Un cas n'est pas l'autre, ce que vous dites n'engage que vous. J'attends une étude sérieuse la dessus.
suffit de demander :
http://www.bladi.info/threads/coupable-etranger-prend-quun-coupable-belge.250365/page-2
Un coupable étranger prend plus quun coupable belge
VANDEMEULEBROUCKE,MARTINE
Vendredi 5 novembre 2010
Lexpression de la culpabilité nest pas la même dans toutes les cultures. Un facteur de discrimination devant la justice ? La thèse de Christophe Leys interpelle.
Lécrasante majorité des détenus en Belgique sont dorigine étrangère, surtout turque et marocaine. De nombreuses études expliquent cette surreprésentation dans les prisons : origine sociale, contrôles policiers plus ciblés
La thèse de doctorat de Christophe Leys, assistant à lUnité de psychologie sociale de lULB, aborde le problème par une voie inédite : la gestion des émotions devant les juges. Selon quon soit Belge ou pas, la manière de les exprimer peut conduire à une discrimination. Pas volontaire bien sûr. Les juges doivent justifier par des arguments légaux lattribution de la peine mais, pour un simple délit, la marge de manuvre est grande. Trois ou six mois de prison, peine alternative
Cest là quintervient la part de subjectivité.
Lidée. Dans la société occidentale pétrie de culture chrétienne, le sentiment de culpabilité est bien perçu (faute avouée
) et il est essentiel dans les affaires criminelles. « Si le prévenu exprime un sentiment de culpabilité, les juges se disent quil a compris les règles et que les risques de récidive sont plus faibles », analyse Christophe Leys. Mais la culpabilité est une émotion dissimulable. Pour y croire, on se repose sur les excuses. Les situations qui demandent un comportement dexcuses sont régies par un contexte culturel. Si le prévenu na pas conscience des comportements attendus par le juge, il peut être discriminé au niveau de la sévérité de la peine quil reçoit.
Les images. A lopposé de la culpabilité, lexpression de la colère est très réprimée dans notre société. Les Nord-Africains sont perçus comme étant souvent en colère et se sentant rarement coupables. Dans un procès, on sattend quils aient un comportement cohérent par rapport à ces stéréotypes. Sont-ils faux pour autant ? Une autre étude a testé le sentiment de culpabilité. Il est peu présent chez le Turc mais plus fort chez le Marocain que chez le Belge. « Cela ne se traduit pas pour autant par des excuses », relève le chercheur. Et cest là le problème.
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