A vos odes

Ces derniers temps, des bladinautes ont remis au goût du jour : l'ode !

Pour revenir à la signification de ce genre littéraire, il est important de souligner qu'une ode est avant tout un poème lyrique en strophes, accompagné de musique. Par extension, une ode est un poème célébrant un personnage ou évènement : un vainqueur des Jeux olympiques, par exemple.

C’est un genre élevé, l’équivalent poétique de l’épopée.

Les meilleurs poètes lyriques n’ont pas été à l’abri de la manie d’imitation qui a tendu à faire un genre faux et artificiel de l’ode, qui devrait être la forme la plus parfaite du sentiment poétique par excellence, le sentiment lyrique.

( source wiki )

Vous l'aurez compris qu'il ne suffit pas de se munir de sa plus belle plume pour prétendre écrire une ode...quand bien même l'intention est vivace !

Aprés cette introduction en la matière, je vous invite à nous faire savoir en l'honneur de qui écririez vous une ode !

A vous lire
 
Je me prête à cet exercice au combien compliqué mais néanmoins jouissif!
Je vous demanderai un peu d'indulgence, merci ;)

La chevelure

O Toison, moutonnant jusque sur l'encolure!
O boucles! O parfum chargé; de nonchaloir!
Extase!Pour peupler ce soir l'alcôve obscure,
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir!

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique!
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour, nage sur ton parfum.

J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève!
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts:

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse!
Infinis bercements du loisir embaumé!

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps!toujours!ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde!
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume a longs traits le vin du souvenir?

Nefert


:D
 
Je me prête à cet exercice au combien compliqué mais néanmoins jouissif!
Je vous demanderai un peu d'indulgence, merci

La chevelure

O Toison, moutonnant jusque sur l'encolure!
O boucles! O parfum chargé; de nonchaloir!
Extase!Pour peupler ce soir l'alcôve obscure,
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir!

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique!
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour, nage sur ton parfum.

J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève!
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts:

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse!
Infinis bercements du loisir embaumé!

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps!toujours!ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde!
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume a longs traits le vin du souvenir?

Nefert


:D

hummm !
je te like parceque "tu le vaux bien"...
mon sentiment en lisant ton poème :
ce fut, un poil jouissif ! :D
 
Je me prête à cet exercice au combien compliqué mais néanmoins jouissif!
Je vous demanderai un peu d'indulgence, merci ;)

La chevelure

O Toison, moutonnant jusque sur l'encolure!
O boucles! O parfum chargé; de nonchaloir!
Extase!Pour peupler ce soir l'alcôve obscure,
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir!

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique!
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour, nage sur ton parfum.

J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève!
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts:

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse!
Infinis bercements du loisir embaumé!

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps!toujours!ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde!
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume a longs traits le vin du souvenir?

Nefert


:D

J'aime vraiment beaucoup Nefert. Mais ça me rappelle étrangement quelque chose que j'ai déjà lu...

Du??? charles baudelaire il me semble?
 
Mes soeurs, je ne puis cacher ce douloureux secret
Cet ôde, invitation au voyage et aux délices de la beauté exotique
est l’œuvre de Charles Beaudelaire

:pleurs:
 
pour ta sentence ...on attend de toi, une ode à l'mage de celle ci : fou:

Ah oui, j'ai le talent de beaudelaire :intello:

Ne pleure pas : D Quoi de mieux que du Charles Baudelaire comme entrée en matière : D

La barre est très haute lol

Mais c'est du plagiat ca madame !
Pardonnée car c'était chouette à lire...(pas sur que Beaudelaire aurait apprécié cette expression : D)

J'ai montré l'exemple (bon un exemple pompé :D) ; à vous :p
 
Ode sur la mélancolie

(in Les Odes,
trad. Alain Suied, Éditions Arfuyen)

Non, non, ne va pas boire au Léthé, ne va pas boire
Le vin empoisonné de l’aconit aux rudes racines ;
N’accepte pas que ton front pâle reçoive le baiser
De la belladone, vermeil raisin de Proserpine ;
Ne fais pas ton rosaire des grains de l’if ;
Ne laisse pas le scarabée, ni la phalène devenir
Ta Psyché de deuil, ni le hibou duveteux
Le compagnon des mystères de la Mélancolie ;
Car l’ombre rejoindrait la torpeur des ombres
Et noierait l’angoisse vigilante de l’âme.

Mais quand s’abattra la Mélancolie,
Soudaine messagère des Cieux, nuage de larmes,
Qui abreuve les fleurs aux têtes tombantes,
Et cache la verte colline sous un linceul d’Avril;
Alors gave ta peine d’une rose matinale,
Ou de l’arc-en-ciel entre vague et rivage,
Ou de l’abondance des globes de pivoines ;
Ou si ta maîtresse montre une riche colère,
Emprisonne sa douce main dans la tienne, laisse-la
Se déchaîner et bois son regard sans pareil.

Sa demeure est dans la Beauté - mortelle condition ;
Et dans la Joie, dont la main esquisse à ses lèvres
Un éternel adieu ; et dans le douloureux Plaisir,
Qui se change en poison tandis que la bouche, abeille,
L’aspire : oui, au temple même de la Félicité,
La Mélancolie voilée trouve un sanctuaire souverain
Que seul sait voir celui qui peut, d’une langue vive,
Faire éclater les raisins de la Joie contre son fin palais ;
Son âme goûtera le triste pouvoir de la Déesse
Et deviendra l’un de ses trophées de nuages.

John KEATS
 
Je me prête à cet exercice au combien compliqué mais néanmoins jouissif!
Je vous demanderai un peu d'indulgence, merci ;)

La chevelure

O Toison, moutonnant jusque sur l'encolure!
O boucles! O parfum chargé; de nonchaloir!
Extase!Pour peupler ce soir l'alcôve obscure,
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir!

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique!
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour, nage sur ton parfum.

J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève!
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts:

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse!
Infinis bercements du loisir embaumé!

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps!toujours!ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde!
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume a longs traits le vin du souvenir?

Nefert

.
Merci Baudelaire.:)
 
Nefert,


je lus de ton ode les tout premiers vers,
et pensai qu'en ces lieux, une telle plume n'était,
déjà je me laissais par la langueur atteindre,
et puis ma mémoire se décida à me rappeler,
qu'un autre au nom illustre avait dans le passé,
déjà couché ces mots sur le papier...


Quelle déception! :pleurs:


Nous aurions eu notre Sapho bladienne!

A défaut de sapho bladienne
nous avons belle du seigneur
quoiqu'il advienne
nous nageons dans le bonheur
bon et la trouvaille d'asté !
pirouette a démasqué
le copiage de nefert
tant pis, on a que faire
la lecture est un plaisir
copié ou crée
on n'dmande qu'à en rire

:D
 
Lorsque je deviendrai un vent,
soufflant dans les cœurs des gens,
un passé lointain
un souvenir incertain.

Lorsque la terre aura tourné longtemps
Après mon ère, mon temps,
Et que la vie aura éclos souvent
A l’ombre d’un nouveau printemps

Lorsque mon corps aura épousé la terre
Et dans une ultime prière
Aura enfanté des papillons de couleur
Dans le secret d’une fleur

Alors mon être devenu néant
Aura gardé un peu de semblant
Pour se rappeler d’un prénom :
«...»


Ecrit en 2007 par Pirouettete. Je demande un peu d'indulgence mais pas à la façon de Nefert :D
 
Nefert,


je lus de ton ode les tout premiers vers,
et pensai qu'en ces lieux, une telle plume n'était,
déjà je me laissais par la langueur atteindre,
et puis ma mémoire se décida à me rappeler,
qu'un autre au nom illustre avait dans le passé,
déjà couché ces mots sur le papier...


Quelle déception! :pleurs::pleurs:


Nous aurions eu notre Sapho bladienne!

Belle Du Seigneur,

Je porte sur mes épaules un lourd fardeau,
Celui de la honte et de la culpabilité,
D'avoir déçue mes sœurs par mes mots,
Dans le but d'exprimer votre exotique beauté,

Votre déception est ma tragique sentence,
Et par ma plume, je rédigerais mes propres mots,
Que nos odes participent à cette danse,
de nos âmes, esprits, corps orientaux.
 
la nuit ou soufle par le vent
elle m'appel à travers le temps,
les brises sur le visage me carresse,
cette sensation de faiblesse,
ne m'a pas empécher de la suivre,
afin de me faire découvrir,
la beauter de cette nuit,
qui souvent m'envahie,
vers un monde de conte de fée,
qui parfois me fond rever,
légère comme une plume,
je voyage aussi longtemps
ou rien n'est arreter par le temps,
dans ce monde nocturne,
et pour finir dans un lit,
ces moments se fini,
et tout devient souvenir.

madalena:D
 
Ode à la fièvre

Ah fievreuse maladie,
Coment es-tu si hardie
D'assaillir mon pauvre cors
Qu'amour dedans et dehors
De nuit et de jour m'enflame,
Jusques au profond de l'ame ;
Et sans pitié prend à jeu
De le mettre tout en feu :
Ne crains-tu point vieille blême
Qu'il ne te brule toimême ?
Mais que cerches-tu chés moi ?
Sonde moi partout, et voi
Que je ne suis plus au nombre
Des vivans, mais bien un ombre
De ceus qu'amour et la mort
Ont conduit delà le port
Compagnons des troupes vaines
Je n'ay plus ni sang, ni venes,
Ni flanc, ni poumons, ni coeur,
Long tems a que la rigueur
De ma trop fiere Cassandre
Me les a tournés en cendre.
Donq, si tu veux m'offencer,
Il te faut aller blesser
Le tendre cors de m'amie,
Car en elle gist ma vie,
Et non en moi, qui mort suis,
Et qui sans ame ne puis
Sentir chose qu'on me face,
Non plus qu'une froide mace
De rocher, ou de metal,
Qui ne sent ne bien ne mal.
 
Ton poste m'a rappelé un vieux texte qu'on nous a fait étudier, et il est encore plus nulle qu'au moment de ma toute première lecture :D.


Ode à Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.
 
Ton poste m'a rappelé un vieux texte qu'on nous a fait étudier, et il est encore plus nulle qu'au moment de ma toute première lecture :D.


Ode à Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.


Ronsaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaard
 
Ton poste m'a rappelé un vieux texte qu'on nous a fait étudier, et il est encore plus nulle qu'au moment de ma toute première lecture :D.


Ode à Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.


Mais non! on a voulu vous enseigner comment les hommes courtisaient les femmes au 16ème siècle, pour vous donner des idées. Et non, vous êtes devenus bourrus, plus de romance, ni de finesse, à l époque les hommes courtisaient mnt ils veulent pécho!
 
Ton poste m'a rappelé un vieux texte qu'on nous a fait étudier, et il est encore plus nulle qu'au moment de ma toute première lecture :D.


Ode à Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.

Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place,
Las, las ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puisqu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur, la vieillesse
Fera ternir votre beauté.


J'aime la littérature en général, j'apprécie l'Ode...mais je reste complètement hermétique aux Odes de Ronsard...va savoir pourquoi :rolleyes:
 
Mais non! on a voulu vous enseigner comment les hommes courtisaient les femmes au 16ème siècle, pour vous donner des idées. Et non, vous êtes devenus bourrus, plus de romance, ni de finesse, à l époque les hommes courtisaient mnt ils veulent pécho!


Franchement si un homme me parlait de fleurs je m'endormirais d'ennui :D
 
je ne sais pas ce que c'est qu'une ode,
mais sur une image, j'ai écrit ceci :
Pardonnez le résultat, c'est de l'écriture automatique

Elle s’est évadée, enfin
elle tourne , tourne encore
le velours de ses lèvres, la courbe de ses hanches
qu’il s’en passe, qu’il en crêve
Tendresse perdue, elle n’en veut plus
Pourquoi rester au-delà du dégout
Sois maudit traitre à l’amour
Tu n’a aimé qu’une image
d’autres encore à collectionner
Tu la crois tienne elle est déjà loin
En rêverie d’enfance au delà des mers
Pour toujours espoir d’amour
Car jamais elle ne se couchera
 
Franchement si un homme me parlait de fleurs je m'endormirais d'ennui :D

Mais non, il s agit d'une métaphore, il parle de la femme, de sa beauté, et du temps qui passe

C est tjrs plus joliment dit que quand tu lis sur ce forum mm des interventions du type, elle fait sa belle, mais avec le temps, elle finira par prendre celui qui voudra encore d elle, elle aura plus le choix!
 
Mais non, il s agit d'une métaphore, il parle de la femme, de sa beauté, et du temps qui passe

C est tjrs plus joliment dit que quand tu lis sur ce forum mm des interventions du type, elle fait sa belle, mais avec le temps, elle finira par prendre celui qui voudra encore d elle, elle aura plus le choix!

Lol j'avais compris qu'il s'agissait d'une métaphore j'ai eu mon bac je t'assure :langue:

Hé bien je trouve l'intention aussi peu ragoûtante qu'elle que soit l'assiette dans laquelle elle est présentée :D
 
Je me prête à cet exercice au combien compliqué mais néanmoins jouissif!
Je vous demanderai un peu d'indulgence, merci ;)

La chevelure

O Toison, moutonnant jusque sur l'encolure!
O boucles! O parfum chargé; de nonchaloir!
Extase!Pour peupler ce soir l'alcôve obscure,
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir!

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique!
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour, nage sur ton parfum.

J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève!
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts:

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur;
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire,
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse!
Infinis bercements du loisir embaumé!

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues,
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps!toujours!ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde!
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume a longs traits le vin du souvenir?

Nefert


mdrrr ahhhh le poète qui a dit que la vie l'ennuie :D
 
Mais non! on a voulu vous enseigner comment les hommes courtisaient les femmes au 16ème siècle, pour vous donner des idées. Et non, vous êtes devenus bourrus, plus de romance, ni de finesse, à l époque les hommes courtisaient mnt ils veulent pécho!

Je ne me reconnais pas du tout dans ce descriptif :confus:. Je n'écrirais qu'à la plus méritante et non pour faire tomber les culottes.

Et entre nous, il faut arrêté d'idéaliser la gente masculine d'antan, car contrairement à vos si méprisables contemporains , elle ne se serait certainement pas abaissée à disserter sur la beauté d'une vilaine(paysanne) :langue:.
 
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