10.000 régularisations de sans-papiers supplémentaires en 2013 par rapport à 2012
Créé le 05/11/2013 à 20h00
Selon le ministre, 81% des personnes régularisées dans le cadre de la nouvelle circulaire l'ont été
pour un motif familial, en majorité parce qu'il s'agissait de parents d'enfants scolarisés...
Il y aura 10.000 régularisations de sans-papiers supplémentaires en 2013 par rapport à 2012,
«une hausse conjoncturelle» liée à la publication de nouveaux critères dans une circulaire du 28 novembre 2012,
a déclaré mardi Manuel Valls.
«Depuis décembre (2012), 16.600 personnes ont été régularisées au titre de la circulaire», a annoncé le ministre de l'Intérieur,
lors d'une audition sur le budget immigration à l'Assemblée nationale.
Certaines l'auraient été sans ce texte et, «par rapport aux autres années», on peut prévoir
«10.000 régularisations supplémentaires», a-t-il ajouté.
Il y a eu quelque 36.000 régularisations en 2012, selon des chiffres officiels rendus publics en juillet, alors que le
gouvernement précédent refusait de donner des statistiques sur ce sujet, très sensible politiquement.
Le motif familial à l'origine des décisions
Selon le ministre, 81% des personnes régularisées dans le cadre de la nouvelle circulaire l'ont été pour
un motif familial, en majorité parce qu'il s'agissait de parents d'enfants scolarisés.
Le texte a posé de nouveaux critères pour les familles
(cinq ans de présence en France et des enfants scolarisés depuis trois ans),
les jeunes majeurs et les salariés.
Mais, pour ces derniers, souvent embauchés au noir, l'obligation de fournir des fiches de paie a compliqué la donne.
Dès la publication du texte, Manuel Valls avait indiqué que sa circulaire n'avait «pas vocation à augmenter
le nombre de régularisations».
Mardi, il a estimé qu'«on était loin d'une régularisation massive» et que la hausse de 2013 était
«un phénomène conjoncturel, similaire à ce que d'autres circulaires avaient causé».
Pendant la campagne présidentielle au printemps 2012, François Hollande avait exclu toute
«régularisation de masse», telles que la gauche avait pu en mener en 1981 (131.000 étrangers régularisés)
ou 1997 (80.000).
mam
Créé le 05/11/2013 à 20h00
Selon le ministre, 81% des personnes régularisées dans le cadre de la nouvelle circulaire l'ont été
pour un motif familial, en majorité parce qu'il s'agissait de parents d'enfants scolarisés...
Il y aura 10.000 régularisations de sans-papiers supplémentaires en 2013 par rapport à 2012,
«une hausse conjoncturelle» liée à la publication de nouveaux critères dans une circulaire du 28 novembre 2012,
a déclaré mardi Manuel Valls.
«Depuis décembre (2012), 16.600 personnes ont été régularisées au titre de la circulaire», a annoncé le ministre de l'Intérieur,
lors d'une audition sur le budget immigration à l'Assemblée nationale.
Certaines l'auraient été sans ce texte et, «par rapport aux autres années», on peut prévoir
«10.000 régularisations supplémentaires», a-t-il ajouté.
Il y a eu quelque 36.000 régularisations en 2012, selon des chiffres officiels rendus publics en juillet, alors que le
gouvernement précédent refusait de donner des statistiques sur ce sujet, très sensible politiquement.
Le motif familial à l'origine des décisions
Selon le ministre, 81% des personnes régularisées dans le cadre de la nouvelle circulaire l'ont été pour
un motif familial, en majorité parce qu'il s'agissait de parents d'enfants scolarisés.
Le texte a posé de nouveaux critères pour les familles
(cinq ans de présence en France et des enfants scolarisés depuis trois ans),
les jeunes majeurs et les salariés.
Mais, pour ces derniers, souvent embauchés au noir, l'obligation de fournir des fiches de paie a compliqué la donne.
Dès la publication du texte, Manuel Valls avait indiqué que sa circulaire n'avait «pas vocation à augmenter
le nombre de régularisations».
Mardi, il a estimé qu'«on était loin d'une régularisation massive» et que la hausse de 2013 était
«un phénomène conjoncturel, similaire à ce que d'autres circulaires avaient causé».
Pendant la campagne présidentielle au printemps 2012, François Hollande avait exclu toute
«régularisation de masse», telles que la gauche avait pu en mener en 1981 (131.000 étrangers régularisés)
ou 1997 (80.000).
mam