Tazana
VIB
ADEN (Yémen) Des hommes armés ont enlevé mardi une Française d'origine marocaine, employée de la Croix-Rouge, son interprète et leur chauffeur, tous deux Yéménites, dans le sud du Yémen, a indiqué à l'AFP un responsable des services de sécurité.
Dans un premier temps, cette source et un responsable local avaient fait état du rapt des deux étrangers, dont la Française, et de leur chauffeur.
Au moment de son rapt en début d'après-midi, la Française circulait avec les deux Yéménites à bord d'un véhicule du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la province de Lahj, ont indiqué les deux responsables.
Les occupants du véhicule se rendaient dans un camp de déplacés, originaires de la province voisine d'Abyane, un fief d'Al-Qaïda où le réseau extrémiste contrôle Zinjibar, son chef-lieu, et plusieurs villages de la province, selon le responsable des services de sécurité.
"Les ravisseurs, recherchés par la justice, réclament la libération de l'un des leurs, détenu par les autorités pour une affaire de droit commun", a indiqué le responsable des services de sécurité.
Mais une source proche des ravisseurs a affirmé qu'ils entendaient, par ce rapt, "obtenir la libération de deux membres du Mouvement sudiste", un groupe séparatiste.
"Les deux activistes, Walid al-Soufi et Tarek Abdo, ont été arrêtés par les autorités lundi à Aden", a ajouté cette source sans en préciser les raisons.
La Française et ses deux compagnons ont été enlevés à Msaïmir, une ville à 70 km de Houta, chef-lieu de la province de Lahj, et à une centaine de km d'Aden, principale ville du sud du Yémen, selon le responsable.
"Les otages ont été conduits à Bachriya, une banlieue de Msaïmir" et "des contacts ont été établis avec les ravisseurs pour négocier la libération des trois personnes enlevées", a indiqué le responsable local.
"Des négociations sont menées avec les ravisseurs par l'intermédiaire de dignitaires tribaux", a confirmé à l'AFP le directeur administratif de Msaïmir, Hassan Ali, sans donner plus de détails.
Ce rapt intervient quelques jours après la libération de trois humanitaires français au terme de cinq mois de captivité aux mains d'Al-Qaïda au Yémen.
Le Yémen est le théâtre de fréquents enlèvements d'étrangers par des tribus. Plus de 200 d'entre eux y ont été enlevés ces 15 dernières années et la grande majorité ont été libérés sains et saufs.
Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.
Dans un premier temps, cette source et un responsable local avaient fait état du rapt des deux étrangers, dont la Française, et de leur chauffeur.
Au moment de son rapt en début d'après-midi, la Française circulait avec les deux Yéménites à bord d'un véhicule du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la province de Lahj, ont indiqué les deux responsables.
Les occupants du véhicule se rendaient dans un camp de déplacés, originaires de la province voisine d'Abyane, un fief d'Al-Qaïda où le réseau extrémiste contrôle Zinjibar, son chef-lieu, et plusieurs villages de la province, selon le responsable des services de sécurité.
"Les ravisseurs, recherchés par la justice, réclament la libération de l'un des leurs, détenu par les autorités pour une affaire de droit commun", a indiqué le responsable des services de sécurité.
Mais une source proche des ravisseurs a affirmé qu'ils entendaient, par ce rapt, "obtenir la libération de deux membres du Mouvement sudiste", un groupe séparatiste.
"Les deux activistes, Walid al-Soufi et Tarek Abdo, ont été arrêtés par les autorités lundi à Aden", a ajouté cette source sans en préciser les raisons.
La Française et ses deux compagnons ont été enlevés à Msaïmir, une ville à 70 km de Houta, chef-lieu de la province de Lahj, et à une centaine de km d'Aden, principale ville du sud du Yémen, selon le responsable.
"Les otages ont été conduits à Bachriya, une banlieue de Msaïmir" et "des contacts ont été établis avec les ravisseurs pour négocier la libération des trois personnes enlevées", a indiqué le responsable local.
"Des négociations sont menées avec les ravisseurs par l'intermédiaire de dignitaires tribaux", a confirmé à l'AFP le directeur administratif de Msaïmir, Hassan Ali, sans donner plus de détails.
Ce rapt intervient quelques jours après la libération de trois humanitaires français au terme de cinq mois de captivité aux mains d'Al-Qaïda au Yémen.
Le Yémen est le théâtre de fréquents enlèvements d'étrangers par des tribus. Plus de 200 d'entre eux y ont été enlevés ces 15 dernières années et la grande majorité ont été libérés sains et saufs.
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