Dans les faits ils devaient dégrader ( encore des calculs )
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C'est une heureuse surprise pour le gouvernement, dans une période extrêmement compliquée pour sa gestion des finances publiques. Alors qu'il redoutait un avertissement des agences de notation, il échappe pour le moment à leurs remontrances : Moody's et Fitch ont ainsi annoncé ce vendredi soir qu'ils maintenaient la notation de la dette de la France.
Dans le détail, Moody's - la plus importante des deux agences, celle dont l'avis était le plus redouté par Bercy - a maintenu la note « Aa2 », sans non plus revoir la perspective qui reste à stable. Quant à Fitch, qui avait déjà dégradé la dette française il y a tout juste un an, il a cette fois conservé le niveau « AA- », tout comme la perspective qui reste à stable - un point important, car une perspective moins favorable aurait rapproché la dette française de la sortie du club des dettes de haute qualité.
Ce n'est pas malgré tout un blanc-seing car les deux agences restent sceptiques sur l'objectif affiché du gouvernement de ramener le déficit public sous la barre des 3 % du PIB fin 2027. Fitch juge ainsi qu'il sera « difficile à atteindre » alors que les mesures d'économies « restent largement non spécifiées ». Moody's voit aussi la dette encore grimper jusqu'à 115 % du PIB en 2027, contre 112,3 % attendu à la fin de cette année.
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C'est une heureuse surprise pour le gouvernement, dans une période extrêmement compliquée pour sa gestion des finances publiques. Alors qu'il redoutait un avertissement des agences de notation, il échappe pour le moment à leurs remontrances : Moody's et Fitch ont ainsi annoncé ce vendredi soir qu'ils maintenaient la notation de la dette de la France.
Dans le détail, Moody's - la plus importante des deux agences, celle dont l'avis était le plus redouté par Bercy - a maintenu la note « Aa2 », sans non plus revoir la perspective qui reste à stable. Quant à Fitch, qui avait déjà dégradé la dette française il y a tout juste un an, il a cette fois conservé le niveau « AA- », tout comme la perspective qui reste à stable - un point important, car une perspective moins favorable aurait rapproché la dette française de la sortie du club des dettes de haute qualité.
Ce n'est pas malgré tout un blanc-seing car les deux agences restent sceptiques sur l'objectif affiché du gouvernement de ramener le déficit public sous la barre des 3 % du PIB fin 2027. Fitch juge ainsi qu'il sera « difficile à atteindre » alors que les mesures d'économies « restent largement non spécifiées ». Moody's voit aussi la dette encore grimper jusqu'à 115 % du PIB en 2027, contre 112,3 % attendu à la fin de cette année.
