ibn Omar l’a également expliqué par chanson. Cette explication ne contredit pas celle soutenant que ce mot signifie les épopées des étrangers, de leurs rois et de ceux de Rome ou autres futilités que Nadhr ibn Hârith racontaient aux habitants de La Mecque pour les détourner du Coran. Tout ceci est considéré comme parole divertissante.

C’est pourquoi, Ibn Abbas dit : la parole futile et la chanson sont des paroles divertissantes. Il y’a parmi les compagnons du Prophète ceux qui l’ont expliqué par l’un de ces deux mots ou par l’autre et ceux qui l’ont expliqué par les deux. Mais la chanson est plus divertissante et plus nuisible que les épopées des rois, car elle provoque l’adultère et la débauche, associe Satan et aveugle l’esprit.

En plus, elle est plus à même de détourner les gens du Coran que toute autre parole inutile du fait que l’être humain se sent très attiré et très intéressé par la chanson. Les versets coraniques ont blâmé le fait de tenir des paroles divertissantes au lieu de lire le Coran dans le seul but de détourner, inconsciemment, les gens de la voie d’Allah. Si on lui récite le Coran il tourne le dos, comme s’il ne l’entendait pas, comme s’il avait un poids dans ses oreilles. Mais pire encore, il se moque de lui lorsqu’il lui apprend quelque chose.

Tout ceci est l’œuvre des plus grands mécréants. Mais, s’il arrive que les chanteurs et ceux qui les écoutent en commettent, ils doivent s’attendre à recevoir leur part de ce blâme (Ighathatou Al-Lahfan1/258-259)
 
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