Les Etats-Unis suspectent des entreprises chinoises d'aider l'Iran à améliorer sa technologie en matière de missiles et à développer des armes nucléaires, et ont demandé au gouvernement de Pékin de les en empêcher, rapporte dimanche soir le Washington Post. Le quotidien, citant un haut responsable américain anonyme, indique que cette requête a été transmise lors d'une visite à Pékin, en septembre, d'une délégation américaine menée par le conseiller spécial du département d'Etat pour la non-prolifération et le contrôle des armements, Robert Einhorn.
Ce dernier a communiqué à ses homologues chinois une "liste importante" d'entreprises et de banques que Washington soupçonne de violer les sanctions de l'ONU contre Téhéran, sans autorisation du gouvernement chinois, selon l'article du Post. Les services de renseignement américains pensent que plusieurs entreprises chinoises ont fourni aux programmes militaires iraniens des technologies et des équipements interdits, des transactions financées par des banques chinoises, poursuit le journal. La plupart des transactions concernent le programme iranien de missiles, précise le quotidien.
UNE SÉRIE DE MATÉRIAUX SENSIBLES
Il cite un haut responsable d'une agence de renseignement occidentale, selon lequel des firmes chinoises ont vendu de la fibre de carbone haut de gamme à l'Iran pour l'aider à construire de meilleures centrifugeuses, utilisées pour enrichir l'uranium. En 2008, par exemple, l'Iran a obtenu d'une entreprise chinoise 108 manomètres, des pièces essentielles pour le fonctionnement d'une centrifugeuse, selon le Post.
Un an plus tôt une petite entreprise de la cité portuaire chinoise de Dalian a fourni à l'Iran une série de matériaux sensibles, telles que du graphite, du cupro-tungstène, de la poudre de tungstène, des alliages d'aluminium à haute résistance et du fer à haute résistance, là encore pour son programme nucléaire. Cette entreprise est soupçonnée d'avoir été payée par l'Iran via des banques américaines, affirme aussi le quotidien. "Mon gouvernement va enquêter sur les questions soulevées par la partie américaine", a déclaré au Post un porte-parole de l'ambassade de Chine à Washington.
Le Monde 18.10.10
Ce dernier a communiqué à ses homologues chinois une "liste importante" d'entreprises et de banques que Washington soupçonne de violer les sanctions de l'ONU contre Téhéran, sans autorisation du gouvernement chinois, selon l'article du Post. Les services de renseignement américains pensent que plusieurs entreprises chinoises ont fourni aux programmes militaires iraniens des technologies et des équipements interdits, des transactions financées par des banques chinoises, poursuit le journal. La plupart des transactions concernent le programme iranien de missiles, précise le quotidien.
UNE SÉRIE DE MATÉRIAUX SENSIBLES
Il cite un haut responsable d'une agence de renseignement occidentale, selon lequel des firmes chinoises ont vendu de la fibre de carbone haut de gamme à l'Iran pour l'aider à construire de meilleures centrifugeuses, utilisées pour enrichir l'uranium. En 2008, par exemple, l'Iran a obtenu d'une entreprise chinoise 108 manomètres, des pièces essentielles pour le fonctionnement d'une centrifugeuse, selon le Post.
Un an plus tôt une petite entreprise de la cité portuaire chinoise de Dalian a fourni à l'Iran une série de matériaux sensibles, telles que du graphite, du cupro-tungstène, de la poudre de tungstène, des alliages d'aluminium à haute résistance et du fer à haute résistance, là encore pour son programme nucléaire. Cette entreprise est soupçonnée d'avoir été payée par l'Iran via des banques américaines, affirme aussi le quotidien. "Mon gouvernement va enquêter sur les questions soulevées par la partie américaine", a déclaré au Post un porte-parole de l'ambassade de Chine à Washington.
Le Monde 18.10.10