Un jean, trois T-shirts, une brosse à dent, un laptop et un smartphone. Voilà, à peu de choses près, la liste des objets dont vous avez besoin pour vivre à la mode minimaliste. Une tendance qui s'affirme, quelque part entre refus du consumérisme, écologie sociale et hyperconnexion. Pour en savoir plus sur ce mouvement informel, nous avons interrogé deux de ses principaux praticiens et penseurs : le Japonais Fumio Sasaki, auteur du livre Goodbye Things, et l'Américain Josha Becker, auteur du blog Becoming Minimalist.
Rappelez-vous. Il y a (très) longtemps, les Japonais inventaient le jardin zen. Un peu de sable, quelques cailloux, un râteau... pour des heures de méditation garanties. Depuis, le design nippon, sobre, épuré, minimal, a fait sa route. Transposé au monde ultraconnecté d’aujourd’hui, cette sobriété a donné naissance à une tendance en forme d’art de vivre, pour ne pas dire de mouvement militant, pouvant prendre des formes parfois jusqu’au-boutistes. Un néo-minimalisme qui s’oppose aux affres consuméristes du monde actuel et propose de se débarrasser du futile pour se recentrer sur l’essentiel. Les objets en moins.
Le bonheur, simple comme un placard vide
Pour ses adeptes, le minimalisme s’impose comme une évidence. La définition qu’en donne Fumio Sasaki semble même d’une logique implacable : « Le minimalisme est un style de vie dans lequel vous limitez ce que vous possédez à l’absolu minimum dont vous avez besoin pour vivre. »
« Au fur et à mesure que je me débarrassais des objets, j’ai lentement commencé à comprendre ce qu’était le bonheur »
Sasaki, 38 ans, est l’un des chefs de file de ce mouvement informel. Co-auteur du blog japonais Minimal & ism, dont le mantra est « l'avenir, c'est moins », il vient de publier un livre intitulé Goodbye things (W. W. Norton & Company, 2017), un manifeste dans lequel il décrit son expérience et incite le lecteur à le suivre. Il y présente des exemples de foyers minimalistes et explique comment il a décidé de prendre sa vie en main en se débarrassant des objets qui l’encombraient. Après avoir jeté les livres qu’il ne lisait pas, les vêtements qu’il ne portait pas et la guitare dont il ne jouait plus, Sasaki a corrigé sa boulimie compulsive pour la collection d’objets - d'antiquités en particulier - pour parvenir à un meilleur focus et, surtout, être « plus heureux qu’il ne l’a jamais été. Au fur et à mesure que je me débarrassais des objets, j’ai lentement commencé à comprendre ce qu’était le bonheur », confie-t-il.
Rappelez-vous. Il y a (très) longtemps, les Japonais inventaient le jardin zen. Un peu de sable, quelques cailloux, un râteau... pour des heures de méditation garanties. Depuis, le design nippon, sobre, épuré, minimal, a fait sa route. Transposé au monde ultraconnecté d’aujourd’hui, cette sobriété a donné naissance à une tendance en forme d’art de vivre, pour ne pas dire de mouvement militant, pouvant prendre des formes parfois jusqu’au-boutistes. Un néo-minimalisme qui s’oppose aux affres consuméristes du monde actuel et propose de se débarrasser du futile pour se recentrer sur l’essentiel. Les objets en moins.
Le bonheur, simple comme un placard vide
Pour ses adeptes, le minimalisme s’impose comme une évidence. La définition qu’en donne Fumio Sasaki semble même d’une logique implacable : « Le minimalisme est un style de vie dans lequel vous limitez ce que vous possédez à l’absolu minimum dont vous avez besoin pour vivre. »
« Au fur et à mesure que je me débarrassais des objets, j’ai lentement commencé à comprendre ce qu’était le bonheur »
Sasaki, 38 ans, est l’un des chefs de file de ce mouvement informel. Co-auteur du blog japonais Minimal & ism, dont le mantra est « l'avenir, c'est moins », il vient de publier un livre intitulé Goodbye things (W. W. Norton & Company, 2017), un manifeste dans lequel il décrit son expérience et incite le lecteur à le suivre. Il y présente des exemples de foyers minimalistes et explique comment il a décidé de prendre sa vie en main en se débarrassant des objets qui l’encombraient. Après avoir jeté les livres qu’il ne lisait pas, les vêtements qu’il ne portait pas et la guitare dont il ne jouait plus, Sasaki a corrigé sa boulimie compulsive pour la collection d’objets - d'antiquités en particulier - pour parvenir à un meilleur focus et, surtout, être « plus heureux qu’il ne l’a jamais été. Au fur et à mesure que je me débarrassais des objets, j’ai lentement commencé à comprendre ce qu’était le bonheur », confie-t-il.