Le Maure
Taza avant Gaza
Toute personne qui suit de près le dossier du sahara marocain et les derniers développements de ce conflit factice qui n’a que trop duré, s’interroge certainement et à juste titre, sur le pourquoi de cette haine et de cette rancœur de la part du régime algérien envers le Maroc et les marocains.Une animosité qui s’est amplifiée au fil du temps entre deux pays et deux peuples que tout rapproche et unit :la géographie, l’Histoire, la religion, la langue, la culture et les liens du sang .
Quelles sont donc les raisons avouées et inavouées de cette haine qui envenime les relations maroco-algériennes depuis plusieurs décennies et qui hypothèque l’avenir de toute la région maghrébine ?
Je vais essayer dans cet article d’énumérer et d’analyser de façon objective tous les griefs formulés par l’Algérie à l’encontre du Maroc et de voir s’ils sont justifiés ou non.
Je tiens à préciser que mon approche n’a pas la prétention d’être exhaustive ;mon ambition se limite à apporter un éclairage supplémentaire et précis, susceptible de permettre à tout un chacun, en particulier ceux qui sont directement concernés par ce sujet, de mieux comprendre le pourquoi des tensions existant entre le Maroc et l’Algérie et par contrecoup, de mieux connaître les tenants et aboutissants historiques et politiques de ce dossier et de mieux appréhender les enjeux du conflit du sahara.
Lorsqu’on lit sur Internet les commentaires faits par des algériens à propos du Maroc, on se rend compte que la mentalité des dirigeants algériens qui font une fixation sur le Maroc comme étant l’ennemi à abattre, a décidemment fait tâche d’huile chez un grand nombre de citoyens algériens tombés sous la coupe de la propagande anti-marocaine.
En effet, «l’anti-marocanisme» est une donnée incontournable dans les cadres militaires et politico- médiatiques algériens (….). Pour comprendre cette haine qui relève du psychisme, il faut rappeler que l’identité algérienne s’est forgée en totale contradiction avec un Maroc, monarchie séculaire.
Que ce soit les hauts gradés de l’armée nationale populaire algérienne humiliée par leur déconvenue dans la guerre des sables et le conflit du sahara, ou les politiques du FLN, les décideurs algériens n’ont eu de cesse de chercher à construire leur nouveau nationalisme en se trouvant un ennemi. Le Maroc était la cible parfaite (….).Aux yeux des algériens, le Maroc était l’antithèse de ce qu’ils voulaient construire.
Monarchie séculaire, solidement ancrée dans la société, le pouvoir marocain jouissait également de ressorts de légitimation religieux et historiques ; choses qui faisaient défaut aux «révolutionnaires» algériens, même auréolés par une héroïque guerre de libération à laquelle a largement contribué le Maroc. D’ailleurs, pour les dirigeants algériens, la nation algérienne dont la genèse ne s’est faite que pendant la guerre de libération menée contre la France, «ne pouvait être consolidée que sur les décombres du royaume du Maroc» dixit Mohammed Semlali (L’Observateur/ Du 26 Décembre 2008 au 1 Janvier 2009).
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Quelles sont donc les raisons avouées et inavouées de cette haine qui envenime les relations maroco-algériennes depuis plusieurs décennies et qui hypothèque l’avenir de toute la région maghrébine ?
Je vais essayer dans cet article d’énumérer et d’analyser de façon objective tous les griefs formulés par l’Algérie à l’encontre du Maroc et de voir s’ils sont justifiés ou non.
Je tiens à préciser que mon approche n’a pas la prétention d’être exhaustive ;mon ambition se limite à apporter un éclairage supplémentaire et précis, susceptible de permettre à tout un chacun, en particulier ceux qui sont directement concernés par ce sujet, de mieux comprendre le pourquoi des tensions existant entre le Maroc et l’Algérie et par contrecoup, de mieux connaître les tenants et aboutissants historiques et politiques de ce dossier et de mieux appréhender les enjeux du conflit du sahara.
Lorsqu’on lit sur Internet les commentaires faits par des algériens à propos du Maroc, on se rend compte que la mentalité des dirigeants algériens qui font une fixation sur le Maroc comme étant l’ennemi à abattre, a décidemment fait tâche d’huile chez un grand nombre de citoyens algériens tombés sous la coupe de la propagande anti-marocaine.
En effet, «l’anti-marocanisme» est une donnée incontournable dans les cadres militaires et politico- médiatiques algériens (….). Pour comprendre cette haine qui relève du psychisme, il faut rappeler que l’identité algérienne s’est forgée en totale contradiction avec un Maroc, monarchie séculaire.
Que ce soit les hauts gradés de l’armée nationale populaire algérienne humiliée par leur déconvenue dans la guerre des sables et le conflit du sahara, ou les politiques du FLN, les décideurs algériens n’ont eu de cesse de chercher à construire leur nouveau nationalisme en se trouvant un ennemi. Le Maroc était la cible parfaite (….).Aux yeux des algériens, le Maroc était l’antithèse de ce qu’ils voulaient construire.
Monarchie séculaire, solidement ancrée dans la société, le pouvoir marocain jouissait également de ressorts de légitimation religieux et historiques ; choses qui faisaient défaut aux «révolutionnaires» algériens, même auréolés par une héroïque guerre de libération à laquelle a largement contribué le Maroc. D’ailleurs, pour les dirigeants algériens, la nation algérienne dont la genèse ne s’est faite que pendant la guerre de libération menée contre la France, «ne pouvait être consolidée que sur les décombres du royaume du Maroc» dixit Mohammed Semlali (L’Observateur/ Du 26 Décembre 2008 au 1 Janvier 2009).
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