Salam
Les voitures autonomes semblent être plus prudentes que les humains, mais en cas d’accident, quelle devrait être la réaction de la voiture, vous sauver ou épargner les tiers ? Cruel dilemme auquel devront répondre les développeurs de l’intelligence artificielle qui équipe les voitures intelligentes.
Le débat est éthique, pourtant quelque part au cœur du code source de l’intelligence artificielle devront se trouver certains scénarios incluant votre mort, pour que les voitures autonomes puissent circuler sur les routes. Trois chercheurs de l’École d’économie de Toulouse et du MIT ont publié une étude sur « Le dilemme social du véhicule autonome ».
Une voiture autonome devra sacrifier son conducteur pour sauver des vies
Ils ont confronté plus de 2000 personnes à un éternel et cruel dilemme : un conducteur doit-il se sacrifier, incluant sa propre mort, pour éviter de tuer un plus grand nombre de personnes ? Globalement les personnes ayant répondu à cette question ont naturellement estimé que « oui », un conducteur doit se sacrifier pour éviter un groupe de 10 piétons par exemple.
En revanche, quand les scientifiques ont posé la question d’une autre manière, en leur demandant s’ils étaient prêts à acheter une voiture autonome, programmée pour se sacrifier impliquant un risque de mort pour les passagers du véhicule, la réponse était moins catégorique. Il semble donc que l’auto-sacrifice de l’intelligence artificielle et des occupants du véhicule ne soit pas un très bon argument de vente pour les voitures intelligentes. Les scientifiques ont résumé leur étude, en indiquant : «Les participants étaient d’accord avec le fait que les véhicules autonomes utilitaristes étaient les plus moraux, mais préféraient pour eux-mêmes un modèle auto-protecteur»
Les voitures autonomes semblent être plus prudentes que les humains, mais en cas d’accident, quelle devrait être la réaction de la voiture, vous sauver ou épargner les tiers ? Cruel dilemme auquel devront répondre les développeurs de l’intelligence artificielle qui équipe les voitures intelligentes.
Le débat est éthique, pourtant quelque part au cœur du code source de l’intelligence artificielle devront se trouver certains scénarios incluant votre mort, pour que les voitures autonomes puissent circuler sur les routes. Trois chercheurs de l’École d’économie de Toulouse et du MIT ont publié une étude sur « Le dilemme social du véhicule autonome ».
Une voiture autonome devra sacrifier son conducteur pour sauver des vies
Ils ont confronté plus de 2000 personnes à un éternel et cruel dilemme : un conducteur doit-il se sacrifier, incluant sa propre mort, pour éviter de tuer un plus grand nombre de personnes ? Globalement les personnes ayant répondu à cette question ont naturellement estimé que « oui », un conducteur doit se sacrifier pour éviter un groupe de 10 piétons par exemple.
En revanche, quand les scientifiques ont posé la question d’une autre manière, en leur demandant s’ils étaient prêts à acheter une voiture autonome, programmée pour se sacrifier impliquant un risque de mort pour les passagers du véhicule, la réponse était moins catégorique. Il semble donc que l’auto-sacrifice de l’intelligence artificielle et des occupants du véhicule ne soit pas un très bon argument de vente pour les voitures intelligentes. Les scientifiques ont résumé leur étude, en indiquant : «Les participants étaient d’accord avec le fait que les véhicules autonomes utilitaristes étaient les plus moraux, mais préféraient pour eux-mêmes un modèle auto-protecteur»