Les groupes israéliens, dont Elbit Systems, ont reçu 1,7 milliard d'euros de financements européens de la part de l'UE. (Crédits : Matthieu Sontag via Wikipedia (CC-BY-SA))Stupéfiant !?
L'Union européenne finance des programmes de recherche et d'innovation de groupes israéliens, turcs, américains ou encore suisses et norvégiens. Des groupes qui sont en retour de plus en plus redoutables sur le marché communautaire et sur le grand export.
Cela parait incroyable et pourtant les données sont là, très froides. L'une des annexes de l'étude de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) portant sur "la stratégie des entreprises étrangères en Europe", qui s'appuie sur les statistiques de l'Union européenne (UE), est pour le moins inattendue : l'Europe finance des programmes de recherche (excellence scientifique, primauté industrielle et défis sociétaux) au profit de groupes étrangers, qui y ont accès le plus légalement du monde en tant que membres associés au même titre que les groupes européens. Et pourtant ces groupes sont très souvent les rivaux directs et redoutables de groupes européens... en Europe et sur le grand export. L'UE ne tire-t-elle pas une balle sur ses champions européens ?
Car c'est une véritable auberge espagnole pour tous ces groupes étrangers basés dans une quinzaine de pays. Ils ont déjà pu largement piocher dans les crédits du 7ème programme cadre de recherche et développement technologique (4,14 milliards sur un total de 50,5 milliards d'euros sur la période 2007-2013), puis dans ceux d'Horizon 2020 (2,85 milliards au 20 septembre 2018 sur les 79 milliards d'euros couvrant la période 2014-2020). Soit deux des plus grands programmes de recherche au monde financés par des fonds publics, eux-mêmes alimentés par l'argent des contribuables européens. Au total, une part de 10% du montant du PCRDT a été allouée à des Etats associés et à des Etats tiers, contre 8% pour H2020.
L'Union européenne finance des programmes de recherche et d'innovation de groupes israéliens, turcs, américains ou encore suisses et norvégiens. Des groupes qui sont en retour de plus en plus redoutables sur le marché communautaire et sur le grand export.
Cela parait incroyable et pourtant les données sont là, très froides. L'une des annexes de l'étude de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) portant sur "la stratégie des entreprises étrangères en Europe", qui s'appuie sur les statistiques de l'Union européenne (UE), est pour le moins inattendue : l'Europe finance des programmes de recherche (excellence scientifique, primauté industrielle et défis sociétaux) au profit de groupes étrangers, qui y ont accès le plus légalement du monde en tant que membres associés au même titre que les groupes européens. Et pourtant ces groupes sont très souvent les rivaux directs et redoutables de groupes européens... en Europe et sur le grand export. L'UE ne tire-t-elle pas une balle sur ses champions européens ?
Car c'est une véritable auberge espagnole pour tous ces groupes étrangers basés dans une quinzaine de pays. Ils ont déjà pu largement piocher dans les crédits du 7ème programme cadre de recherche et développement technologique (4,14 milliards sur un total de 50,5 milliards d'euros sur la période 2007-2013), puis dans ceux d'Horizon 2020 (2,85 milliards au 20 septembre 2018 sur les 79 milliards d'euros couvrant la période 2014-2020). Soit deux des plus grands programmes de recherche au monde financés par des fonds publics, eux-mêmes alimentés par l'argent des contribuables européens. Au total, une part de 10% du montant du PCRDT a été allouée à des Etats associés et à des Etats tiers, contre 8% pour H2020.