Le mouvement initié sur internet autour de la page « Anfgou et régions, nous ne pouvons être indifférents » a donné lieu, ce week end, à la distributions de couvertures et de nourritures à Anfgou et deux autres villages proches. Au total, 600 000DH de dons ont été recueillis.
La première expédition du mouvement citoyen lancé par internet « Anfgou et régions, nous ne pouvons rester indifférents » est arrivée dans deux villages de la région dAnfgou et Anfgou-même, vendredi 11 janvier. Les vivres, les couvertures, les matelas et les vêtements qui remplissaient six camions de 6 à 12 tonnes chacun ont été distribués, le lendemain, à Anfgou. « En près de 35 jours nous sommes parvenus à remplir réunir près de 600 000Dh de dons, dont la moitié en seulement 72 heures (45 000DH ont été employés à la logistique). Grâce aux réseaux sociaux nous sommes parvenus à créer un cercle vertueux extraordinaire », souligne Elmahdi Benabdeljalil, porte-parole du mouvement informel né sur Facebook à linitiative de Allae Hammioui.
Une soixantaine de personnes, dans 12 véhicules sont arrivés dans ce village du Haut Atlas, où un enfant est mort de froid, le mois dernier. Sa disparition avait ému le Maroc et suscité la vague de soutien quà reçu le mouvement « Anfgou et régions, nous ne pouvons rester indifférents ». « Aujourdhui, nous comptons 150 bénévoles, pour 1000 donateurs et 10 000 personnes pour recevoir les dons », indique Elmahdi Benabdeljalil.
Manque d'hygiène à cause du froid
En dépit de la masse des dons et de lengouement, les besoins des villageois de la région dAnfgou sont loin dêtre satisfaits. « Je ne mattendais pas à voir, par exemple, des familles qui comptaient 20 enfants. La situation de la femme est très difficile, il y a encore des jeunes filles mariées à 12 ans. 10% maximum des garçons vont au lycée, et les filles sarrêtent toutes au primaire. Du point de vue sanitaire, le froid empêche les gens de se laver régulièrement, du coup il y a des maladies de peau et des problèmes respiratoires liés au manque dhygiène », raconte Elmahdi Benabdeljalil.
Face à lampleur des manques, dans la région Anfgou, le collectif est extrêmement ambitieux. Gonflés à bloc par lélan de générosité et leur voyage sur place, les membres actifs du mouvement prévoient de se rassembler en association et dorganiser un nouveau convoi de vivres pour Anfgou et les villages avoisinant à la fin du mois. « Nous allons développer un plan pour la région qui rassemble une vingtaine de douars pour près de 30 000 personnes. Nous voulons aider à mettre en place une véritable association pour les jeunes, une coopérative pour quils puissent acheter les produits de première nécessité sans que ce soit quatre ou 5 fois plus cher quailleurs, une filière complète dagro-écologie autour de la pomme », énumère Elmahdi qui semble ne jamais devoir sarrêter.
La première expédition du mouvement citoyen lancé par internet « Anfgou et régions, nous ne pouvons rester indifférents » est arrivée dans deux villages de la région dAnfgou et Anfgou-même, vendredi 11 janvier. Les vivres, les couvertures, les matelas et les vêtements qui remplissaient six camions de 6 à 12 tonnes chacun ont été distribués, le lendemain, à Anfgou. « En près de 35 jours nous sommes parvenus à remplir réunir près de 600 000Dh de dons, dont la moitié en seulement 72 heures (45 000DH ont été employés à la logistique). Grâce aux réseaux sociaux nous sommes parvenus à créer un cercle vertueux extraordinaire », souligne Elmahdi Benabdeljalil, porte-parole du mouvement informel né sur Facebook à linitiative de Allae Hammioui.
Une soixantaine de personnes, dans 12 véhicules sont arrivés dans ce village du Haut Atlas, où un enfant est mort de froid, le mois dernier. Sa disparition avait ému le Maroc et suscité la vague de soutien quà reçu le mouvement « Anfgou et régions, nous ne pouvons rester indifférents ». « Aujourdhui, nous comptons 150 bénévoles, pour 1000 donateurs et 10 000 personnes pour recevoir les dons », indique Elmahdi Benabdeljalil.
Manque d'hygiène à cause du froid
En dépit de la masse des dons et de lengouement, les besoins des villageois de la région dAnfgou sont loin dêtre satisfaits. « Je ne mattendais pas à voir, par exemple, des familles qui comptaient 20 enfants. La situation de la femme est très difficile, il y a encore des jeunes filles mariées à 12 ans. 10% maximum des garçons vont au lycée, et les filles sarrêtent toutes au primaire. Du point de vue sanitaire, le froid empêche les gens de se laver régulièrement, du coup il y a des maladies de peau et des problèmes respiratoires liés au manque dhygiène », raconte Elmahdi Benabdeljalil.
Face à lampleur des manques, dans la région Anfgou, le collectif est extrêmement ambitieux. Gonflés à bloc par lélan de générosité et leur voyage sur place, les membres actifs du mouvement prévoient de se rassembler en association et dorganiser un nouveau convoi de vivres pour Anfgou et les villages avoisinant à la fin du mois. « Nous allons développer un plan pour la région qui rassemble une vingtaine de douars pour près de 30 000 personnes. Nous voulons aider à mettre en place une véritable association pour les jeunes, une coopérative pour quils puissent acheter les produits de première nécessité sans que ce soit quatre ou 5 fois plus cher quailleurs, une filière complète dagro-écologie autour de la pomme », énumère Elmahdi qui semble ne jamais devoir sarrêter.