Selon le Wall Street Journal, YouTube serait en négociations avec des majors américaines pour pouvoir mettre en place un service payant de location de films récents sur sa plate-forme.
Google serait actuellement en discussions avec plusieurs studios américains, comme Lions Gate Entertainment, la Metro-Goldwyn-Mayer, Sony et Warner Bros, afin de proposer sur Youtube un service payant de visionnage de films récents à la demande, comme le rapporte le quotidien américain The Wall Street Journal.
Jusquici, toutes les vidéos proposées par la plate-forme américaine sont gratuites, mais YouTube pourrait modifier son business model en proposant aux internautes de payer pour louer des films récents en streaming. Pour rendre cette offre intéressante, le Wall Street Journal explique que les longs-métrages pourraient être disponibles sur la plate-forme vidéo de Google en même temps que leur sortie en DVD. Le prix évoqué pour la location dun film sur YouTube tournerait autour de 3,99 dollars. Les ayants droit seraient rémunérés par le traditionnel système de partage de revenus.
En outre, certains de ses films pourraient même être proposés gratuitement et seraient financés par la publicité. YouTube utilise déjà ce système pour la diffusion de longs-métrages classique, et donc anciens.
Brosser les ayants droit dans le sens du poil
Ce nouveau service serait un bon moyen pour YouTube daffirmer sa volonté dentretenir de bonnes relations avec les majors américaines. Après avoir longtemps été accusé de favoriser le piratage duvres protégées, la plate-forme vidéo de YouTube multiplie depuis de plusieurs mois les accords avec les producteurs de programmes télé et les maisons de production cinématographique. Toutefois, la plate-forme vidéo devra proposer une rémunération intéressante pour ne pas faire fuir les majors : en décembre dernier, Warner Music avait exigé le retrait de tous les clips musicaux sous contrat avec la maison de disques car YouTube, selon la Warner, nindemnisait pasconvenablement et équitablement les artistes, compositeurs, labels et éditeurs à la hauteur de ce quils apportent.
YouTube na pas encore précisé la disponibilité dun tel service, dans le cas dun accord avec les studios américains. Mais ce principe de la location payante de films sera dabord testé en interne pendant trois mois par 10 000 employés de Google.
Selon le cabinet détudes ComScore, en juillet dernier, le site de partage de vidéos a recensé 8,9 milliards de vidéos visionnées aux Etats-Unis, correspondant à une part de marché de lordre de 41,9% sur le secteur de la vidéo en ligne.
itespresso.fr
Google serait actuellement en discussions avec plusieurs studios américains, comme Lions Gate Entertainment, la Metro-Goldwyn-Mayer, Sony et Warner Bros, afin de proposer sur Youtube un service payant de visionnage de films récents à la demande, comme le rapporte le quotidien américain The Wall Street Journal.
Jusquici, toutes les vidéos proposées par la plate-forme américaine sont gratuites, mais YouTube pourrait modifier son business model en proposant aux internautes de payer pour louer des films récents en streaming. Pour rendre cette offre intéressante, le Wall Street Journal explique que les longs-métrages pourraient être disponibles sur la plate-forme vidéo de Google en même temps que leur sortie en DVD. Le prix évoqué pour la location dun film sur YouTube tournerait autour de 3,99 dollars. Les ayants droit seraient rémunérés par le traditionnel système de partage de revenus.
En outre, certains de ses films pourraient même être proposés gratuitement et seraient financés par la publicité. YouTube utilise déjà ce système pour la diffusion de longs-métrages classique, et donc anciens.
Brosser les ayants droit dans le sens du poil
Ce nouveau service serait un bon moyen pour YouTube daffirmer sa volonté dentretenir de bonnes relations avec les majors américaines. Après avoir longtemps été accusé de favoriser le piratage duvres protégées, la plate-forme vidéo de YouTube multiplie depuis de plusieurs mois les accords avec les producteurs de programmes télé et les maisons de production cinématographique. Toutefois, la plate-forme vidéo devra proposer une rémunération intéressante pour ne pas faire fuir les majors : en décembre dernier, Warner Music avait exigé le retrait de tous les clips musicaux sous contrat avec la maison de disques car YouTube, selon la Warner, nindemnisait pasconvenablement et équitablement les artistes, compositeurs, labels et éditeurs à la hauteur de ce quils apportent.
YouTube na pas encore précisé la disponibilité dun tel service, dans le cas dun accord avec les studios américains. Mais ce principe de la location payante de films sera dabord testé en interne pendant trois mois par 10 000 employés de Google.
Selon le cabinet détudes ComScore, en juillet dernier, le site de partage de vidéos a recensé 8,9 milliards de vidéos visionnées aux Etats-Unis, correspondant à une part de marché de lordre de 41,9% sur le secteur de la vidéo en ligne.
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