Depuis quelques jours, la Tunisie multiplie les initiatives en direction des ressortissants algériens. Dernière en date : depuis dimanche, les citoyens des pays maghrébins, dont les Algériens, pouvaient visiter, séjourner, et sinstaller en Tunisie avec seulement une carte didentité. Selon Abdallah Triki, secrétaire dÉtat tunisien chargé des affaires maghrébines, arabes et africaines, cette décision entre dans le cadre des accords bilatéraux conclus depuis les années soixante. Le responsable tunisien a mis laccent sur la nécessité de relancer ces accords.
Mais pour les autorités algériennes, cette initiative tunisienne est trop généreuse pour être dénuée de toute arrière‑pensée. « Les Tunisiens font miroiter la possibilité pour les Algériens de s'établir et de travailler en Tunisie alors que le chômage avoisine les 35 % », explique une source algérienne qui a requis lanonymat. « En fait, ce qui les intéresse, c'est l'application de la réciprocité ! ». La Tunisie vit en effet une situation économique difficile depuis la révolution, conséquence du recul du tourisme et des nombreuses perturbations qui affectent léconomie à cause des grèves et des mouvements de protestation qui agitent le pays.
Pour Alger, lapplication de la réciprocité en matière de circulation et dinstallation des ressortissants risquerait dattirer de nombreux Tunisiens sur le marché du travail en Algérie. Aujourdhui, de tous les pays du Maghreb, lAlgérie est le seul à jouir dune aisance financière grâce aux prix du baril. Du coup Alger, refuse loffre tunisienne en matière de circulation des personnes. Les ressortissants tunisiens se rendant en Algérie devront présenter leurs passeports à larrivée à la frontière. Et rien de nouveau nest prévu en matière dinstallation des Tunisiens en Algérie.
En fait, ajoute notre source, « nos voisins de l'Est et de l'Ouest veulent relancer l'UMA juste pour profiter de la relative aisance de notre pays et pour pouvoir arracher des avantages. D'où leur insistance à vouloir accélérer la mise en place d'une zone de libre‑échange alors que nous, nous accordons la préférence à une véritable intégration économique basée sur la communauté économique maghrébine et dont les échanges commerciaux ne constituent qu'un des éléments. En tout cas, pas l'élément principal ! ».
tsa.com
Mais pour les autorités algériennes, cette initiative tunisienne est trop généreuse pour être dénuée de toute arrière‑pensée. « Les Tunisiens font miroiter la possibilité pour les Algériens de s'établir et de travailler en Tunisie alors que le chômage avoisine les 35 % », explique une source algérienne qui a requis lanonymat. « En fait, ce qui les intéresse, c'est l'application de la réciprocité ! ». La Tunisie vit en effet une situation économique difficile depuis la révolution, conséquence du recul du tourisme et des nombreuses perturbations qui affectent léconomie à cause des grèves et des mouvements de protestation qui agitent le pays.
Pour Alger, lapplication de la réciprocité en matière de circulation et dinstallation des ressortissants risquerait dattirer de nombreux Tunisiens sur le marché du travail en Algérie. Aujourdhui, de tous les pays du Maghreb, lAlgérie est le seul à jouir dune aisance financière grâce aux prix du baril. Du coup Alger, refuse loffre tunisienne en matière de circulation des personnes. Les ressortissants tunisiens se rendant en Algérie devront présenter leurs passeports à larrivée à la frontière. Et rien de nouveau nest prévu en matière dinstallation des Tunisiens en Algérie.
En fait, ajoute notre source, « nos voisins de l'Est et de l'Ouest veulent relancer l'UMA juste pour profiter de la relative aisance de notre pays et pour pouvoir arracher des avantages. D'où leur insistance à vouloir accélérer la mise en place d'une zone de libre‑échange alors que nous, nous accordons la préférence à une véritable intégration économique basée sur la communauté économique maghrébine et dont les échanges commerciaux ne constituent qu'un des éléments. En tout cas, pas l'élément principal ! ».
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