À marseille, la petite fille que les médecins voulaient débrancher s'est réveillée

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Les parents de Marwa avaient lancé une pétition pour empêcher l'arrêt des soins. Dix jours plus tard, la petite fille s'est réveillée et montre des signes d'espoir.

Il est encore trop tôt pour savoir si la petite fille est sortie d'affaire. Pourtant, l'histoire de Marwa, 1 an, redonne espoir à ses parents. Les médecins avaient pour projet de débrancher l'enfant, mais dans un message publié sur les réseaux sociaux, son père explique que sa fille se serait réveillée en début de semaine, rapportait jeudi Nice-Matin. Le quotidien assure que sur la vidéo filmée par ses parents, on peut voir Marwa suivre son père des yeux et réagir à sa voix.

Depuis le 25 septembre dernier, la petite fille est hospitalisée à l'hôpital de la Timone à Marseille. Parce qu'elle a contracté un virus qui a causé de sérieux troubles neurologiques et endommagé plusieurs organes, elle a été placée dans un coma artificiel. Aujourd'hui, elle est maintenue en vie grâce à un appareil respiratoire.

Le 4 novembre, à l'issue d'une procédure collégiale, l'équipe médicale a proposé d'arrêter l'appareil.
Selon elle, poursuivre les soins serait un véritable «acharnement thérapeutique». Une décision à laquelle certains membres de la famille, dont le père Mohamed Bouchenafa, se sont opposés. Le 14 novembre, sa femme et lui ont saisi le tribunal de Marseille, qui a ordonné la poursuite des soins le temps de réaliser une expertise médicale indépendante. En parallèle, le couple a aussi lancé la pétition «Jamais sans Marwa», qui a recueilli plus de 110.000 soutiens.

La semaine dernière, l'avocate des parents avait déclaré à l'AFP que «contrairement à l'esprit de la loi sur la fin de vie», la famille n'avait pas été «prise en charge et informée» correctement. Elle accusait l'hôpital d'avoir, «dans un cynisme déconcertant», décidé de ne pas débrancher l'enfant le 10 novembre, jour de son anniversaire, mais de le faire ensuite p
Figaro.fr
 
Les parents de Marwa avaient lancé une pétition pour empêcher l'arrêt des soins. Dix jours plus tard, la petite fille s'est réveillée et montre des signes d'espoir.

Il est encore trop tôt pour savoir si la petite fille est sortie d'affaire. Pourtant, l'histoire de Marwa, 1 an, redonne espoir à ses parents. Les médecins avaient pour projet de débrancher l'enfant, mais dans un message publié sur les réseaux sociaux, son père explique que sa fille se serait réveillée en début de semaine, rapportait jeudi Nice-Matin. Le quotidien assure que sur la vidéo filmée par ses parents, on peut voir Marwa suivre son père des yeux et réagir à sa voix.

Depuis le 25 septembre dernier, la petite fille est hospitalisée à l'hôpital de la Timone à Marseille. Parce qu'elle a contracté un virus qui a causé de sérieux troubles neurologiques et endommagé plusieurs organes, elle a été placée dans un coma artificiel. Aujourd'hui, elle est maintenue en vie grâce à un appareil respiratoire.

Le 4 novembre, à l'issue d'une procédure collégiale, l'équipe médicale a proposé d'arrêter l'appareil.
Selon elle, poursuivre les soins serait un véritable «acharnement thérapeutique». Une décision à laquelle certains membres de la famille, dont le père Mohamed Bouchenafa, se sont opposés. Le 14 novembre, sa femme et lui ont saisi le tribunal de Marseille, qui a ordonné la poursuite des soins le temps de réaliser une expertise médicale indépendante. En parallèle, le couple a aussi lancé la pétition «Jamais sans Marwa», qui a recueilli plus de 110.000 soutiens.

La semaine dernière, l'avocate des parents avait déclaré à l'AFP que «contrairement à l'esprit de la loi sur la fin de vie», la famille n'avait pas été «prise en charge et informée» correctement. Elle accusait l'hôpital d'avoir, «dans un cynisme déconcertant», décidé de ne pas débrancher l'enfant le 10 novembre, jour de son anniversaire, mais de le faire ensuite p
Figaro.fr

Minouchette, je croise souvent les articles sur la page : https://www.facebook.com/jamaissansmarwa/?hc_ref=NEWSFEED elle me déchire le coeur poussinette
 
L’euthanasie reste un délit en france, surtout sans le consentement du patient. Avec leur vision des malades réduits à des marchandises dans lesquels l’état veut prélever des organes comme bon lui semble, il y a de quoi avoir des soupçons. Le meurtre est un délit. Les parents acceptent d’assumer son éventuel handicape (qui ne semble même pas sûr). Et surtout, elle est bien vivante. Ça fait beaucoup de choses louches.

Il faudrait un engagement politique explicite sur cette question du droit de vie et de mort que les « médecins » et « soignants » se donnent sur les malades. Il faudrait aussi un budget d’état dédié aux frais du maintient en vie dans ces cas là.
 
Toujours aussi inhumains ces médecins qui sont plus intéressés par les profits que par la santé et la vie des patients.
J'espère qu'elle ira mieux, bravo à ses parents qui ont eu la force de résister face ces pseudos médecins qui peuvent être très agressifs et menaçants.
Pour ces pseudo médecins on est juste des distributeurs de billets et des cartons de pièces détachées à leur libre service.
 
Je me demandais s’il ne faudrait pas créer un hôpital privé digne de confiance, financé par des dons. En s’assurant évidemment que les dons ne seraient pas détournés …

Ou même voir la possibilité pour les parents de faire installer chez eux le matériel médicale nécessaire, et d’avoir des infirmiers qui pourraient intervenir en cas de besoin, et qui apprendraient aussi aux parents à faire les soins et le suivi.
 
Si c’est utile de le dire explicitement, je ne crois pas qu’on puisse ici parler d’acharnement thérapeutique, elle est loin d’être « un légume ».
 
Si c’est utile de le dire explicitement, je ne crois pas qu’on puisse ici parler d’acharnement thérapeutique, elle est loin d’être « un légume ».
Elle a besoin d'une assistance ventilatoire continue...et rien ne dit qu'elle pourra s'en passer un jour. Certes ce n'est pas un légume mais elle n'est vivante que grâce au respirateur sur lequel elle est branchée. Ce qui signifie entre autres qu'elle ne pourra pasparler.
 
Je me demandais s’il ne faudrait pas créer un hôpital privé digne de confiance, financé par des dons. .
je crois que tu n’imagines pas combien ça coûte...jamais il n'y aura assez de dons pour financer ça. Rien que pour une personne, une journée de réa c'est 3200 euros. Par jour. Pour une personne.
Cette petite est hospitalisée depuis plusieurs mois, ( juillet je crois) ; fais le compte. Dans plein d'autres pays, elle serait déjà morte...
Je viens de faire le calcul; 672 000 euros.
 
Pour ces pseudo médecins on est juste des distributeurs de billets et des cartons de pièces détachées à leur libre service.
Non, les médecins qui s'en occupent sont payés par l’hôpital public. Ils ne sont pas payés au nombre de patients. Ca suffit de raconter n’importe quoi maintenant.

@la modération ; Désolée pour le multipostage...si vous voulez fusionner mes trois messages, pas de problème.
 
je crois que tu n’imagines pas combien ça coûte...jamais il n'y aura assez de dons pour financer ça. Rien que pour une personne, une journée de réa c'est 3200 euros. Par jour. Pour une personne.
Cette petite est hospitalisée depuis plusieurs mois, ( juillet je crois) ; fais le compte. Dans plein d'autres pays, elle serait déjà morte...
Je viens de faire le calcul; 672 000 euros.
Comment s’explique ce cout ?
 
Elle a besoin d'une assistance ventilatoire continue...et rien ne dit qu'elle pourra s'en passer un jour. Certes ce n'est pas un légume mais elle n'est vivante que grâce au respirateur sur lequel elle est branchée. Ce qui signifie entre autres qu'elle ne pourra pasparler.
Qu’est‑ce qu’elle a, précisément ?
 
Je ne sais pas ce qu'elle a précisément, je n'ai même pas trouvé le nom du virus qui l'a atteinte...tout ce que je peux deviner est que les dégâts neurologiques sont importants, très importants. C'est ce qui a fait demander l'arrêt des soins à l'équipe soignante. D'un point de vue médical, je crois qu'ils ont conclu trop vite que ce n'était pas rattrapable : c'est en fait impossible de l'affirmer, le problème des atteintes neurologiques cérébrales est que justement on ne sait pas prédire leur évolution, que ce soit dans un sens ou dans l'autre, d'où la difficulté de conseiller la famille et le patient sur ce sujet...
On a déjà vu des patients se réveiller après des années de coma, il est arrivé qu'on découvre des malformations cérébrales qu'on aurait dites incompatibles avec une vie normale chez des patients qui allaient bien, bref...dans ce domaine, tout reste encore à comprendre, alors prédire...
Donc de ce point de vue je trouve normal que le juge ait refusé l'arrêt des soins.
Ensuite d'un point de vue humain, il est inimaginable d'arrêter la réanimation chez ce bébé ( ce qui revient à la tuer, parlons clair) si les parents ne sont pas d'accord. A tous points de vue, la demande d'arrêt des soins est impensable. Là on est bien d'accord.
Mais maintenant, pour la suite...il va falloir préparer les parents à l'éventualité que leur bébé reste toute sa vie dépendant d'un respirateur et de soins de nursing très lourds.
 
C'est exactement là le problème de l’hôpital publique ! ils ont un budget, et généralement il est amplement dépassé !
Oui, j’y pensais en même temps que de l’écrire. Je ne pensais pas nécessairement à un budget fixe, mais surtout à un budget explicite, pour que les gens aient conscience qu’il faut des moyens pour ça et qu’ils les connaissent. Pour que l’état s’engage sur ce point (et l’engagement de l’état représente l’engagement de la société) et que les gens en aient conscience.

Actuellement, l’état laisse l’impression de ne pas s’en soucier, de ne pas se prononcer ni s’engager, alors que c’est une question essentielle, même si elle ne concerne heureusement pas tout le monde (ou peu de gens, j’espère).
 
Non, les médecins qui s'en occupent sont payés par l’hôpital public. Ils ne sont pas payés au nombre de patients. Ca suffit de raconter n’importe quoi maintenant.

@la modération ; Désolée pour le multipostage...si vous voulez fusionner mes trois messages, pas de problème.
Vue que les médecins ne touchent pas seulement un salaire fixe, que cela est fonction des heures réelles passées, des actes pratiqués, qu'il y a pour certains non seulement la part payée par la sécu et la partie mutuelle, plus les primes officielles plus celles officieuses que prévoient la sécu et les mutuelles, les voir comme de simples fonctionnaires touchant un salaire fixe c'est ne pas connaître les médecins, sans parler des actes et consultations suivant que ce soit inscrit comme privé ou public pourtant dans un hôpital public.
 
Non, les médecins qui s'en occupent sont payés par l’hôpital public. Ils ne sont pas payés au nombre de patients. Ca suffit de raconter n’importe quoi maintenant.

@la modération ; Désolée pour le multipostage...si vous voulez fusionner mes trois messages, pas de problème.
La gestion comptable des hôpitaux, fait quand‑même débat ; par comptable, on entend, traiter les patients comme des objets comptables, alors qu’il s’agit de vies. Et en parlant d’économie, il y a une étrange politique du pire, qui fait préférer dépenser beaucoup pour des situations qui ont dégénéré plutôt que dépenser un peu pour les éviter, même si là ça concerne plus l’état et la société en général que les seuls hôpitaux.

Puis les coûts sont étranges. Dans ce cas là, a été avancé le chiffre de 3400€/jour pour une personne en réanimation ou en observation sous assistance technique. D’accord, le matériel coute sûrement cher, mais il n’est pas acheté tous les jours, et il n’y a pas une dizaine de personnes à leur chevet en permanence, surtout quand les infirmières sont peu payées. J’ai aussi du mal à imaginer quels médicaments couteraient à ce point cher. Je veux bien croire, mais il faudrait des détails pour les étudier.

Il y a des choses que j’aimerais comprendre dans la gestion des hôpitaux.

En marge, je sais pour connaitre ce que vis une personne proche de la famille, que la psychiatrie est un business et que ce milieux se fait de l’argent sur le dos de patients parfois inventés, avec en plus un pouvoir de coercition digne des dictatures communistes.

Il y a quuand‑même des choses louches, les interrogations de @etre2en1 me semblent légitimes. Il y a bien eu un scandale récemment mis à jour chez les dentistes.
 
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