Le traitement général
La lecture du Coran devant le malade
Dieu (le Très-Haut) dit : {Ô gens ! Une exhortation vous est venue, de votre Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines, un guide et une miséricorde pour les croyants} (10/57)
Et Il (le Très-Haut) dit : {Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants} (17/82)
Et Il (le Très-Haut) dit : {pour ceux qui croient, il est une guidée et une guérison} (41/44)
'Ali (que Dieu l'agrée) a dit : "Le meilleur des médicaments, c'est le Coran". (As-Suyuti)
Voir : "Des versets à lire pour le traitement général".
Boire de l'eau sur laquelle a été récité le Coran, et à se laver avec
Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) avait récité (le Coran) dans de l'eau pour Thabit Ibn Qays Ibn Chammas et avait versé l'eau sur lui. (Abou Dâwoud)
Mouhamad Ibn Ibrahim (رحمه الله

a dit : "Moujahid a dit qu'il n'y avait aucun mal dans le fait d'écrire des versets du Coran, de les mélanger à de l'eau et de la boire". (Fatawa wa rasâil cheikh Muhamad Ibn Ibrahim)
Ibn Al-Qayyim tomba malade à la Mecque mais n'ayant trouvé aucun médecin, il se soigna avec la sourate Al Fatiha. Il raconta que ceci avait une influence étonnante sur sa maladie. Ainsi, il lut cette sourate sur une quantité d'eau et en but jusqu'à que sa guérison soit complète. Il est dit aussi qu'il se mit à employer cette méthode pour toutes sortes de douleurs.
Les invocations prophètiques
D'après Ibn Abbas (رضي الله عنهما

: "Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sollicitait la protection (divine) pour Hassan et Houssayn et disait : "votre ancêtre (c'est-à-dire Abraham (sur lui la paix)) utilisait pour demander la protection (divine) en faveur d'Ismaïl et d'Ishac ceci : "Je cherche protection grâce aux mots parfaits de Dieu contre tout démon et contre toute bête venimeuse et contre tout mauvais œil""". (Al-Boukhari n°3191)
'Othmân Ibn Al-'Âs Ath-Thaqafî, se plaint au Saint Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui), disant : "Depuis que je suis devenu Musulman, je ressens une douleur dans mon corps, qui me torture".
Le Saint Prophète dit : "Mets ta main droite là où tu sens la douleur et récite "Au nom de Dieu" [Bismillah] trois fois, et "Je cherche refuge auprès de Dieu et dans Son Pouvoir contre le mal que je trouve et que je crains" [A'ûdhu billâhi wa qudratihi min sharri ma ajidu wa uhadhiru] sept fois, et frotte ta main".
['Uthmân Ibn Abî Al-'Âs dit : "Après ceci ma douleur disparut et j'appris la même formule à ceux de ma maison"]. (Mouslim, [Mâlik], At-Tabarani, et Al-Hâkim, déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi At-Tirmidhi 1696)
D'après Abou Sa'îd Al-Khoudri (que Dieu l'agrée) dit : "Une fois, quand le Saint Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) tomba malade, Gabriel vint et demanda : "Ô Mouhammad, es-tu malade ?"
Le Saint Prophète répondit par l'affirmative.
Gabriel dit : "Je te souffle dessus au nom de Dieu (pour te débarrasser) de toutes choses qui te gênent et du malin de chaque âme et du mauvais oeil de tous les envieux. Que Dieu te redonne la Santé. Je te souffle dessus en Son nom"". (Mouslim)
'Ubâdah Ibn As-Sâmit (que Dieu l'agrée) dit : "Le Saint Prophète ne se sentait pas bien. En allant le voir, je l'ai trouvé fort mal. Quand j'y suis retourné le soir, il se portait fort bien. Quand je lui ai demandé comment il s'était remis si vite, il dit : "Gabriel est venu et a soufflé des mots sur moi...". (Ahmad. Une tradition similaire est relatée selon 'Aïcha aussi dans Sahih Mouslim et Mousnad Ahmad)
L'appel à la prière
Souhayl Ibn Abi Salih a dit : mon père m'a envoyé aux Bani Haritha en compagnie d'un garçon ou d'un compagnon des nôtres. Brusquement une voix l'appela par son nom de l'autre côté d'un mur. Mon compagnon alla jeter un regard sur l'autre côté du mur mais ne vit rien. Quand j'en ai parlé à mon père, il dit : "si j'avais su que tu allais te retrouver dans une telle situation, je ne t'aurais pas envoyé. Toujours est-il que quand tu entends une voix mystérieuse, ai recours à l'appel à la prière. En effet, j'ai entendu Abou Hourayra (que Dieu l'agrée) rapporter que le Messager de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) a dit : "Quand Satan entend l'appel à la prière, il prend la fuite en courant à vive allure (ou en pétant)"". (Mouslim n°389)
Toute autre incantation est permise tant que celle-ci ne comporte pas d'association, ni ne s'oppose à ce qui est rapporté des anciens
D'après Hafsa, la Mère des Croyants : " Un jour le Saint Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) vint me rendre visite à la maison et une femme, nommée Shifa, était assise avec moi. Elle avait pour habitude de souffler sur les gens pour les guérir des ampoules. Le Saint Prophète lui dit : "Apprends aussi à Hafsa cette formule"". (Ahmad)
D'après Chifa bint Abdullah elle-même : "Le Saint Prophète m'a dit : "Tout comme tu as appris à Hafsa à lire et à écrire, apprends lui à souffler pour guérir les ampoules aussi"". (Ahmad, Abou Dâwoûd et An-Nasâi)
D'après 'Awf Ibn Malik al-Ashjal : "Nous avions pour habitude de souffler pour guérir des maladies. Nous avons demandé au Saint Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) son opinion à ce sujet. Il dit : "Dites moi quels mots vous utilisez pour souffler sur les gens. Il n'y a pas de mal à souffler tant que ça ne fleure le polythéisme"". (Mouslim)
D'après Jabir Ibn Abdullah, disant : "Le Saint Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) nous avait interdit de souffler pour guérir des maladies. Alors les gens du clan de 'Amr Ibn Hazm vinrent et dire : "Nous avions une formule avec laquelle on soufflait sur les gens pour les guérir des piqûres de scorpions (ou des morsures de serpents). Mais vous nous avez interdit cette pratique". Alors ils récitèrent devant lui les mots qu'ils utilisaient.
Sur ce le Saint Prophète dit : "Je n'y vois aucun mal, aussi que celui qui peut faire du bien à son frère, lui fasse du bien"". (Mouslim, Ahmad et Ibn Mâja)
D'après Jabir Ibn Abdullah : "La famille de Hamz avait une formule pour guérir les morsures de serpents et le Saint Prophète leur a permis de l'utiliser". (Mouslim)
D'après 'Aïcha : "Le Saint Prophète donna la permission à une famille des Ansar de souffler pour guérir du mal provoqué par la morsure des créatures venimeuses". (Mouslim, Ahmad, et Ibn Mâja)
Selon 'Umayr, esclave libéré de Abi al-Laham : "Dans les jours pré-islamiques, j'avais une formule avec laquelle je soufflais sur les gens. Je la récitais devant le Saint Prophète, alors il me dit d'en retirer tel et tel mots, et m'autorisa à en souffler le reste". (Ahmad, At-Tirmidhi, Ibn Mâja et Al-Hâkim)
Abou Bakr alla dans la maison de sa fille, la Mère des Croyants 'Aïcha, et la trouva malade, une femme Juive soufflait sur elle. Il lui dit alors : "Souffle sur elle au moyen du livre de Dieu". (Mâlik)