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Dravo

Lyon3 ne Disparait
Petit frère n'a qu'un souhait : devenir grand,
C'est pourquoi il s'obstine à jouer les sauvages dès l'âge de 1O ans,
Devenir adulte, avec les infos comme mentor, c'est éclater les tronches de ceux qui ne sont pas d'accord.
A l'époque, où grand frère était gamin,
On se tapait des délires sur Blanche-Neige et les 7 nains,
Maintenant les nains, ont giclé Blanche-Neige, et tapent éclatent des types claquent dans Mortal Combat.
A 13ans, il aime déjà l'argent, avide mais ses poches sont arides, alors on fait le caïd ;
Dans les booms, qui sont désormais des soirées, plus de sirop téssère,
Petit frère veut des bières.
Je ne crois pas que c'était volontaire, mais l'adulte c'est certain, indirectement à montré que faire le mal c'est bien,
Demain ses cahiers seront plein de ratures, petit frère fume des spliffs et casse les voitures.

Petit frère a déserté les terrain de jeux,
Il marche à peine et veut des bottes de 7 lieux,
Petit frère veut grandir trop vite,
Mais il a oublié que rien ne sert de courir petit frère.

Petit frère rêve de bagnoles de fringues et de tunes de réputation de dur,
Pour tout ça il volerait la lune,
Il collectionne les méfaits,
Sans se soucier du mal qu'il fait,
Tout en demandant du respect,
Peu lui importe de quoi demain sera fait,
De donner à certain des raisons de mépriser son cadet,
Dans sa tête le rayonnement des tubes cathodiques a étouffé les vibrations des tam-tams de l'afrique...
Plus de cartable, il ne saurait pas quoi en faire,
Il ne joue plus au billes,
Il veut jouer du révolver,
Petit frère a jeté ses soldat,
Pour devenir un guerrier et penser au butin qu'il va amasser...

Petit frère a déserté les terrain de jeux,
Il marche à peine et veut des bottes de 7 lieux,
Petit frère veut grandir trop vite,
Mais il a oublié que rien ne sert de courir petit frère.
 
Les journalistes font des modes,
La violence à l'école existait déjà,
De mon temps, les rackets les bastons les dégâts,
Les coups de batte dans les pare-brise,
les tirs des instituteurs, embrouillés à coups de cutter,
Mais en parler au journal, tous les soirs,
Ça devient Banal,
Ça imprime dans la rétine comme situation normale
Et si Petit frère, veut faire parler de lui,
Il réitère ce qu'il a vu avant 8h et demie.
*****, en 80 c'était des états de fait, mais là ces journalistes ont fait des états,
Et je ne crois pas,
Que petit frère soit pire qu'avant, juste sur-exité à la pub, aux actes violents ;
Pour les grands le gosse,est le meilleur citron, la cible numéro 1,le terrain des produits de consommation,
et pour être sûr qu'il s'en procure,
Petit frère s'assure, flingue à la ceinture...
On sait ce que tu es quand on sait ce que tu possède,
Petit frère le sait et garde ce fait en tête l'argent,
Lui ouvrirait les portes sur un ciel azur aussi facilement que son tournevis ouvre celle des voitures.
Le grand standing est tout ce dont il a envie
Ça passe mieux quand tu porte un Georgio Armani
Soucieux, tu regard des gens,
Malgré son jeune âge Petit frère fume pour paraître plus grand,
Il voudrait prendre l'autoroute de la fortune,
Et ne se rend pas compte qu'il pourait y laisser des plumes,
Il vient à peine de sortir de son oeuf,
Et déjà Petit frère veut être plus gros que le boeuf...

Petit frère a déserté les terrain de jeux,
Il marche à peine et veut des bottes de 7 lieux,
Petit frère veut grandir trop vite,
Mais il a oublié que rien ne sert de courir petit frère.
 
Fuck la terre, si je meurs voici mon testament :
Déposez des cendres dans la bouche de tous nos opposants
Virez à coup d'front kick les faux qui viennent se recueillir
J'veux des fleurs et des gosses, que ma mort serve leur avenir
Peut être comprendront-ils le sens du sacrifice
La différence entre les valeurs et puis l'artifice.
Je sais qui pleurera et pourquoi,
Vous êtes les bienvenus, y aura pas de parvenus
Juste des gens de la rue
La presse people n'aura que des smicard et des sans papiers
Des costumes mal taillés, même si les mecs voulaient bien s'habiller
Ci gît Claude..., Initiale MC
Un p'tit qui a voulu que la vie d'autrui soit comme une poésie
Et surtout va pas croire qu'y aura dix milles filles
Je dis ça pour ma famille, je n'étais pas parti en vrille.
On me jette de la terre, on dépose quelques fleurs .
Seul sous son saule pleureur : Solaar Pleure.

Solaar il est l'heure, Ecoute Solaar pleure
Solaar il est l'heure, Ecoute Solaar pleure
 
Mon âme monte, je vous vois en contre plongée
C'est ceux qui sont déjà partis que je m'en vais retrouver
Ne vous inquiétez pas, non, je pars pour le paradis
Pas pour parader mais professer la 7ième prophétie.
J'ai tenu tête aux maîtres, aux prêtres, aux traîtres,
Aux faux culs sans cortex qui dansent encore le funky jerk.
Si c'est toi, courbe-toi, marche profil bas et tais-toi.
Recherche une aura sinon va, tiens ! gomme toi.
Excusez pour le mal que j'ai pu faire, il est involontaire
J'ai été mercenaire, plutôt que missionnaire
Je regrette et pour être honnête je souhaite que Dieu me fouette
Dieu tu es la lettre, il faut que l'on te respecte
Archange, comprend moi au nom du père
Certains me trouvent exceptionnel mais j'ai pas fait l'élémentaire
Le mike pleure, la feuille pleure, le bic pleure
Et sous le saule pleureur : Solaar pleure.

Solaar il est l'heure, Ecoute Solaar pleure
Solaar il est l'heure, Ecoute Solaar pleure

Je suis au paradis, je sillonne les plaines
A la recherche de resquilleurs dans le jardin d'Eden
J'ai contrôlé les anges, pas de haine mais pas d'ennemis
Sinon j'ai le canif et j'inaugure le meurtre au paradis.
J'ai joué au maigrelet chaque fois que l'on m'a provoqué
Contemplatif et ordonné, j'ai pardonné sans pardonner
Mais je n'étais pas un héros, juste un mec fait d'os et d'eau
Maintenant je suis une âme qui plane perdu sans stylo.
Eden exterminator, ange exterminateur,
Videur matador du divin examinateur
M'assure que c'est par méprise que je trippe avec les anges
Et m'envoie aussitôt vers les flammes et puis la fange.

500 one + 165, 111 x 6, le code barre de l'Antéchrist
Je vois des porcs et des sangliers
Le feu et le sang liés
Je prie car j'ai peur
Satan rit
Solaar pleure, Solaar pleure, Solaar pleure, ...
 
NON, pourquoi moi ? C'est une erreur
Gardes-moi, je suis noble de cœur
Arrêtez la chaleur, je crache sur Belzébuth
Je garderais la foi et puis j'ai l'uppercut
Pourquoi ce blâme ? Pourquoi ces flammes ?
Pourquoi ce torréfacteur qui nous crame ?
Cet âne de Chétane plane sur nos âmes
Il vit par le feu, périra par le lance-flammes
Du lac Lancelot, double A du graal
Rabbin, prêtre, imam
Priez, aidez OIM, pourquoi moi
Pourquoi ce karma, Zarma
J'ai porté la foi jusqu'à la main de Fatma
Je suis comme un gladiateur desperado
Envoyé en enfer pour une mission commando
Lucifer ne vois-tu pas que Dieu est fort
Si nous sommes soudés, nous t'enverrons toucher la mort.
Solaar pleure, ses larmes éteignent les flammes
Libère les âmes, fait renaître Abraham
Le diable est à l'agonie, unissons nos forces
Bouddha grand Architecte, Thérésa bombons le torse
Priez, aidez-moi, il chancelle, il boite
Il se consume, il fume, il n'a plus qu'une patte
Je vois qu'il souffre, je vois qu'il hurle
Il a créé le mal et c'est le mal qui le brûle
Le bien pénètre chez la bête de l'apocalypse
Comme poussé par une hélice pour que son aura s'éclipse
Raël, Ezechiel, avec la lumière combattre le mal suprême
Le mal hurle, je l'entend hurler
Des fleurs poussent, el diablo est carbonisé
Il implose, il explose,
Et de l'antimatière jaillissent des ecchymoses
Satan est mort, le bien reprend vie
A quand la terre comme nouveau paradis
On ne sait plus que faire,
On ne sait plus quoi faire
L'enfer est sur Terre et qui la gère ?
 
Akala karimoune atofa7ataaa
wa tal3abi fatimato fil bostaniiii

Toza9zi9o l3assafirou faw9ahaaa
Wa tar9osso lghizlano 7awlahaaa

Arssomo baba arssomo mama bil2alwaniiii
Wa dahaba samiroune ila lmadrassatiiiiii

tala3a lfajro 3alaynaaaaa
mine taniyati lwada3iiiiiiiii

to be continued...
 
Akala karimoune atofa7ataaa
wa tal3abi fatimato fil bostaniiii

Toza9zi9o l3assafirou faw9ahaaa
Wa tar9osso lghizlano 7awlahaaa

Arssomo baba arssomo mama bil2alwaniiii
Wa dahaba samiroune ila lmadrassatiiiiii

tala3a lfajro 3alaynaaaaa
mine taniyati lwada3iiiiiiiii

to be continued...

wahowwwwwww; ca me rapelle des beaux souvenirs,de l'ecole,
 
Tu peux pas faire la re-sta, la fouine vient du re-squa
J'ai fait ma vie, j'ai fait mes choix, frimer ne m'intéresse pas
Je passais devant le Foot Locker avec des baskets trouées
Le manque de fric me fait pas peur, moi je suis fils d'ouvrier
Les portes feuilles vides comme le frigo, j'avais des amis toxico qui
pour une dose auraient trocker leur tricot
Et tourtelles des montagnes égarées dans les vallées au fin fond des
caves telles des grottes, j'ai vue des filles avaler OK.
Dans l'escalier un grand se shoote sur le terrain, une balle de foot,
une pierre tombale sur laquelle un nouveau nom s'ajoute Yeahhh
Et tout sa vie ma mère s'est cassé le dos au square, elle lavait le
linge de ses 7 enfants toute seule dans la baignoire
C'était pour les riches le micro-ondes, les machines à laver, tout le
bien qu'elle a fait sur ses mains toutes les traces qu'elle avait Ok
je viens de loin dit moi qui peut me stopper le juge t'enverra au T1
même si tu dis s'il te plaît
 
Refrain:
Je viens de loin et vu mon teint, je dois faire les choses bien mais
qui peut me stopper ??
Renier mon identité je peux pas essayer mais qui peut me stopper ??
Je viens de loin et vu mon teint, je dois faire les choses bien mais
qui peut me stopper ??
Renier mon identité je peux pas essayer mais qui peut me stopper ??

Mais qui peut me juger ?? Mais qui peut me stopper??
Moi j'ai trop purger des peine au QD, on peut en discuter, j'ai
confondu la garde a vue et ma chambre
Je suis sorti avec Mme Sainte aujourd'hui je renais de mes cendres
Yeah
J'ai vu des dealers monter tellement haut, redescendre tellement bas,
mon pote pleure car son père le bat
Les maison de disques prenais mes Skeud pour des freesbies, j'ai
tellement démarché tellement nessbea, j'ai chercher l'inspi.
Hé J'avance depuis mon premier Maxi, en pleine crise de délinquance,
j'avance
Quoi que les gens disent, je suis sorti avec la rue amortie et vise la
poitrine, j'ai frappé droit au crime mon entraîneur c'est Abdel Crime
Mais jamais se mettre à table et plaider non coupable
j'ai rien vu rien entendu, je ne suis pas responsable, si je suis
c'est qu'il y a la baraka et que j'ai une carapace contre ton mauvais oeil
ENFOIRE DE TA RACE!!!

Refrain:
Je viens de loin et vu mon teint, je dois faire les choses bien mais
qui peut me stopper ??
Renier mon identité je peux pas essayer mais qui peut me stopper ??
Je viens de loin et vu mon teint, je dois faire les choses bien mais
qui peut me stopper ??
Renier mon identité je peux pas essayer mais qui peut me stopper ??

Encore un de ces petits rebeu personne ne peut les stopper personne à
part le bon dieu dar al bida
Encore un de ces petits rebeu personne ne peut les stopper personne à
part le bon dieu Yeah Yeah
Encore un de ces petits rebeu personne ne peut les stopper personne à
part le bon dieu La Fouine
Encore un de ces petits rebeu Encore un de ce petits rebeu Encore un de
ces petits rebeus
Non je dois rien a personne quand je donne ca vient du coeur
Personne était là quand maman pointait au resto du Coeur
Personne était là quand les huissiers défonçaient ma porte quand les
temps était durs et que la pauvreté portait ma force
Personne était là pétage de plomb tout seul à Oni
Quand je suppliais un peu de tabac ****** de bâtard d'Oxi
Personne était là à part le bon dieu et mes anges, à part la famille, à
part quelque amis qui savent que

Refrain:
Je viens de loin et vu mon teint, je dois faire les choses bien mais
qui peut me stopper ??
Renier mon identité je peux pas essayer mais qui peut me stopper ??
Je viens de loin et vu mon teint, je dois faire les choses bien mais
qui peut me stopper ??
Renier mon identité je peux pas essayer mais qui peut me stopper ?
 
Il faudra que tu sois douce
Et solitaire aussi
Il te faudra gagner pouce à pouce
Les oublis de la vie
Oh, tu seras jamais la reine du bal
Vers qui se tournent les yeux éblouis
Pour que tu sois belle, il faudra que tu le deviennes
Puisque tu n'es pas née jolie

Il faudra que tu apprennes
A perdre, à encaisser
Tout ce que le sort ne t'a pas donné
Tu le prendras toi-même
Oh, rien ne sera jamais facile
Il y aura des moments maudits
Oui, mais chaque victoire ne sera que la tienne
Et toi seule en sauras le prix

C'est ta chance, le cadeau de ta naissance
Y a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance
Qui te lance et te soutient
C'est ta chance, ton appétit, ton essence
La blessure où tu viendras puiser la force et l'impertinence
Qui t'avance un peu plus loin

Toi, t'es pas très catholique
Et t'as une drôle de peau
Chez toi, les fées soi-disant magiques
Ont loupé ton berceau
Oh, tu seras jamais notaire
Pas de privilège hérité
Et si t'as pas les papiers pour être fonctionnaire
Tout seul, apprends à fonctionner

C'est ta chance, ta force, ta dissonance
Faudra remplacer tous les "pas de chance" par de l'intelligence
C'est ta chance, pas le choix
C'est ta chance, ta source, ta dissidence
Toujours prouver deux fois plus que les autres assoupis d'evidence
Ta puissance naîtra là

C'est ta chance, le cadeau de ta naissance
Y a tant d'envies, tant de rêves qui naissent d'une vraie souffrance
Qui te lance et te soutient
C'est ta chance, ton appétit, ton essence
La blessure où ti viendras puiser la force et l'impertinence
Qui t'avance un peu plus loin
 
Idiot qui ne comprend pas,
La légende qui comme ça
Dis qu'une gitane implora
La lune jusqu'au levé du jour.
Pleurant elle demandait,
Un gitan qui voudrait
L'épouser par amour...

''Tu auras ton homme,
Femme brune''
Du ciel, répondit
La pleine lune,
''Mais il faudra donner,
Ton enfant le premier
Dès qu'il te sera né...''
Celle qui pour un homme,
Son enfant immole,
Bien peu l'auraient aimée

REFRAIN:
Lune tu veux être mère,
Tu ne trouves pas l'amour
Qui exhausse ta prière
Dis moi lune d'argent,
Toi qui n'as pas de bras,
Comment bercer l'enfant ?
Ah...aahhh...
Hijo de la luna.

D'un gitan cannelle,
Naquit l'enfant,
Tout comme l'hermine
Il était blanc..
Cas prunelles grises
Pas couleur olive,
Fils albinos de lune.

''Maudit sois-tu bâtard,
T'es le fils d'un gadjo,
T'es le fils d'un blafard''

REFRAIN

Le gitan se croiant déshonoré,
Couteau en main,
Sa femme alla trouver...
''L'enfant n'est pas de moi !
Tu m'as trompé je vois !''
A mort il la blessa.

Et l'enfant dans ses bras,
La colline il monta,
Là-haut, l'abandonna...

REFRAIN

Et les soirs où l'enfant
Joue et sourit,
De joie aussi,
La lune s'arrondit...
Et lorsque l'enfant pleure,
Elle décroit
Pour lui faire un berceau de lumière...

Et lorsque l'enfant pleure
Elle décroit,
Pour lui faire un berceau de lumière...
 
Donnez moi une suite au Ritz, je n'en veux pas !

Des bijoux de chez CHANEL, je n'en veux pas !
Donnez moi une limousine, j'en ferais quoi ? papalapapapala
Offrez moi du personnel, j'en ferais quoi ?
Un manoir a Neufchatel, ce n'est pas pour moi.
Offrez moi la Tour Eiffel, j'en ferais quoi ? papalapapapala


Je Veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, ce n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, moi j'veux crever la main sur le coeur papalapapapala allons ensemble, découvrir ma liberté, oubliez donc tous vos clichés, bienvenue dans ma réalité.

J'en ai marre de vos bonnes manières, c'est trop pour moi !
Moi je mange avec les mains et j'suis comme ça !
J'parle fort et je suis franche, excusez moi !
Finie l'hypocrisie moi j'me casse de là !
J'en ai marre des langues de bois !
Regardez moi, toute manière j'vous en veux pas et j'suis comme çaaaaaaa (j'suis comme çaaa) papalapapapala


Je Veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, ce n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, moi j'veux crever la main sur le coeur papalapapapala Allons ensemble découvrir ma liberté, oubliez donc tous vos clichés, bienvenue dans ma réalité !
 
la justice dans le monde depuis le départ
l'homme blanc à haït son frère renoi
l'argent nous divise et la haine nous sépare
contrée sauvage où l'amour s'égarde
ils ont trouvé la faille faut la guerre pour du pétrole
world trade center c'est le pactole
illuminati négros nazis grands profits et démocratie
démographie galle aux portes
quand la chine se réveille je l'éventre
vite vite vite comme au darfour
muslim contre muslim au carrefour
ca me fait mal comme les chiites
et les sunnites
et toutes ces jeunes aussi d'humanitaires en afrique
devant la mosquée rouge au pakistan
mes fidèles ouvrent le feu sur les mécréants
le pape roule sur l'or au vatican
ils s'étonnent qu'on devienne des talibans



Négro nique l'amérique et tout ce qui va avec
ils veulent dominer le monde je le jure sur la mecque
mais hante mes lignes essaye de lire ma peine
ils veulent juste me pendre comme saddam hussein

le 11 septembre les tours de satan s'écroulent
sous l'effet d'émirs émigrants
l'amérique est parano elle nous regarde
oncle sam nous écoute quand on bavarde
à boucrayie guantanamo mes frères sont parqués
comme des animaux
devant le maquis des hezbollahs où la hama sur
la bande de gaza
sisi chacal creuse des tunnels
fais passer la nourriture est au pluriel
kalashnikovs de quoi résister
face aux colons devant la mosquée
al aksah wallah hall hakbar
et puisse dieu nous protéger de tous ces barbares


vie de dakar trappe de cauchemar
chasser les français de la côte d'ivoire
démolir pour reconstruire l'afrique
faire couler le sang jusqu'en amérique
la tour totale elf gabon et vers sans bolorés
pour moi n'est qu'un colon
rdc pour les mourres aux quivous
depuis capilla du cycle sassou
a exploité dans les rues de brazza
cobra boyz contre ninjas
pour de l'or noir enfant soldat
l'arme du soleil sonne le réveil
et maman 15 gosses faut de l'oseille
nos propres enfants ils veulent adopter
fils de **** mother fuck l'arche de noé
 
L'encre coule, le sang se répand
la feuille buvard
Absorbe l'émotion, sac d'image dans ma mémoire
Je parle de ce que mes proches vivent et de ce que je vois
Des mecs coulés par le désespoir qui partent à la dérive

Des mecs qui pour 20.000 de shit se déchirent
Je parle du quotidien, écoute bien mes phrases font pas rire
Rire, sourire, certains l'ont perdu je pense à Momo
Qui m'a dit à plus jamais, je ne l'ai revu

Tenter le diable pour sortir de la galère, t'as gagné frère
Mais c'est toujours la misère pour ce qui pousse derrière
Pousse pousser au milieu d'un champs de béton
Grandir dans un parking et voir les grands faire rentrer les ronds

La pauvreté, ça fait gamberger en deux temps trois mouvements
On coupe, on compresse, on découpe, on emballe, on vend
A tour de bras, on fait rentrer l'argent du crack
Ouais, c'est ça la vie, et parle pas de rmi ici ici ici

Ici, le rêve des jeunes c'est la Golf gti, survet' Tachini
Tomber les femmes à l'aise comme many
Sur Scarface, je suis comme tout le monde je délire bien
Dieu merci, j'ai grandis, je suis plus malin, lui il crève à la fin

La fin, la faim, la faim justifie les moyens, 4, 5 coups malsains
Et on tient jusqu'à demain, après on verra bien
On marche dans l'ombre du malin du soir au matin
Tapis dans un coin, couteau à la main, bandit de grand chemin

Chemin, chemin, y'en a pas deux pour être un dieu
Frapper comme une enclume, pas tomber les yeux, l'envieux en veut
Une route pour y entrer deux pour s'en sortir, 3/4 cuir
Réussir, s'évanouir, devenir un souvenir

Souvenir être si jeune, avoir plein le répertoire
Des gars rayés de la carte qu'on efface comme un tableau tchpaou!
c'est le noir
Croire en qui, en quoi, les mecs sont tous des mirroirs
Vont dans le même sens, veulent s'en mettre plein les tirroirs

Tirroir, on y passe notre vie, on y finit avant de connaître l'enfer
Sur terre, on construit son paradis
Fiction, désillusion trop forte, sors le chichon
La réalité tape trop dure, besoin d'évasion

Evasion, évasion, effort d'imagination, ici tout est gris
Les murs, les esprits, les rats la nuit
On veut s'échapper de la prison, une aiguille passe, on passe à l'action
Fausse diversion, un jour tu pètes les plombs
 
Les plombs, certains chanceux en ont dans la cervelle
D'autres se les envoient pour une poignée de biftons, guerre fraternelle
Les armes poussent comme la mauvaise herbe
L'image du gangster se propage comme la gangrène sème ses graines

Graines, graines, graine de délinquant qu'espérez-vous? Tous jeunes
On leur apprend que rien ne fait un homme à part les francs
Au franc tireur discret au groupe organisé, la racine devient champs
Trop grand, impossible a arrêté

Arrêté, poisseux au départ, chanceux à la sortie
On prend trois mois, le bruit court, la réputation grandit
Les barreaux font plus peur, c'est la routine, vulgaire épine
Fine esquisse à l'encre de Chine, figurine qui parfois s'anime

S'anime, anime animé d'une furieuse envie de monnaie
Le noir tombe, qu'importe le temps qu'il fait, on jette les dés, faut flamber
Perdre et gagner, rentrer avec quelques papiers en plus
Ca aidera, personne demandera d'où ils sont tombés

Tomber ou pas, pour tout, pour rien on prend le risque, pas grave cousin
De toute façon dans les deux cas, on s'en sort bien
Vivre comme un chien ou un prince, y'a pas photo
On fait un choix, fait griller le gigot, brillent les joyaux

Joyaux, un rêve, plein les poches mais la cible est loin, la flèche
Ricoche, le diable rajoute une encoche trop moche les mecs cochent
Leur propre case, décoche pour du cash, j'entends les cloches,
les coups de pioche
Creuser un trou, c'est trop fastoche

Fastoche, facile le blouson du bourgeois docile des mêmes la hantise
Et porcelaine dans le pare-brise
Tchac! le rasoir sur le sac à main, par ici les talbins
Ca c'est toute la journée, lendemain, après lendemain

Lendemain? C'est pas le problème, on vit au jour le jour
On n'a pas le temps ou on perd de l'argent, les autres le prennent
Demain, c'est loin, on n'est pas pressé, au fur et à mesure
On avance en surveillant nos fesses pour parler au futur

Futur, le futur ne changera pas grand-chose, les générations prochaines
Seront pires que nous, leur vie sera plus morose
Notre avenir, c'est la minute d'après le but, anticiper
Prévenir avant de se faire clouer

Clouer, clouer sur un banc rien d'autre à faire, on boit de la bière
On siffle les gazières qui n'ont pas de frère
Les murs nous tiennent comme du papier tue-mouches
On est là, jamais on s'en sortira, Satan nous tient avec sa fourche
 
Fourche, enfourcher les risques seconde après seconde
Chaque occasion est une pierre de plus ajoutée à nos frondes
Contre leurs lasers, certains désespèrent, beaucoup touchent terre
Les obstinés refusent le combat suicidaire

Cidaire, sidérés, les dieux regardent, l'humain se diriger vers le mauvais
Côté de l'éternité d'un pas décidé
Préfèreront rôder en bas en haut, on va s'emmerder
Y'a qu'ici que les anges vendent la fumée

Fumée, encore une bouffée, le voile est tombé
La tête sur l'oreiller, la ***** un instant estompée
Par la fenêtre, un cri fait son entrée, un homme se fait braquer
Un enfant se fait serrer, pour une Cartier menotté

Menotté, pieds et poings liés par la fatalité
Prisonnier du donjon, le destin est le geôlier
Le teurf l'arène on a grandi avec les jeux
Gladiateur courageux, mais la vie est coriace, on lutte comme on peut

Dans les constructions élevées
Incompréhension, bandes de gosses soi-disant mal élevés
Frictions, excitation, patrouilles de civils
Trouille inutile, légendes et mythes débiles

Haschich au kilo, poètes armés de stylo
Réserves de créativité, hangars, silos
Ca file au bloc 20, pack de Heineken dans les mains
Oublier en tirant sur un gros joint


Princesses d'Afrique, fille mère, plastique
Plein de colle, raclo à la masse lunatique
Economie parallèle, équipe dure comme un roc
Petits Don qui contrôlent grave leurs spots

On pète la Veuve Cliquot, parqués comme à Mexico
Horizons cimentés, pickpockets, toxicos
Personnes honnêtes ignorées, superflics, Zorros
Politiciens et journalistes en visite au zoo

Musulmans respectueux, pères de famille humbles
Baffles qui blastent la musique de la jungle
Entrées dévastées, carcasses de tires éclatées
Nuée de gosses qui viennent gratter

Lumières oranges qui s'allument, cheminées qui fument
Parties de foot improvisées sur le bitume
Golf, VR6, pneus qui crissent
Silence brisé par les sirènes de police

Polos Façonnable, survêtements minables
Mères aux traits de caractère admirables
Chichon bidon, histoires de prison
Stupides divisions, amas de tisons

Clichés d'Orient, cuisine au piment
Jolis noms d'arbres pour des bâtiments dans la forêt de ciment
Désert du midi, soleil écrasant
Vie la nuit, pendant le mois de Rhamadhan

Pas de distractions, se créer un peu d'action
Jeu de dés, de contrée, paris d'argent, méchante attraction
Rires ininterrompus, arrestations impromptues
Maires d'arrondissement corrompus

Marcher sur les seringues usagées, rêver de voyager
Autoradios en affaire, lot de chaînes arrachées
Bougre sans retour, psychopathe sans pitié
Meilleurs liens d'amitié qu'un type puisse trouver

Génies du sport faisant leurs classes sur les terrains vagues
Nouvelles blagues, terribles techniques de drague
Individualités qui craquent parce que stressées
Personne ne bouge, personne ne sera blessé
 
Vapeur d'éther, d'eau écarlate, d'alcool
Fourgon de la Brink's maté comme le pactole
C'est pas drôle, le chien mord enfermé dans la cage
Bave de rage, les barreaux grimpent au deuxième étage

Dealer du hashich, c'est sage si tu veux sortir la femme
Si tu plonges, la ferme, pas drame
Mais l'école est pas loin, les ennuis non plus
Ca commence par des tapes au ***, ça finit par des gardes à vues

Regarde la rue, ce qui change? Y'a que les saisons
Tu baves du béton, crache du béton, chie du béton
Te bas pour du laiton, est-ce que ça rapporte
Regrette pas les biftons quand la bac frappe à la porte

Trois couleurs sur les affiches nous traitent comme des bordilles
C'est pas Manille ok, mais les cigarettes se torpillent
Coupable innocent, ça parle cash, de pour cent
Oeil pour oeil, bouche pour dent, c'est stressant

Très tôt, c'est déjà la famille dehors, la bande à Kader
Va niquer ta mère, la ***** au ***, ils parlent déjà de travers
Pas facile de parler d'amour, travail à l'usine
Les belles gazelles se brisent l'échine dans les cuisines

Les élus ressassent rénovation ça rassure
Mais c'est toujours la même *****, derrière la dernière couche
De peinture, feu les rêves gisent enterrés dans la cour
A douze ans conduire, mourir, finir comme Tupac Shakur

Mater les photos, majeur aujourd'hui, poto
Pas mal d'amis se sont déjà tués en moto
Une fois tu gagnes, mille fois tu perds, le futur c'est un loto
Pour ce, je dédie mes textes en qualité d'ex-voto, mec
 
Ici t'es jugé à la réputation forte
Manque-toi et tous les jours les bougres pissent sur ta porte
C'est le tarif minimum et gaffe
Ceux qui pèsent transforment le secteur en oppidum

Gelé, l'ambiance s'électrise, y'a plein de places assises
Béton figé fait office de froide banquise
Les gosses veulent sortir, les "non" tombent comme des massues
Les artistes de mon ***, pompent les subventions dsu

Tant d'énergie perdue pour des préjugés indus
Les décideurs financiers plein de ***** dans la vue
En attendant, les espoirs foirent, capotent, certains rappent
Les pierres partent, les caisses volées dérapent

C'est le bordel au lycée, dans les couloirs on ouvre les extincteurs
Le quartier devient le terrain de chasse des inspecteurs
Le dos a un oeil car les eaux sont truffées d'éceuils
Receuille le blé, on joue aux dés dans un sombre cerceuil

C'est trop, les potos chient sur le profil Roméo
Un tchoc de popo, faire les fils et un bon rodéo
La vie est dure, si on veut du rêve
Ils mettent du pneu dans le shit et te vendent ça Ramsellef

Tu me diras "ça va, c'est pas trop"
Mais pour du tcherno, un hamidou quand on a rien, c'est chaud
Je sais de quoi je parle, moi, le bâtard
J'ai dû fêter mes vingt ans avec trois bouteilles de Valstar

Le spot bout ce soir qui est le King
D'entrée, les murs sont réservés comme des places de parking
Mais qui peut comprendre la mène pleine
Qu'un type à bout frappe sec poussé par la haine

Et qu'on ne naît pas programmé pour faire un foin
Je pense pas à demain, parce que demain c'est loin.
 
"La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !"

Baudelaire, Les Fleurs du Mal

J'adore tellement ce poème.
 
"La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !"

Baudelaire, Les Fleurs du Mal

J'adore tellement ce poème.

J'aime beaucoup Baudelaire moi aussi ^^
 
femme et homme, quelle complémentarité?

L'Homme est comme un coquillage et la femme est comme une perle
Il n'y a aucune égalité entre un coquillage et une perle

Mais un coquillage sans perle n'a aucune valeur
Et une perle ne peut exister sans coquillage

...Etre amoureux n'empêche pas d'être pieux
Etre religieux aide à être heureux...... ♥
 
Tu n'étais plus qu'à quelques mètres. Tu avais une mine de papier, tu pleurais, moi aussi. Nous nous approchâmes de la grille, si forts de cet instant tant attendu qu'aucun de nous ne se souciant du bâton qui guettait. Nos mains se joignirent à travers les barreaux, nos doigts enlacés, je collai mon visage à la grille et ta bouche se posa sur la mienne. Je t'ai dit 'je t'aime' dans la cantine d'une prison chinoise, tu as murmuré que tu m'aimais aussi. Et puis tu m'as demandé ce que je faisait là. Je venais te libérer. 'Depuis l'intérieur de la prison ?' m'as-tu répondu. Il est vrai que, sous l'empire de l'émotion, je n'avais pas réfléchi à ce détail. Je n'ai pas eu le temps d'y penser, un coup derrière la cuisse me fit plier les genoux, un second sur le reins me plaqua au sol. On t'emmena de force, tu hurlais mon nom ; on m'emmena, j'hurlais le tien.

Marc lévy, La première nuit...
 
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