Voilà voilà... ça commence bien...

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Tharbat

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On s’attendait à une session de questions orales houleuse. Et elle l’a été. Après un départ tendu, l'opposition s'est retirée de la séance.

Bien que pratiquement désert, l’hémicycle est en ébullition. Le président de la chambre des représentants, Karim Ghellab, a été contraint de suspendre pour dix minutes la séance, après les demandes insistantes des présidents de groupe.

La pomme de la discorde? L’opposition estime qu’il faut de nouveau un vote de confiance du parlement pour que le gouvernement Benkirane II soit légal. Elle considère que sans cela, il s’agit d’une entorse à la Constitution. Une position défendue même par une partie des députés du RNI. Le parti des bleus qui vient de rejoindre la coalition gouvernementale avait en effet voté contre le programme de la première équipe Benkirane.

"Cette séance est inconstitutionnelle"
Contacté par H24info, quelques minutes avant la séance, Nourredine Moudiane, chef du groupe de l’Istiqlal ne mâche pas ses mots. «Ce n’est vraiment pas admissible qu’il y ait une séance des questions orales normale. Cette séance est anticonstitutionnelle! Le chef du gouvernement doit présenter un nouveau programme, car il a maintenant un nouveau gouvernement et non pas un gouvernement remanié partiellement comme il le prétend. D’ailleurs, même le communiqué du cabinet royal le qualifie ainsi», explique-t-il.


Quand on lui demande quelles sont ses attentes pour cette rentrée parlementaire, Nourredine Moudiane s’énerve, et estime que «pour le moment il n’y a pas de grands chantiers pour cette rentrée. Le gouvernement n’a pas une vision claire, ni même une identité. C’est un gouvernement dédié au changement des postes ministériels, ce qui est bien sûr absurde et irresponsable». Il poursuit: «ce gouvernement n’a rien donné aux Marocains!»
 
Ce débat est politique et non constitutionnel"
Du côté de la majorité, le Mouvement populaire choisit de tempérer. «On ne peut pas trancher ce point lors de cette séance. Il y a une institution chargée de cela, c’est le Conseil constitutionnel», s’est défendu le président du groupe haraki, membre de la majorité.

Karim Ghellab a tenté de poursuivre la séance, arguant qu’il reste 17 questions pour une durée totale de 2 heures, mais il s’est heurté à une fin de non-recevoir de tous les groupes.

Après un vif échange avec Abdellatif El Ouahbi (PAM, opposition), Abdellah Bouanou chef du groupe PJD a également demandé la suspension de séance. «Nous sommes tous responsables de la bonne tenue de cette séance et nous n’allons pas plier sous la pression», lance-t-il.


La séance a repris ensuite, dans une ambiance un peu moins tendue. Abdellah Bouanou a repris la parole, et s’est insurgé sur la réaction de l’opposition. «Que ce soit sous Youssoufi, El Fassi ou Jettou, à aucun moment ils n’ont présenté un nouveau programme (après un remaniement). Ce débat est politique et non constitutionnel». La séance des questions orales a pu débuter par la suite avec près d’une heure de retard.

Mais finalement, les groupes de l'opposition (Pam, Istiqlal, USFP, etc.) se sont retirés, mardi, de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers, en "protestation contre le refus du président de la séance de la suspendre jusqu'à ce que le nouveau gouvernement obtienne la confiance des représentants de la nation".



Séance d'hier.....
 
Sa Majesté Feu Hassan 2 n'avait pas tort d'avoir qualifié ce Parlement de voleurs opportunistes de.... "cirque"...Allayra7mou
 
Crise politique, crise économique, bidouillage et bricolage au gouvernement, un parlement qui ne sert à rien, le sahara en stand by, la vie devient de plus en plus chère, les revenus stagnent, les ménages sont endettés jusqu'à la moelle, l'insécurité gagne de plus en plus de terrain....mais où va le Maroc ? Continuerons nous à nous mentir et dire que tout va bien ? Franchement....je ne sais pas !
 
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