Voilà une vidéo qui n'est pas passée inaperçue. Al Qaida au Maghreb islamique prend pour cible, le roi Mohammed VI. Le 30 juin dernier, le porte-parole d’AQMI avait accusé les services secrets du Maroc de collaborer avec l'Espagne dans l’arrestation de huit combattants de l’organisation à Sebta.
C’est la première fois, depuis sa création en 2007, qu’AQMI réserve une vidéo, de 41 mn, exclusivement au Maroc. Dans laquelle, elle s’en prend non seulement au roi Mohamed VI mais également à la famille régnante. Sous le titre « le Maroc : royaume de corruption et de despotisme », le documentaire de l’organisation de Abdelmalek Droukdel, commence par la dernière cérémonie d’allégeance du 8 août dernier.
La voix off du speaker marocain est vite effacée pour céder la place à des chants islamiques. Suivent alors, des scènes d’affrontements entre la police et des manifestants, s’échangeant des pierres et des bombes lacrymogènes. Toutefois, il est très difficile de dire si elles se sont produites au Maroc ou ailleurs. Les images qui défilent, ensuite, montrent des bidonvilles de chez-nous, avec au passage une silhouette de femme portant un niqab totalement noir.
Après cette brève introduction, agrémentée des mêmes chants islamiques, nous entrons dans un aperçu sur l’histoire du Maroc et ses héros. De l’époque de l’Andalousie sous domination arabe et marocaine, la vidéo d’AQMI nous embarque dans la machine du temps. Très vite nous sommes au Maroc sous l’occupation franco-espagnole. Après un rappel de l’ère Hassan II, nous atterrissons en plein règne du roi Mohammed VI, l’objectif principal de l’enregistrement.
AQMI pointe du doigt la commanderie des croyants et la torture des salafistes
La vidéo montre un extrait du discours du souverain de juin 2011, annonçant le début de la campagne du réferendum sur la constitution du 1er juillet de la même année, pour s’en prendre vertement à l’institution de la commanderie des croyants. Ensuite, une séquence montre un échange verbal violent entre Abdelilah Benkirane, non-encore désigné chef de gouvernement, et un journaliste d’une chaine arabe ou parlant l’arabe. Celui-ci conteste à Mohammed VI, le titre de commandeur des croyants et le secrétaire général du PJD riposte. Une autre PJDiste a fait une apparition, à son corps défendant, dans l’œuvre d’AQMI : Bassima Hakkaoui, à l’époque où le parti était dans l'opposition, s’attaquant au festival Mawazine.
Ensuite, le speaker d’Al Qaida choisi d’aborder la torture des salafistes au Maroc. Là aussi, la capsule commence par parler des dossiers des détenus islamistes pour accorder la parole à Omar Haddouchi, libéré en février 2012 suite à une grâce royale, pour détailler les conséquences des souffrances qu’il a enduré durant son incarcération pour terrorisme.
YouTube a supprimé la vidéo d’Al Qaida
La vidéo conclut par un appel lancé par le chef d’AQMI, l’Algérien Abdelmalek Droukdel aux jeunes marocains d’ « émigrer vers Allah au lieu d’émigrer dans des pateras ». Un appel qui date, puisque le phénomène n'est plus de la même ampleur qu'il y a sept ans.« Cette vidéo a été supprimée, car elle ne respecte pas les règles de YouTube concernant la violence ». C’est le message qui revient à chaque fois que ce lien est tapé. Mais entre-temps d'autres comptes ont relayé la vidéo.
Le 30 juin dernier, neuf jours après l’annonce du démantèlement d’une cellule présumée terroriste à Sebta, le porte-parole d’AQMI, Abddellah Al Jijeli Ahmed, réagissant à la détention par les autorités espagnoles de huit jihadistes déplorait que cette opération soit « étroitement coordonnées avec les forces armées du Commandeur des croyants », une allusion au roi Mohammed VI.
http://www.yabiladi.com/articles/details/19618/terrorisme-qaida-reserve-video-exclusivement.html
C’est la première fois, depuis sa création en 2007, qu’AQMI réserve une vidéo, de 41 mn, exclusivement au Maroc. Dans laquelle, elle s’en prend non seulement au roi Mohamed VI mais également à la famille régnante. Sous le titre « le Maroc : royaume de corruption et de despotisme », le documentaire de l’organisation de Abdelmalek Droukdel, commence par la dernière cérémonie d’allégeance du 8 août dernier.
La voix off du speaker marocain est vite effacée pour céder la place à des chants islamiques. Suivent alors, des scènes d’affrontements entre la police et des manifestants, s’échangeant des pierres et des bombes lacrymogènes. Toutefois, il est très difficile de dire si elles se sont produites au Maroc ou ailleurs. Les images qui défilent, ensuite, montrent des bidonvilles de chez-nous, avec au passage une silhouette de femme portant un niqab totalement noir.
Après cette brève introduction, agrémentée des mêmes chants islamiques, nous entrons dans un aperçu sur l’histoire du Maroc et ses héros. De l’époque de l’Andalousie sous domination arabe et marocaine, la vidéo d’AQMI nous embarque dans la machine du temps. Très vite nous sommes au Maroc sous l’occupation franco-espagnole. Après un rappel de l’ère Hassan II, nous atterrissons en plein règne du roi Mohammed VI, l’objectif principal de l’enregistrement.
AQMI pointe du doigt la commanderie des croyants et la torture des salafistes
La vidéo montre un extrait du discours du souverain de juin 2011, annonçant le début de la campagne du réferendum sur la constitution du 1er juillet de la même année, pour s’en prendre vertement à l’institution de la commanderie des croyants. Ensuite, une séquence montre un échange verbal violent entre Abdelilah Benkirane, non-encore désigné chef de gouvernement, et un journaliste d’une chaine arabe ou parlant l’arabe. Celui-ci conteste à Mohammed VI, le titre de commandeur des croyants et le secrétaire général du PJD riposte. Une autre PJDiste a fait une apparition, à son corps défendant, dans l’œuvre d’AQMI : Bassima Hakkaoui, à l’époque où le parti était dans l'opposition, s’attaquant au festival Mawazine.
Ensuite, le speaker d’Al Qaida choisi d’aborder la torture des salafistes au Maroc. Là aussi, la capsule commence par parler des dossiers des détenus islamistes pour accorder la parole à Omar Haddouchi, libéré en février 2012 suite à une grâce royale, pour détailler les conséquences des souffrances qu’il a enduré durant son incarcération pour terrorisme.
YouTube a supprimé la vidéo d’Al Qaida
La vidéo conclut par un appel lancé par le chef d’AQMI, l’Algérien Abdelmalek Droukdel aux jeunes marocains d’ « émigrer vers Allah au lieu d’émigrer dans des pateras ». Un appel qui date, puisque le phénomène n'est plus de la même ampleur qu'il y a sept ans.« Cette vidéo a été supprimée, car elle ne respecte pas les règles de YouTube concernant la violence ». C’est le message qui revient à chaque fois que ce lien est tapé. Mais entre-temps d'autres comptes ont relayé la vidéo.
Le 30 juin dernier, neuf jours après l’annonce du démantèlement d’une cellule présumée terroriste à Sebta, le porte-parole d’AQMI, Abddellah Al Jijeli Ahmed, réagissant à la détention par les autorités espagnoles de huit jihadistes déplorait que cette opération soit « étroitement coordonnées avec les forces armées du Commandeur des croyants », une allusion au roi Mohammed VI.
http://www.yabiladi.com/articles/details/19618/terrorisme-qaida-reserve-video-exclusivement.html
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