Le site WikiLeaks semble sapprêter à publier des centaines de milliers de rapports du renseignement amassés depuis linvasion de lIrak en 2003, ce qui représenterait, au grand dam du Pentagone, la plus énorme fuite de documents classés secret-défense jamais vue dans lhistoire des Etats-Unis.
Lorganisation a annoncé jeudi sur son compte Twitter quune grande conférence de presse de WikiLeaks (était) prévue en Europe".
En attendant, une équipe dune centaine danalystes de tous les services de larmée américaine, placée sous la direction de lAgence du renseignement militaire (Defense Intelligence Agency, DIA), passe au peigne fin les documents provenant dIrak qui pourraient être révélés au public.
Les analystes de ce Groupe de travail pour létude des renseignements (Information Review Task Force), comme il a été baptisé, tentent notamment dextraire les noms et autres informations qui pourraient être particulièrement sensibles, selon des responsables.
Le Groupe de travail a transmis au Commandement central américain certains des noms dIrakiens et alliés ainsi que dautres informations susceptibles selon eux dêtre publiés et qui pourraient représenter un danger, daprès des responsables. Ces derniers soulignent que cette fois, ils peuvent prendre les devants, contrairement à ce qui sest passé avec la publication en juillet dernier par WikiLeaks de quelque 77.000 documents classés secret-défense sur lAfghanistan.
Lors de la précédente fuite, larmée américaine avait accusé le site Web de se montrer irresponsable, mais lAssociated Press sest procuré une lettre du Pentagone constatant quaucune source ou bureau navait été compromis par cette mise en ligne.
Bien que les autorités américaines estiment que ces fuites pourraient nuire gravement aux intérêts américains en matière de sécurité, la lettre suggère que certaines des pires craintes du gouvernement concernant les documents publiés en juillet par WikiLeaks ne se sont pas concrétisés à ce jour.
Le ministre de la Défense, Robert Gates, a fait état de ces conclusions dans une lettre datée du 16 août au sénateur Carl Levin, président de la commission sénatoriale des armées, qui a demandé un rapport du Pentagone.
URL de la source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101022.FAP9919/wi (...)
Après des semaines de suspense, le site spécialisé dans le renseignement a commencé à diffuser des documents confidentiels qui mettent en évidence des crimes de guerre perpétrés pendant le conflit en Irak.
La coalition internationale a torturé des prisonniers irakiens et fermé les yeux sur des exactions commises par les forces irakiennes, a affirmé vendredi 22 octobre le site Wikileaks, en publiant près de 400.000 documents secrets de l'armée américaine sur la guerre en Irak.
Lorganisation a annoncé jeudi sur son compte Twitter quune grande conférence de presse de WikiLeaks (était) prévue en Europe".
En attendant, une équipe dune centaine danalystes de tous les services de larmée américaine, placée sous la direction de lAgence du renseignement militaire (Defense Intelligence Agency, DIA), passe au peigne fin les documents provenant dIrak qui pourraient être révélés au public.
Les analystes de ce Groupe de travail pour létude des renseignements (Information Review Task Force), comme il a été baptisé, tentent notamment dextraire les noms et autres informations qui pourraient être particulièrement sensibles, selon des responsables.
Le Groupe de travail a transmis au Commandement central américain certains des noms dIrakiens et alliés ainsi que dautres informations susceptibles selon eux dêtre publiés et qui pourraient représenter un danger, daprès des responsables. Ces derniers soulignent que cette fois, ils peuvent prendre les devants, contrairement à ce qui sest passé avec la publication en juillet dernier par WikiLeaks de quelque 77.000 documents classés secret-défense sur lAfghanistan.
Lors de la précédente fuite, larmée américaine avait accusé le site Web de se montrer irresponsable, mais lAssociated Press sest procuré une lettre du Pentagone constatant quaucune source ou bureau navait été compromis par cette mise en ligne.
Bien que les autorités américaines estiment que ces fuites pourraient nuire gravement aux intérêts américains en matière de sécurité, la lettre suggère que certaines des pires craintes du gouvernement concernant les documents publiés en juillet par WikiLeaks ne se sont pas concrétisés à ce jour.
Le ministre de la Défense, Robert Gates, a fait état de ces conclusions dans une lettre datée du 16 août au sénateur Carl Levin, président de la commission sénatoriale des armées, qui a demandé un rapport du Pentagone.
URL de la source : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20101022.FAP9919/wi (...)
Après des semaines de suspense, le site spécialisé dans le renseignement a commencé à diffuser des documents confidentiels qui mettent en évidence des crimes de guerre perpétrés pendant le conflit en Irak.
La coalition internationale a torturé des prisonniers irakiens et fermé les yeux sur des exactions commises par les forces irakiennes, a affirmé vendredi 22 octobre le site Wikileaks, en publiant près de 400.000 documents secrets de l'armée américaine sur la guerre en Irak.