Algérie en résistance, une histoire coloniale

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Un « printemps aux frontières ». En Tunisie et au Maroc, des maisons pour les enfants algériens réfugiés​

Entre 1958 et 1962, le GPRA et l’UGTA créent des « maisons d’enfants » en Tunisie et au Maroc pour accueillir des enfants algériens réfugiés, souvent orphelins ou séparés de leur famille en raison de la guerre. Dans le mouvement nationaliste algérien, l’initiative vise à la fois à améliorer les conditions de vie des enfants et à former une nouvelle génération, éduquée et responsable, pour la future nation algérienne.

En 1961, quand est publiée une petite brochure sous le titre de Printemps aux frontières, la guerre continue en Algérie, mais des espoirs naissent aux frontières. Ravivant l’expression de « printemps des peuples » et la symbolique de la renaissance, le texte fait la part belle à une réalisation humanitaire et pédagogique en Tunisie et au Maroc : des « maisons d’enfants » — il en existait également en Libye, mais on en sait encore peu de choses faute de documents —, dans lesquelles sont placés des enfants algériens réfugiés, le plus souvent orphelins, dans tous les cas séparés de leur famille. À la veille de l’indépendance, on en compte une dizaine, dans lesquelles plus d’un millier d’enfants a grandi et été éduqué en quelques années.

Si elles ont pour but d’éloigner certains enfants de la misère des conditions matérielles des regroupements de réfugiés, ces maisons sont également dédiées à leur éducation et plus profondément à la construction de petits citoyens pour préparer l’Algérie libre et indépendante, participant de la sortie de guerre. Si l’histoire des réfugiés commence à être mieux documentée<a href="https://orientxxi.info/magazine/un-...u-maroc-des-maisons-pour-les-enfants,6840#nb1" rel="appendix" title="Voir par exemple Fatima Besnaci-Lancou, Réfugiés et détenus de la guerre&nbsp;(…)">1</a>, celle des maisons d’enfants reste largement méconnue. Entreprise de secours et d’éducation, cette expérience fait partie intégrante du projet nationaliste algérien, mené depuis l’hinterland des pays frontaliers. Elle débute en septembre 1958, quand s’ouvre la première d’entre elles, en Tunisie, sous l’égide du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) fraîchement constitué et surtout de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), jeune organisation syndicale lancée par le FLN en 1956, et s’achève en 1962 avec le rapatriement des réfugiés, non sans trouver certains prolongements dans l’Algérie indépendante.........

 
Bah enfait tu sais le sujet c'est FRANCE / ALGERIE 2 siècles d'histoire....

Bah en fait, tu es sur un Forum Marocain donc ce sujet est inévitablement appréhendé au regard des débordements de l'histoire coloniale sur le Maroc.
Quand on dit de ce Forum qu'il est Franco-Marocain, il faut comprendre qu'il a été pensé d'abord pour la diaspora Marocaine Francophone et non pas pour les normandes ou normands pure souche.
Donc, je te prie de respecter ces lieux et de ne pas nous empêcher de faire des connexions avec l'actualité ou l'histoire Marocaine.

On aura eu le loisir de noter que les digressions de Quovadis sur la Palestine n'ont pas l'air de t'importuner. Bref, tu ne trompes plus ton monde.
 
Laisse les s'épancher et bouziller mon sujet,,,, celà relève de la psychiatrie parfois ici....les trolls racistes, haineux, sionistes de gauche ou de droite ont toute leur place ici!!! on est sur bladi hein oublie pas :D
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Et c est les mêmes qui vont cautionner des insultes et vociférations si on n'est pas d accord avec leurs vues à 1000% en pretextant en plus
qu on est hors sujet dès qu on ne partage pas leur haine.

Qu'on soit contre la junte ne leur suffit pas.

Selon eux on doit vouer la même haine contre la population algerienne comme les sionistes ont vis à vis des palestiniens.

D'ailleurs ils méprisent les palestiniens que le peuple marocain défend vu que leurs préférences vont aux sionistes génocidaires.

Même plus...il y en a une qui a traité le peuple marocain qui manifeste pour la Palestine...de bête et émotif !!!

Oubliant aussi que c'est ce même peuple qui a répondu présent pour la Marche Verte vers notre Sahara marocain.

Aucun principe moral ou humain de leur part.

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Dernière édition:
Avec du recul, j'estime être tout à fait dans le sujet. Comment des gens qui exigent un devoir mémoire de la part de la France font en sorte de piétiner une autre mémoire, celle de la contribution du Maroc et des Marocains à la libération de l'Algérie.
Tu peux ouvrir un sujet et nous écrire l'histoire du Maroc et de sa contribution à la guerre d'indépendance de l'Algérie ....

Qui piétine quoi ici? on parle d'histoire de la France avec l'Algérie, de la colonisation ce qui n'est pas vraiment bien enseignée tout du moins pas entièrement dans nos écoles!!!!
 
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Et c est les mêmes qui vont cautionner des insultes et vociférations si on n'est pas d accord avec leurs vues à 1000% en pretextant en plus
qu on est hors sujet dès qu on ne partage pas leur haine.

Qu'on soit contre la junte ne leur suffit pas.

Selon eux on doit vouer la même haine contre la population algerienne comme les sionistes ont vis à vis des palestiniens.

D'ailleurs ils méprisent les palestiniens que le peuple marocain défend.

Même plus...il y en a une qui a traité le peuple marocain qui manifeste pour la Palestine...de bête et émotif !!!

Oubliant aussi que c'est ce même peuple qui a répondu présent pour la Marche Verte vers notre Sahara marocain.

Aucun principe moral ou humain de leur part.

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Il a été piraté ce forum lool.....du jamais vu depuis que je suis inscrite....d'ailleurs il se vide, les gens intéressant et respectueux partent....
 
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Et c est les mêmes qui vont cautionner des insultes et vociférations si on n'est pas d accord avec leurs vues à 1000% en pretextant en plus
qu on est hors sujet dès qu on ne partage pas leur haine.

Qu'on soit contre la junte ne leur suffit pas.

Selon eux on doit vouer la même haine contre la population algerienne comme les sionistes ont vis à vis des palestiniens.

D'ailleurs ils méprisent les palestiniens que le peuple marocain défend.

Même plus...il y en a une qui a traité le peuple marocain qui manifeste pour la Palestine...de bête et émotif !!!

Oubliant aussi que c'est ce même peuple qui a répondu présent pour la Marche Verte vers notre Sahara marocain.

Aucun principe moral ou humain de leur part.

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Et c'est le même qui fait mine de ne pas voir l'orientation politique des publications de @Drianke et de celles des seconds couteaux acculés au rôle de chialeur et chialeuse, victimes devant l'Eternel.
 
Tu peux ouvrir un sujet et nous écrire l'histoire du Maroc et de sa contribution à la guerre d'indépendance de l'Algérie ....

Qui piétine quoi ici? on parle d'histoire de la France avec l'Algérie, de la colonisation ce qui n'est pas vraiment bien enseignée tout du moins pas entièrement dans nos écoles!!!!
En fait, je me suis mal exprimé. Le Maroc fait partie intégrante du sujet.
Le titre du sujet c'est Algérie en résistance. Et le fait est que cette histoire ne peut être appréhendée en en excluant le Maroc, sinon en adoptant un prisme sélectif de la mémoire.

En parlant de piétiner, je ne visais pas le topic, mais l'Algérie 2024 qui piétine cette mémoire dans la mémoire. Et donc, comme nous sommes sur un forum Franco-Marocain comme l'a souligné @Barlamane , ça tombe bien, c'est une occasion pour exposer cette part de l'histoire entre la France et l'Algérie qui est jetée aux oubliettes par l'Algérie 2024, mais aussi de discuter de ses répercussions sur le Maroc.
 
Et c'est le même qui fait mine de ne pas voir l'orientation politique des publications de @Drianke et de celles des seconds couteaux acculés au rôle de chialeur et chialeuse, victimes devant l'Eternel.
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@Drianke s'intéresse à l'histoire proche de nous et qui a encore aujourd hui des répercussions vu les terres volées à notre détriment par le colon d'une part et par le génocide qui a rayé un tiers de la population algérienne d'autre part.

Tu n aimes pas l'histoire coloniale qui a saigné les pays africains ?

Dont le nôtre ?

Tu mélanges tout. Et c'est pour cela qu'on ne se comprends pas. Tu fais des genuflexions au colon qui est responsable de notre situation territoriale mais tu voues une haine hallucinante envers le peuple algérien préferant les sionistes génocidaires.

Les Européens nous bassinent chaque jour avec la période de l'occupation allemande...encore hier...avant hier...et chaque jour depuis la fin de l'occupation allemande.

Et encore...c'etaient des Européens contre des Européens...donc avec des standards différents.

Alors que les guerres coloniales ont déshumanisé les indigènes ce qui les a exposé à des horreurs inconnues jusque là en Europe.

Aimé Cesaire l'a bien résumé.

Alors que toi tu manifestes le syndrome de Stockholm vis a vis du colon..mentalité de colonisé qui refuse voir la situation dans laquelle le colon francais nous a mis et qui nous a combattu durant des décennies jusqu'au jour où il a bombardé nos troupes combattant les troupes espagnoles motorisées au sol en coalition avec 130 avions laissant des morts et blessés sur le carreau lors de la reconquête du sahara marocain.

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A Berkane, dans l'Oriental marocain, une ferme a servi de camp d'entraînement pour beaucoup de résistants africains luttant pour l'indépendance de leur Pays. Ali Belhaj dont les parents l'avaient mise à la disposition de Franz Fanon, Nelson Mandela, ou les Algériens Boudiaf et Boumediene, en parle.


 
Et c'est le même qui fait mine de ne pas voir l'orientation politique des publications de @Drianke et de celles des seconds couteaux acculés au rôle de chialeur et chialeuse, victimes devant l'Eternel.
Ce sont les mêmes qui se cachent en utilisant a tour de rôle le pseudo anser qui ne devrait tarder a intervenir d'ailleurs.^^

La Mecque des révolutionnaires est un mensonge l'Algérie ne l'a jamais été .
Tous s'entraînaient et vivaient au royaume du Maroc qui financait la logistique et l'armement que ce soit pour l'Algérie et l'Afrique du sud , ces camps se trouvaient près d'Oujda et Berkane ....

Donc oui le royaume du Maroc a été d'un grand secours dans la guérilla qui opposera les résistants d'Afrique du Nord et l'armée Française car la encore l'Algérie oublié les Marocains et Tunisien qui se sont sacrifiés et sont du nombres des chouhadas

Ce pays a eu finalement son autonomie par référendum sous la bienveillance de la France et ceci lui fera oublier malgré le sang versé pour elle sa parole envers ses pays voisins et réécrira la fable que l'on lit aujourd'hui sur ce forum.
 

A Berkane, dans l'Oriental marocain, une ferme a servi de camp d'entraînement pour beaucoup de résistants africains luttant pour l'indépendance de leur Pays. Ali Belhaj dont les parents l'avaient mise à la disposition de Franz Fanon, Nelson Mandela, ou les Algériens Boudiaf et Boumediene, en parle.


A 03:10, la photo de famille dans le ferme Belhaj à Berkane, au Maroc, avec entre autres :

  • Mandela (icône de la lutte anti-Apartheid)
  • Ben Bella (premier président de l'Algérie)
  • Boumédiène (deuxième président de l'Algérie)
  • Boudiaf qui a gardé de bons rapports avec le Maroc (président Algérien assassiné)
  • Agostinho Neto (premier président de l'Angola)
  • Amilcar Cabral (fondateur du parti pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert)


berkane_ferme_belhaj.png
 
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@Drianke s'intéresse à l'histoire proche de nous et qui a encore aujourd hui des répercussions vu les terres volées à notre détriment par le colon d'une part et par le génocide qui a rayé un tiers de la population algérienne d'autre part.

Tu n aimes pas l'histoire coloniale qui a saigné les pays africains ?

Dont le nôtre ?

Tu mélanges tout. Et c'est pour cela qu'on ne se comprends pas. Tu fais des genuflexions au colon qui est responsable de notre situation territoriale mais tu voues une haine hallucinante envers le peuple algérien préferant les sionistes génocidaires.

Les Européens nous bassinent chaque jour avec la période de l'occupation allemande...encore hier...avant hier...et chaque jour depuis la fin de l'occupation allemande.

Et encore...c'etaient des Européens contre des Européens...donc avec des standards différents.

Alors que les guerres coloniales ont déshumanisé les indigènes ce qui les a exposé à des horreurs inconnues jusque là en Europe.

Aimé Cesaire l'a bien résumé.

Alors que toi tu manifestes le syndrome de Stockholm vis a vis du colon..mentalité de colonisé qui refuse voir la situation dans laquelle le colon francais nous a mis et qui nous a combattu durant des décennies jusqu'au jour où il a bombardé nos troupes combattant les troupes espagnoles motorisées au sol en coalition avec 130 avions laissant des morts et blessés sur le carreau lors de la reconquête du sahara marocain.

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Tout ceci est un ramassis de conjectures dont je ne me sens liée d'aucune façon.
 

DE L'ALGÉRIE À LA PALESTINE : FRANTZ FANON, LE COMBAT ANTICOLONIAL​


 
En 2024, une célébration Algérienne du 1er novembre: (Radio Algérie International sur fond d'une image rassemblant des présidents de la région + le chef du Polisario et excluant tout représentation Marocaine)

Les frontières de l'Algérie ont été tracées par le sang des martyrs
Et les frontières du royaume du Makhzen mendient les tweets des présidents



Je répète, en 2024, quel sens pour un Marocain de communier à un fait de mémoire où la contribution de ses aïeux est piétinée et qui est retourné contre lui en premier lieu ??? :intello::intello::bizarre:
Bon, ça c'était Radio Algérie International.
Ok, pas grave, faisons une autre tentative. Voyons voir du côté de la chaîne télé Algérie Internationale AL24. Peut-être qu'ils ne feront pas de hors-sujet par rapport à la date du 1er novembre, et qu'ils auront quelque chose à nous offrir pour enrichir ce sujet sur la mémoire.

"Une photo souvenir a été suffisante pour pour lever l'alerte chez les mouches du Makhzen, qui désormais se cherchent auprès de leur bourreau."

Ah non, raté. Il n'était encore une fois pas question de mémoire. :(

 
Bon, ça c'était Radio Algérie International.
Ok, pas grave, faisons une autre tentative. Voyons voir du côté de la chaîne télé Algérie Internationale AL24. Peut-être qu'ils ne feront pas de hors-sujet par rapport à la date du 1er novembre, et qu'ils auront quelque chose à nous offrir pour enrichir ce sujet sur la mémoire.

"Une photo souvenir a été suffisante pour pour lever l'alerte chez les mouches du Makhzen, qui désormais se cherchent auprès de leur bourreau."

Ah non, raté. Il n'était encore une fois pas question de mémoire. :(

Petite anectode sur le contenu de la vidéo accompagnant le tweet.
Il y est dit:
"Voici une photo rassemblant les chefs des pays du Maghreb Arabe .. qui ont été conviés à assister au défilé militaire ..."

Observez bien les 2 pointillés après Maghreb Arabe. Ils auraient ben pu dire "... du Maghreb Arabe qui ont été conviés ...", dans le sens de ceux parmi les chefs du Maghreb qui ont été conviés.

Mais les pointillés ont été insérés à dessein, pour signifier une fin de phrase. Sous entendu, le Maroc/Maghrib ne fait pas partie du Maghreb. Une sorte de pique. :D

Historiquement parlant, il y a deux Maghrib dans les chroniques anciennes:
  • Le Maghrib parlant d'une région qu correspond à une partie de l'Afrique du Nord.
  • En parlant d'un pays, au moins depuis les Mérinides, le Maghrib comme pays désignait le Maroc. Maghrib, ou Marrakesh/Maroc, ou Fez étaient toutes des désignations d'un seul et même pays.

Et ça, l'Algérie ne pourra rien y faire. :)

Ce fut une parenthèse pour rappeler la nature de la guerre menée par l'Algérie contre le Maroc. Elle est multi-fronts, et elle touche tout aussi bien l'histoire et la culture que le Sahara. Autant dire l'existence même du Maroc dans ses fondations.

Et la mémoire est un instrument pris en otage par l'Algérie 2024 et bien avant pour s'attaquer au Maroc (et par intermittence à la France afin d'obtenir des concessions).

C'est la raison pour laquelle, en cette date, pour les gens soucieux de la transmission de l'histoire entre la France et l'Algérie, il est impérieux de sauver cette mémoire des griffes de la basse instrumentalisation.

Après tout, beaucoup crient au danger de l'instrumentalisation de la Shoah, non ?
 
Dernière édition:

Accès aux archives 'secret-défense' de plus de cinquante ans : "Toute la machine est enrayée"​


Entretien. Alors que la parole officielle encourage l’accès aux archives dans la foulée du rapport Stora sur "les mémoires de la colonisation et de la guerre d'Algérie", l'Association des archivistes français dénonce une restriction "inadmissible" dans l’accès aux documents secret-défense de plus de 50 ans.

L’Association des archivistes français, l’Association des historiens contemporanéistes de l’enseignement supérieur, l’Association Josette et Maurice Audin et une quarantaine de personnes en leur nom propre ont déposé mi-janvier un recours devant le conseil d’État. Alors que les archives classées 'secret-défense' de plus de 50 ans sont librement communicables, ils dénoncent l'application stricte d'une mesure réglementaire qui oblige à une procédure de déclassification de ces documents. Cette procédure est inscrite dans l'"IGI 1 300", l’instruction générale interministérielle numéro 1 300 issue des services de Matignon. De fait, elle bloque l'accès aux archives classées 'secret-défense' de plus de 50 ans et entrave les travaux de recherche sur la période 1934-1970.

Éclairage avec Céline Guyon, archiviste, maître de conférences associée à l'École nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques (ENSSIB) et présidente de l'association des archivistes français (AAF).

Avant d’entrer dans les motifs de votre recours, pourriez-vous nous rappeler quels types de secrets sont définis dans la loi et quelles obligations s'y rapportent ?

Globalement, nous avons une loi sur les archives qui cherche à maintenir un équilibre entre la protection des secrets et le nécessaire accès aux archives produites par l'administration pour le travail historique. Les archives publiques, c'est-à-dire l'ensemble des documents, mais aussi des données produites par l'État et par l'ensemble des administrations et des collectivités locales, sont librement communicables.

Il y a un principe fort inscrit dans la loi de libre accès aux archives, sauf exceptions. Parmi celles-ci, vous avez le secret commercial et industriel qui est protégé pendant vingt-cinq ans, le secret de la vie privée qui est protégé pendant cinquante ans et en ce qui nous concerne, le secret de la Défense nationale qui est également protégé pendant cinquante ans.

Le délai le plus long étant le délai de cent ans qui s'applique par exemple aux documents couverts par le secret de la Défense nationale, mais dont la communication pourrait porter atteinte à la sécurité des personnes.

Enfin, il faut savoir qu’avant l'expiration des délais que je viens d'évoquer, il est possible d'obtenir communication par dérogation de documents qui ne seraient pas librement communicables. Ces dérogations permettent notamment aux historiens d'écrire sur les périodes les plus récentes.

L’instruction générale interministérielle numéro 1 300 définit les règles de la "protection du secret de la Défense nationale". Ce texte - que vous aviez déjà contesté - a été publié au Journal Officiel dans une nouvelle version, le 13 novembre 2020. Pourriez-vous nous situer cette instruction ? A-t-elle toujours existé ?............


 
En parlant d'instrumentalisation,

"L’instrumentalisation de l’histoire est dans l’ADN du régime algérien"


Alors que les présidents algérien et français se sont promis de « réconcilier » les mémoires endolories par la colonisation et la guerre de part et d’autre de la Méditerranée, Karima Dirèche s’interroge sur la possibilité ou non d’une réconciliation quand le passé, l’histoire du pays, en l’occurrence ici du pays qui fut colonisé, est instrumentalisée, manipulée, et même confisquée par le pouvoir politique.

Si elle approuve la démarche « intéressante » des présidents français et algérien d’en finir avec un « serpent de mer », Karima Dirèche ne pense pas que le pouvoir algérien soit prêt. « Il y a beaucoup de déclarations d’intention car l’Algérie est soucieuse de sa posture à l’international mais il n’y a pas les compétences pour une telle mission. Je ne parle pas des collègues chercheurs qui ont des choses à dire très intéressantes. Je parle des compétences des dirigeants politiques qui, à coup de déclarations, disent “on va apaiser les mémoires, écrire un récit commun” sans en avoir ni la volonté, ni les compétences. »

Pour Karima Dirèche, la nomination pour relever le défi mémoriel en Algérie d’Abdelmadjid Chikhi, l’inamovible directeur général des archives algériennes, un haut fonctionnaire connu pour verrouiller l’accès des archives aux chercheurs (tandis qu’en France, c’est l’historien Benjamin Stora qui a été nommé par l’Élysée), en témoigne : « Il est le prototype de l’apparatchik, la caricature de l’oligarque qui n’a aucune envie de débattre de l’état historiographique autour d’une table avec les Français. »

Karima Dirèche a beaucoup travaillé sur les récits historiques depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962 et sur la façon dont ils ont été « kidnappés » par le pouvoir algérien : « La discipline de l’histoire est au service du régime politique algérien depuis 1962, elle sert à légitimer l’autorité politique en place, confortée par des apparatchiks de l’écriture officielle de l’histoire. »

Pour Karima Dirèche, si les élites dirigeantes sont incapables de sortir de l’instrumentalisation nationaliste de la guerre d’indépendance en Algérie, le peuple, lui, en est capable : « La mobilisation citoyenne du “Hirak” le montre. La société algérienne a pris une distance remarquable avec les récits d’État. Dans les grandes marches, les épisodes historiques de la violence d’État ou de la colonisation sont totalement repris de manière très intéressante et lucide. »
 
« L’armée et le FLN, qui ont accouché de l’État algérien tel qu’il est encore dans sa structure opérationnelle aujourd’hui, refusent d’autres lectures de l’histoire, ne serait-ce que du mouvement national, de la colonisation ou du projet de société, poursuit la chercheure. On est enfermés dans une lecture héroïque, sacrificielle où la guerre d’Algérie est la matrice de l’histoire algérienne de résistance. »

Karima Dirèche rappelle combien ces récits historiques ne collent plus au présent : « 54 % de la population a moins de 30 ans, n’a connu qu’à travers la tradition orale l’épisode colonial et de la guerre. Elle est fatiguée de ses récits historiques qui enferment les dirigeants dans une aura révolutionnaire pour garantir la stabilité économique et politique du pays, alors qu’ils sont connus comme étant corrompus, extrêmement autoritaires, ayant validé, cautionnant des pratiques liberticides. Il y a un hiatus énorme, une fracture entre les attentes d’un récit historique juste, le moins faux et ces élites dirigeantes qui se sont bien reproduites puisque leurs enfants se font les garants de ce récit héroïque qui ne correspond plus à la réalité économique, politique, historique de la société. »

Pour beaucoup d’Algériens, le Hirak, ce mouvement révolutionnaire inabouti, qui a emporté en quelques semaines en 2019 l’indéboulonnable président devenu fantôme Abdelaziz Bouteflika qui régnait depuis 20 ans, représente une deuxième indépendance. « Cela renvoie à cette idée partagée d’une indépendance confisquée, explique Karima Dirèche. Dans les premières marches, un réenchantement politique habitait les manifestants qui se réappropriaient la rue, un espace de contestation interdit. On a été libéré du joug colonial mais là, c’est aussi l’indépendance, l’idée de “qu’avez-vous fait de notre indépendance ?” »

Durant le Hirak, la violence d’État a d’ailleurs été dénoncée en permanence au travers de trois épisodes historiques, rappelle encore la chercheuse : « 1988, le proto printemps algérien – trois années d’effervescence démocratique – qui a sombré avec le putsch de 1991 et précipité le pays dans la décennie noire ; le printemps de 2001 avec une insurrection à l’échelle de la Kabylie qui aurait pu se diffuser à l’échelle du pays, qui a été enfermée dans une lecture régionaliste, ethnicisée, et les années 1990, la décennie noire, une guerre épouvantable. »

Alors que le pouvoir algérien profite de la pandémie de Covid-19 pour redoubler de répression à l’égard de tous les militants de la démocratie, quel travail peut-on mener sur les mémoires quand on réprime un peuple qui s’élève pour la liberté, la démocratie, quand on reproduit finalement sur lui la violence, la brutalité infligée par les colons français ?

« Le Hirak constitue un moment extraordinaire de catharsis de la violence d’État et de deuil collectif où toute proposition venant du haut n’est plus entendue, analyse l’historienne. Il révèle la fracture entre la mémoire et le récit d’État tels qu’ils ont été imposés et enseignés dans les écoles, de la vraie propagande, et cette tradition orale des mémoires transmises par des familles par des canaux beaucoup plus intimistes qui constituent un récit parallèle et qui ont nourri cette culture politique à l’œuvre dans le Hirak qui fascine tant. »

Le Hirak est d’ailleurs l’un des moments de l’histoire algérienne les plus documentés. Une urgence de garder trace qui se ressent d’autant plus que les historiens du contemporain comme la population se heurtent à l’impossibilité d’accéder aux archives.

« Si on veut travailler avant 1962, c’est possible mais pas après 1962, raconte Karima Dirèche. Pour le printemps de 1988, à part les archives de presse de l’époque, nous n’avons rien. Idem pour le printemps berbère, rien. Nous sommes obligés de courir après les témoignages oraux des acteurs témoins. Concernant les années 1990, et la décennie noire, on ne savait pas qui tuait qui. Ce fut une guerre atroce sans images ni enregistrements. Et là, le Hirak livre une matière photographique, vidéo, des enregistrements ! Jamais l’Algérie n’a été autant décryptée, observée. Ce que dit ce mouvement par le bas de l’Algérie est passionnant. Il est en complet décalage des représentations statiques que nous avions de la société, qui serait entrée dans le consumérisme et le libéralisme, qui n’était pas intéressée par l’action politique ou militante. »
 
L'état Algérien ainsi que Français ne veulent pas voir les archives sortir car on verrait apparaître la vérité sur les accords d'Évian qui on amène aux accords de 68 et l'on comprendra alors pourquoi la France et l'Algérie sont toujours autant liés et pourquoi aucun papier d'indépendance officiel de cet état juste un référendum d'autodétermination sous la bienveillance de la France.
 
ça me fait penser au bon mot de Goita, les Algériens ne peuvent pas être plus Maliens que les Maliens et bien c'est pareil pour les normandes, elles ne peuvent pas être plus Palestiniennes que les Palestiniens, ni plus Algérienne que les Algériens
 

Face au 1er novembre 1954, Albert Camus visionnaire​


Les Algériens ont vécu dans la plus grande indifférence ce 1er novembre qui marque l’anniversaire du déclenchement de « la guerre de libération ». Une chronique de Cherif Lounes


Camus.jpg

Il y a bien longtemps que la population ne commémore plus cette date du 1er novembre 1954 qui marque le début de la révolution contre la puissance coloniale française après plus d’un siècle d’occupation. Paradoxalement, elle est de plus en plus vue par beaucoup comme la conséquence de leur triste situation d’aujourd’hui. Bien sûr, il ne s’agit pas de remettre en cause l’indépendance confisquée par un clan du FLN totalitaire et illégitime dont est issu le pouvoir actuel, ni de faire l’éloge de la période coloniale même si celle-ci rappelle toujours aux anciens une époque révolue.

D’autre part, le régime aux abois surtout depuis les énormes manifestations du « Hirak », ce mouvement du 22 février 2019 contre le système de 1962, a cherché à faire diversion en proposant en ce jour symbolique un référendum portant modification de la constitutionlargement boycotté par les algériens. A Alger des manifestants contestant la mascarade électorale aux cris de « vous avez détruit le pays bandes de voleurs » ont tenté d’investir le Parlement situé au-dessus du port qu’ils dénoncent comme étant occupé par des « imposteurs ».

Avant le déclenchement de la lutte armée lancée le 1er novembre 1954 par le FLN (Front de Libération National) groupe dissident du parti du chef nationaliste Messali Hadj, Albert Camus n’avait cessé d’avertir le Gouvernement Général d’Algérie et la composante française de la population mais sans être entendu. Il en sera de même durant le conflit.

En 1939 : misère dans l’arrière pays

Albert Camus né en 1913 à Mondovi dans le Constantinois avait adhéré au Parti Communiste Algérien en 1935 pour lutter contre le statut social défavorisé des autochtones. Il le quittera deux ans plus tard en 1937 quand le PCA « ne défendra plus les militants algériens ». Lors d’un reportage en Kabylie en 1939 il alerte sur les conditions de vie misérable de la population. Les écrits de Camus sont publiés par Alger Républicain journal créé par son ami Pia. Les articles sont intitulés : « Misère en Kabylie ». A ce propos Jean Daniel, juif d’Algérie et futur directeur de l’hebdomadaire « Le Nouvel Observateur », écrira dans son livre « L’ami anglais » que c’est grâce à la lecture de « la série d’articles d’Albert Camus dans Alger Républicain – un quotidien qui n’entrait jamais chez mes parents – j’avais fini par trouver scandaleuse l’injustice dont les Arabes étaient les victimes. Mais … je comptais sur la République pour leur procurer les réparations éclatantes qui leur étaient dues ». Plus tard, Jean Daniel en opposition avec Albert Camus malgré leur amitié prendra le parti des indépendantistes rejoignant J. Paul Sartre. Une fois l’Algérie indépendante il préférera quitter le pays qui l’avait vu naître pour gagner la métropole.

A la même période Albert Camus, homme de dialogue, connaissait les nationalistes algériens et les défendait quand ils étaient inquiétés par les autorités coloniales ou traduits en justice. En effet, il prendra attache avec le PPA (Parti populaire Algérien) de Messali Hadj, dont on apprendra qu’il en avait été membre s’occupant de leur journal. Il est aussi en relation avec Ferhat Abbas du Parti du Manifeste. Ces deux nationalistes au départ modérés étaient contre le statut de l’indigénat et réclamaient l’égalité des droits. Camus était également proche de l’honnorable chef religieux très estimé le cheikh El Okbi. Ce dernier victime d’une fausse accusation était traduit devant un tribunal sous le chef d’inculpation d’avoir commandité un crime celui d’un autre religieux le mufti d’Alger (imam officiel reconnu par l’administration coloniale). Grâce à son innocence et aux articles d’Albert Camus, chroniqueur judiciaire d’Alger Républicain, le religieux sera acquitté. Lors du procès Albert Camus avait écrit : « Il n’y a pas de spectacle plus affligeant que celui d’hommes ramenés au-dessous de leur condition d’homme ».

Toutes ces prises de position vaudront à A. Camusl’animosité du Gouvernement Général. Il sera fiché et suivi pour finalement être le premier journaliste expulsé d’Algérie.

En 1945 : évènements de Sétif.....
 

Face au 1er novembre 1954, Albert Camus visionnaire​


Les Algériens ont vécu dans la plus grande indifférence ce 1er novembre qui marque l’anniversaire du déclenchement de « la guerre de libération ». Une chronique de Cherif Lounes


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Il y a bien longtemps que la population ne commémore plus cette date du 1er novembre 1954 qui marque le début de la révolution contre la puissance coloniale française après plus d’un siècle d’occupation. Paradoxalement, elle est de plus en plus vue par beaucoup comme la conséquence de leur triste situation d’aujourd’hui. Bien sûr, il ne s’agit pas de remettre en cause l’indépendance confisquée par un clan du FLN totalitaire et illégitime dont est issu le pouvoir actuel, ni de faire l’éloge de la période coloniale même si celle-ci rappelle toujours aux anciens une époque révolue.

D’autre part, le régime aux abois surtout depuis les énormes manifestations du « Hirak », ce mouvement du 22 février 2019 contre le système de 1962, a cherché à faire diversion en proposant en ce jour symbolique un référendum portant modification de la constitutionlargement boycotté par les algériens. A Alger des manifestants contestant la mascarade électorale aux cris de « vous avez détruit le pays bandes de voleurs » ont tenté d’investir le Parlement situé au-dessus du port qu’ils dénoncent comme étant occupé par des « imposteurs ».

Avant le déclenchement de la lutte armée lancée le 1er novembre 1954 par le FLN (Front de Libération National) groupe dissident du parti du chef nationaliste Messali Hadj, Albert Camus n’avait cessé d’avertir le Gouvernement Général d’Algérie et la composante française de la population mais sans être entendu. Il en sera de même durant le conflit.

En 1939 : misère dans l’arrière pays

Albert Camus né en 1913 à Mondovi dans le Constantinois avait adhéré au Parti Communiste Algérien en 1935 pour lutter contre le statut social défavorisé des autochtones. Il le quittera deux ans plus tard en 1937 quand le PCA « ne défendra plus les militants algériens ». Lors d’un reportage en Kabylie en 1939 il alerte sur les conditions de vie misérable de la population. Les écrits de Camus sont publiés par Alger Républicain journal créé par son ami Pia. Les articles sont intitulés : « Misère en Kabylie ». A ce propos Jean Daniel, juif d’Algérie et futur directeur de l’hebdomadaire « Le Nouvel Observateur », écrira dans son livre « L’ami anglais » que c’est grâce à la lecture de « la série d’articles d’Albert Camus dans Alger Républicain – un quotidien qui n’entrait jamais chez mes parents – j’avais fini par trouver scandaleuse l’injustice dont les Arabes étaient les victimes. Mais … je comptais sur la République pour leur procurer les réparations éclatantes qui leur étaient dues ». Plus tard, Jean Daniel en opposition avec Albert Camus malgré leur amitié prendra le parti des indépendantistes rejoignant J. Paul Sartre. Une fois l’Algérie indépendante il préférera quitter le pays qui l’avait vu naître pour gagner la métropole.

A la même période Albert Camus, homme de dialogue, connaissait les nationalistes algériens et les défendait quand ils étaient inquiétés par les autorités coloniales ou traduits en justice. En effet, il prendra attache avec le PPA (Parti populaire Algérien) de Messali Hadj, dont on apprendra qu’il en avait été membre s’occupant de leur journal. Il est aussi en relation avec Ferhat Abbas du Parti du Manifeste. Ces deux nationalistes au départ modérés étaient contre le statut de l’indigénat et réclamaient l’égalité des droits. Camus était également proche de l’honnorable chef religieux très estimé le cheikh El Okbi. Ce dernier victime d’une fausse accusation était traduit devant un tribunal sous le chef d’inculpation d’avoir commandité un crime celui d’un autre religieux le mufti d’Alger (imam officiel reconnu par l’administration coloniale). Grâce à son innocence et aux articles d’Albert Camus, chroniqueur judiciaire d’Alger Républicain, le religieux sera acquitté. Lors du procès Albert Camus avait écrit : « Il n’y a pas de spectacle plus affligeant que celui d’hommes ramenés au-dessous de leur condition d’homme ».

Toutes ces prises de position vaudront à A. Camusl’animosité du Gouvernement Général. Il sera fiché et suivi pour finalement être le premier journaliste expulsé d’Algérie.

En 1945 : évènements de Sétif.....
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A ce propos il faudrait rendre hommage à Gisèle Halimi et a Simone Veil... pour avoir defendu les femmes et les hommes prisonniers par le pouvoir colonial.
Les femmes qui ont aussi été torturées et violées


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Il a été piraté ce forum lool.....du jamais vu depuis que je suis inscrite....d'ailleurs il se vide, les gens intéressant et respectueux partent....

Et c est les mêmes qui vont cautionner des insultes et vociférations si on n'est pas d accord avec leurs vues à 1000% en pretextant en plus
qu on est hors sujet dès qu on ne partage pas leur haine.

Qu'on soit contre la junte ne leur suffit pas.

Selon eux on doit vouer la même haine contre la population algerienne comme les sionistes ont vis à vis des palestiniens.

D'ailleurs ils méprisent les palestiniens que le peuple marocain défend vu que leurs préférences vont aux sionistes génocidaires.

Même plus...il y en a une qui a traité le peuple marocain qui manifeste pour la Palestine...de bête et émotif !!!

Oubliant aussi que c'est ce même peuple qui a répondu présent pour la Marche Verte vers notre Sahara marocain.

Aucun principe moral ou humain de leur part.

Et quand on voit qu ils sont likés par des fachos qui méprisent les arabes marocains ...on voit qu'en plus ils sont fiers d'être des beni oui oui ...
on voit qu ils ont gardé leur mentalité de colonisé.


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Le journaliste Algérien M. Abdou Semmar, dont je tiens à saluer l'intégrité dans cette affaire, résume très bien le propos de mon précédent commentaire:

03:50 "Malheureusement, on a exploité le 1er novembre non pas pour célébrer en soi le 1er novembre et ... célébrer notre indépendance, mais pour envoyer un message politique dans un environnement géopolitique violent où malheureusement, notre principal, notre plus important voisin qui est le Maroc est considéré par nos dirigeants actuels comme un ennemi, comme un adversaire ..."

"Le firmament de cette propagande anti-Marocaine a abouti à un défilé militaire où les armes les plus sophisitiquées de l'armée Algérienne ont été présentées pour envoyer un message à ce pays adverse"

06:00 "Je rappelle que le Maroc et les Marocains ont beaucoup aidé l'Algérie dans lors de la guerre de libération nationale"

06:30 "Le Maroc a été une base arrière importante pour notre guerre de libération, un point d'appui important pur la logistique, pour l'armement, ... pour le renseignement, "

06:50 "S'il faut rendre hommage à l'histoire, quand on raconte l'histoire il faut la racontrer totalement, il faut la raconter fidèlement, le Maroc, plus que la Tunisie, puisque le Maroc a été une base arrière plus importante. Il y a même des Marocains et des Marocaines qui ont servi, qui ont combattu au sein de l'ALN, ça on le raconte pas assez, "

07:30 "Ce que je trouve dommage, c'est qu'on fait un défilé militaire contre le Maroc alors que le Maroc a été un acteur historique important pour notre guerre de libération nationale"

08:20 "Il y a eu des moments de joie, de solidarité, et de fraternité, extrêmement importantes. Sans l'aide, sans le soutien logistique et directe du Maroc et de la population Marocaine et des autorités Marocaines à l'époque du roi Mohamed 5, la lutte pour l"indépendance de l'Algérie aurait été compromise, faut le dire"


Je répète, en 2024, quel sens pour un Marocain de communier à un fait de mémoire où la contribution de ses aïeux est piétinée et qui est retourné contre lui en premier lieu ??? :intello::intello::bizarre:
le mec il a compris qu'il y a des gogos qui sont prêt à écouter ses conneries et lui fond gagner de l'argent quand il crache sur l'Algérie ... normal qu'il continu ...

pourquoi il ne dit pas que Macron à remercie le Maroc pour l'aide qu'ils ont apporté à la France durant la guerre d'Algérie ? , ce n'est pas un mensonge et c'est documenté !

il y a des Hommes d'Oujda et du Rif qui ont aidés leurs frères algériens à combattre la France !
 
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