Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Art et Culture
Culture
Vos bons plans sorties, expos, vernissages...
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Ancien-Membre, post: 12662802, member: 364996"] Dans le cadre du festival de l'imaginaire: L’ART DU OUD LES TAQÂSÎM D’OMAR BASHIR IRAK Vendredi 4 avril 2014 à 20h Munir Bachir, le maître légendaire du oud, a eu plusieurs élèves mais un seul disciple, son fils Omar auquel il enseigna son art dès que l’enfant eut atteint sa cinquième année. Il venait de rentrer en Irak avec sa femme hongroise et leurs deux enfants, Saad né en 1966 et Omar né en 1970, après avoir obtenu en Hongrie son doctorat, passé quelques années au Liban et amorcé une carrière internationale. Omar suit des cours quotidiens avec son père qui lui consacre parfois plus de cinq heures par jour. À sept ans il entre à l’école de musique et de danse de Bagdad dont il deviendra plus tard l’un des professeurs après avoir donné, à l’âge de neuf ans, un premier concert de oud en solo au Conservatoire de Bagdad. À treize ans, il joue pour la première fois avec son père qu’il accompagnera, quelques années plus tard, régulièrement. En 1991, toute la famille Bachir quitte l’Irak pour s’installer en Hongrie et Omar étudie, à l’Université Liszt, le piano, le chant et la direction chorale. Il participe à plusieurs concerts avec son père dans le monde arabe, aux Etats-Unis, au Canada, en Europe, notamment à Paris où je les avais invités au Théâtre du Rond-Point en 1994. La mort de Munir Bachir en 1997 va marquer un tournant important dans la carrière de Omar qui va chercher sa propre identité musicale en expérimentant différents instruments et techniques, et en explorant des styles musicaux qui lui sont proches, qu’ils soient ceux des tziganes hongrois ou des gitans. Les Gypsy King l’autorisent même à utiliser l’une de leurs chansons. Il collabore avec plusieurs artistes internationaux, comme tout récemment Jordi Savall, reçoit distinctions et prix dans le monde arabe, aux Etats-Unis et en Europe où il effectue plusieurs tournées de concerts et enregistrements de CD. À partir de ses improvisations sur quelques-uns des maqams arabes les plus importants, Omar cherche à mettre en avant leur relation avec d’autres cultures. Il convie ainsi l’auditeur à laisser libre cours à son imagination lors d’un voyage qui l’emmènera sur les chemins des caravanes ou des voyageurs d’un monde qui va de l’Inde à l’Andalousie en passant par l’Irak et la Turquie. Dans un parcours musical qui s’enrichit régulièrement et tout en développant un style qui lui est personnel, Omar Bashir (qui a opté pour le « s » dans l’orthographe de son nom de famille) n’en perpétue pas moins une des passions de son père, celle de rechercher les liens de parenté possibles entre les musiques de son pays natal et celles du reste du monde. Dépassant un double héritage particulièrement lourd à porter, celui de la renommée du père en premier, et celui de la tradition musicale en second, Omar est bien plus que « fils de ». C’est un grand artiste qui contribue au vent de liberté qui revivifie la musique arabe. Chérif Khaznadar [url]http://www.festivaldelimaginaire.com/Les-taqasim-d-Omar-Bashir.html[/url] Pour le reste du programme : [url]http://www.festivaldelimaginaire.com/-Programme-.html[/url] [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Art et Culture
Culture
Vos bons plans sorties, expos, vernissages...
Haut