Who’s next ? L’ Algérie entre soupçons et menaces

Samedi 10 Décembre 2011

Comme la Libye, l’Algérie est un pays riche en pétrole et en gaz dont les revenus sont très mal répartis. Il n’est pas difficile dans ce cas de se servir du peuple comme levier de changement du régime en place et le rôle grandissant du Qatar auprès de certains opposants algériens en exil, notamment les réseaux de l’ex-FIS, suscite beaucoup d’inquiétude.

Parmi les grandes figures de cette opposition, Abassi Madani qui vit au Qatar, qui fait partie du cercle des responsables islamistes maghrébins régulièrement reçus par l’émir. Madani a tissé des relations très fortes avec le CNT libyen, d’où peut-être la persistance des tensions entre Alger et le CNT. Annoncée début octobre, la visite d’une délégation libyenne à Alger n’a toujours pas eu lieu.

Autre hôte du Qatar, Saad Djebbar, opposant et avocat personnel de l’émir du Qatar, intervient régulièrement sur la chaîne Al Jazeerah pour commenter les événements au Maghreb et en Algérie.

Les Algériens soupçonnent aussi le Qatar de vouloir financer une chaîne de télévision qui pourrait être lancée par des opposants dont Oussama Madani, un des fils de Abassi Madani à Londres, ceux-là même qui ont quitté l'Algérie pour l'Allemagne au début des années 1990, laissant les Algériens s'entretuer. La récente sortie médiatique du numéro un du FIS dissous qui, à partir de Doha au Qatar, annonce à qui veut bien l'entendre qu'il envisage d'ester l'Algérie devant des instances judiciaires internationales pour ne pas avoir accepté le retour, sur la scène politique nationale, de son parti politique.

Pour bien comprendre tout ce remue-ménage, il est utile de noter que cela intervient au moment où l'Assemblée populaire nationale Algérienne (APN) a cautionné la nouvelle loi sur les partis politiques, fermant définitivement les portes au retour de l'ex-FIS. Qui veut imposer le retour forcé du FIS dissous en Algérie ?

Même si Alger tente de calmer le jeu et évite toute confrontation avec Doha, le Qatar joue clairement la révolution en Algérie. Les menaces adressées par Jassem Ben Jabr Al Thani à son homologue algérien lors du vote pour la suspension de l’adhésion de la Syrie à la Ligue arabe : «Ne défendez pas trop la Syrie car quand votre tour arrivera, vous aurez certainement besoin de nous», ne laissent planer aucun doute à ce propos.

« Pour l’émir, le changement en Algérie, comme dans les autres pays du Maghreb, passe par les islamistes modérés », explique un connaisseur de la politique arabe. C’est peut-être le message que Ghannouchi qui occupe le poste de vice-président de la Ligue mondiale des ulémas musulmans et dont l’influence sur les partis islamistes dans le monde arabo-musulman est considérable, est allé passer à ses amis d’Alger. On ignore pour le moment le rôle de l’émirat qatari dans cette nouvelle initiative diplomatique mais le leader d’Ennahdha a été reçu à Alger avec les honneurs d’un Chef d’Etat.


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http://www.alterinfo.net/Les-peregrinations-Qataries-en-Afrique-du-Nord_a67767.html
 
il n'y aura pas de révolution en Algérie, les algériens ne sont pas naifs

les algériens ont horreur que des étrangers leurs dictent ce qu'ils doivent faire

les islamistes algériens sont devenu nationalistes tellement ils savent qu'au début des années 90 beaucoup ont été manipulés par le wahhabisme ( alors qu'en fait derrière ça le roi d'Arabie Saoudite voulait faire plier ce pays)

les algériens ont beaucoup appris de la guerre civile des années 90 il n'y aura pas d'inssuréction violente

même les touaregs algériens ne tombent pas dans le piège, ils sont nationaliste, pourtant à plusieurs reprises dans les années 90 était début des années 2000 ont à essayer d'orchestrer un mouvement de révolte à partir de l'étranger pour espérer voir une Algérie se décomposer à la Yougoslavie

comme l'ont dit les diplomates français : "l'Algérie va être un gros morceau qui va nous gêner à l'avenir" :D
 
avec une petite agitation de réseaux et une menace de réveler la liste de l'immobilier parisien des généraux et des rétrocommisions d'AVENTIS et l'ANP voit son d'Etat Major se réunir dans un hôtel particulier du XVI ême.
 
Les gens qui pensent que Madani sera de retour en algérie n'ont rien compris à ce pays ^^
on sait bien que ce pays est anti démocratique déja qu'il méprise ses citoyens alors les opposants....

un peu de courage vous etes les seuls a pas bouger pourtant vous etes ceux qui ont le plus de raison de le faire dans le monde arabe !
 
les quatari, je sais pas pour qu'ils se prennent mais ils peuvent garder leur système politique d’arriéré chez eux, ils se le racontent avec leur pétrole et leur chaine de me*de, ils veulent absolument avoir une influence sur l'afrique du nord...on se croirait au temps des califes, calife à la place du calife
 
on sait bien que ce pays est anti démocratique déja qu'il méprise ses citoyens alors les opposants....

un peu de courage vous etes les seuls a pas bouger pourtant vous etes ceux qui ont le plus de raison de le faire dans le monde arabe !


pourtant vous avez bougé,ils vous ont mis un guignole en guise de premier ministre,aalors que c'est de paris qu'on tire les ficelles pour le maroc
 
on sait bien que ce pays est anti démocratique déja qu'il méprise ses citoyens alors les opposants....

un peu de courage vous etes les seuls a pas bouger pourtant vous etes ceux qui ont le plus de raison de le faire dans le monde arabe !


Parce que ton bled n'est pas anti démocratique,il a fallu un printemps arabe et une tentative du mouvement du 20 février et la répression qui a suivie pour que le roi se bouge et anticipe,par peur que la révolte lui arrive dessus.


Le balai il et dans le placard si tu veux balayer devant ta porte. :)
 
Samedi 10 Décembre 2011

Comme la Libye, l’Algérie est un pays riche en pétrole et en gaz dont les revenus sont très mal répartis. Il n’est pas difficile dans ce cas de se servir du peuple comme levier de changement du régime en place et le rôle grandissant du Qatar auprès de certains opposants algériens en exil, notamment les réseaux de l’ex-FIS, suscite beaucoup d’inquiétude.

Parmi les grandes figures de cette opposition, Abassi Madani qui vit au Qatar, qui fait partie du cercle des responsables islamistes maghrébins régulièrement reçus par l’émir. Madani a tissé des relations très fortes avec le CNT libyen, d’où peut-être la persistance des tensions entre Alger et le CNT. Annoncée début octobre, la visite d’une délégation libyenne à Alger n’a toujours pas eu lieu.

Autre hôte du Qatar, Saad Djebbar, opposant et avocat personnel de l’émir du Qatar, intervient régulièrement sur la chaîne Al Jazeerah pour commenter les événements au Maghreb et en Algérie.

Les Algériens soupçonnent aussi le Qatar de vouloir financer une chaîne de télévision qui pourrait être lancée par des opposants dont Oussama Madani, un des fils de Abassi Madani à Londres, ceux-là même qui ont quitté l'Algérie pour l'Allemagne au début des années 1990, laissant les Algériens s'entretuer. La récente sortie médiatique du numéro un du FIS dissous qui, à partir de Doha au Qatar, annonce à qui veut bien l'entendre qu'il envisage d'ester l'Algérie devant des instances judiciaires internationales pour ne pas avoir accepté le retour, sur la scène politique nationale, de son parti politique.

Pour bien comprendre tout ce remue-ménage, il est utile de noter que cela intervient au moment où l'Assemblée populaire nationale Algérienne (APN) a cautionné la nouvelle loi sur les partis politiques, fermant définitivement les portes au retour de l'ex-FIS. Qui veut imposer le retour forcé du FIS dissous en Algérie ?

Même si Alger tente de calmer le jeu et évite toute confrontation avec Doha, le Qatar joue clairement la révolution en Algérie. Les menaces adressées par Jassem Ben Jabr Al Thani à son homologue algérien lors du vote pour la suspension de l’adhésion de la Syrie à la Ligue arabe : «Ne défendez pas trop la Syrie car quand votre tour arrivera, vous aurez certainement besoin de nous», ne laissent planer aucun doute à ce propos.

« Pour l’émir, le changement en Algérie, comme dans les autres pays du Maghreb, passe par les islamistes modérés », explique un connaisseur de la politique arabe. C’est peut-être le message que Ghannouchi qui occupe le poste de vice-président de la Ligue mondiale des ulémas musulmans et dont l’influence sur les partis islamistes dans le monde arabo-musulman est considérable, est allé passer à ses amis d’Alger. On ignore pour le moment le rôle de l’émirat qatari dans cette nouvelle initiative diplomatique mais le leader d’Ennahdha a été reçu à Alger avec les honneurs d’un Chef d’Etat.


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http://www.alterinfo.net/Les-peregrinations-Qataries-en-Afrique-du-Nord_a67767.html



10ANS ça suffit
je pense que les algeriens sauront les manipulations en cours
les dormants attendent dans un oasis alors grande vigilance
pour tous
 
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