Analphabétisme: 52,6% des marocaines de plus de 15 ans touchées

Je ne sais pas de quel analphabétisme vous parlez ???Et à qui est la faute ??? J ai été dans l enseignement depuis 1963 ,j ai enseigné dans plusieurs lieux ruraux ,et dans plusieurs villes .Le gouvernement a toujours appliqué l éducation obligatoire .Dans les villes on emploie l horaire de roulement ,c est à dire plusieurs groupes d élèves et leurs maitres qui se suivent dans une classe de 7h du matin à 7h du soire .Les effectifs dépassent parfois 50 élèves par cours .Aux milieux ruraux ,le problème est plusieurs niveaux dans un cours ...Rien que pour moi j ai éduqué plusieurs centaines de petits marocains ...Je vous laisse de faire le compte depuis 1963 jusqu à présent avec une moyenne de 35 élèves (fois 2 ) par an ;et combien y a t il d instituteurs au Maroc ?Ce qui est difficile , c est l analphabétisme des personnes qui ont fait des études non complètes et se croient des savants ...

je pense que l'article veut raiter le problème de ( AL HADR AL MADRASI )
 
Il ne suffit pas de les envoyer a l ecole..faut suivre la scolarite des enfants!
Pour l anecdote du prof.. mon pere , llah yer7mo, lui aurait fait manger sa propre m****
Et ce n est pas une anecdote :D

tout le monde ne réagit pas comme ton père ou le mien qui m'a toujours encouragé.
j'en connais qui donne de l'argent de poche à son fils qui l'aide aux champs et ignore le 2° parce qu'il va à l'école, et ne se soucie vraiment pas de lui même s'il manque l'école, 3ad il va s'intéresser aux résultats de son gamin.
d'un autre côté, il faut absolument généraliser les transports scolaires, comment veux tu que les enfants qui habitent loin, à 1H et plus de l'école, surtout en hiver, de ne pas être décourager.
( En hiver, quand il pleuvait, le seul moyen pour me rendre à l'école, c'était à dos de cheval, car je restais bloqué dans la khaiss jusqu'au genou :D)
 
Je ne sais pas de quel analphabétisme vous parlez ???Et à qui est la faute ??? J ai été dans l enseignement depuis 1963 ,j ai enseigné dans plusieurs lieux ruraux ,et dans plusieurs villes .Le gouvernement a toujours appliqué l éducation obligatoire .Dans les villes on emploie l horaire de roulement ,c est à dire plusieurs groupes d élèves et leurs maitres qui se suivent dans une classe de 7h du matin à 7h du soire .Les effectifs dépassent parfois 50 élèves par cours .Aux milieux ruraux ,le problème est plusieurs niveaux dans un cours ...Rien que pour moi j ai éduqué plusieurs centaines de petits marocains ...Je vous laisse de faire le compte depuis 1963 jusqu à présent avec une moyenne de 35 élèves (fois 2 ) par an ;et combien y a t il d instituteurs au Maroc ?Ce qui est difficile , c est l analphabétisme des personnes qui ont fait des études non complètes et se croient des savants ...

Pourtant, tu avais bien commencer professeur, lkhatima (=la fin) laisse à désirer. mais passant.
Entre appliquer l'éducation obligatoire et mettre les moyens, c'est tout un océan et tu le sais bien.

quant au nombre des élèves dans les classes, c'est juste scandaleux et combien de témoignages de prof qui avouent qu'ils font du gardinage.
 
Ce qui a dégradé le niveau ,c est la façon dont les élèves passent de niveau au niveau supérieur ...ON A RENDU TOUT FACILE .Les élèves ne font plus aucun effort .Avant on a 3 jours pour le certificat d études ,3 jours pour l entrée en sixième , 3 jours pour le brevet élémentaire ,3 jours pour l entrée à l école normale des instituteurs ,et 2 jours pour la sortie...Dans les années 60 ,les élèves doublent le CM2 plusieurs fois pour avoir un bon niveau .Celà ne se fait plus maintenant ;et voilà ou nous sommes...
 
J etais un de ses gosses.. les seules responsables c est les parents, moi j avais de la chance avec les miens.

Bayna konti 9erray! :D :D

Je connais certains qui ont lâché l'affaire par paresse, genre la fillette ou le petit gars n'aiment pas l'école et préfèrent rester avec leurs familles à la campagne... et les parents ne leur disaient rien! :wazaa:
 
Pour etre franc , on a vécu tout un BAZAR de changements dans la politique de l enseignement qui a mené à ce bas niveau dont on se plein aujourd hui .(On a arabisé plusieurs fois ,puis on revient au français ,on a changé plusieurs fois la méthodologie ,la façon de passage...).Chaque ministre qui vient apporte avec lui toute une clique de prétendus formateurs de l enseignement ,qui changent la politique de son précédent ,et nos enfants paient la facture...On croit que ce qui s est passé est bien prévu et voulu ...On accuse le P.I. d etre derrière ce là ...De puis que Azzedine laraqui a pris l enseignement ,le désastre commence (ALLAH ISTRE ) .(On se fait raconter à ce moment là que les fassis se sont rendu compte que les docteurs s appelaient :OMAR ,M BAREK etc ...or avant il n y a que :BENJELLOUNE , BENKIRANE ,BEN ,BEN...leurs enfants vont dans les écoles privées ou suivent leurs études à l étranger ,et le désastre commence dans l enseignement en commençant par l arabisation,car meme si nos malheureux enfants veulent suivre leurs études à l étranger ,ils n auront pas de base en français...Puis vient l admission au niveau supérieur par ancienneté pour faire évacuer les salles de classe sans se soucier du niveau des élèves ...
 
au msid on n'apprenait pas que le coran ( je suis d'accord en Arabe ) mais aussi l'alphabet, des bases de grammaire, savoir compter, les additions, les soustractions ....

je ne sais pas si la régionalisation des langues est une bonne chose à l'école, tu fais le primaire en chel7a, et lorsque tu arrives au collège ? au lycée ? il faut tout réapprendre , et supposons que tu fais tuot en chel7a jusqu'au bac, comment faire en enseignement supérieur ? difficile à suivre.....déjà le fait de passer de tout en Arabe jusqu'au lycée à tout en français en supérieur la moitiée est larguée

les cours elementaires doivent etre enseignés dans la langue maternelle de l'enfant, ça impregne plus facilement le subconscient

c'est comme si en France, les enfants étaient enseignés en chinois

après au collège ils pourront prendre une deuxieme langue et troisieme langue

je parie qu'ils prendront tous en majorité l'anglais et le français
 
Bayna konti 9erray! :D :D

Je connais certains qui ont lâché l'affaire par paresse, genre la fillette ou le petit gars n'aiment pas l'école et préfèrent rester avec leurs familles à la campagne... et les parents ne leur disaient rien! :wazaa:

Wa ma 9erray ma stta 7ems :D
A l ecole j appliquait le minimal principe: le minimum d input pour atteindre mon but :D j avais pas que ca a faire
 
vraiment honteux. Il faudrait juger les responsables car il y eu volonté manifeste de laisser pourrir la situation.

Même de nombreux pays africains font mieux et pourtant le Maroc se targue de délivrer des bourse à des pays africains dont les résultats d'alphabétisation sont meilleurs qu'au Maroc! :eek::wazaa:

Pourquoi ne pas donner des bourses aux Marocaines dans les campagnes plutôt que de faire venir des africains qui ne vivent même pas au Maroc? juste un coup de pub ?:ange:

Au minimum, Daoudi devrait démissionner avec ces résultats on ne peut plus médiocre

Le fléau de l'analphabétisme continue de sévir dans notre pays touchant plus sévèrement les femmes. En effet, selon une étude du Haut commissariat au plan (HCP), plus de la moitié des Marocaines dites “en âge d'activité” (15 ans et plus) restent analphabètes, malgré les divers programmes mis en place au cours des dernières années.

Terrible constat que celui de la dernière étude du Haut commissariat au plan (HCP). L'organisme officiel pointe du doigt le fait que plus de la moitié des Marocaines dites “en âge d'activité” (15 ans et plus) restent analphabètes, malgré les divers programmes mis en place au cours des dernières années.
Selon cette étude, rendue publique mercredi, 6,5 millions sur les 12,3 millions de femmes “en âge d'activité” dans la pays, souffrent d'analphabétisme à fin 2012.

Parmi les 12,3 millions de femmes “en âge d’activité, il ressort que “plus de la moitié (52,6%) sont analphabètes”, indique l'étude du HCP.
D'après la même source, les femmes rurales sont plus touchées que les citadines : plus de sept sur dix (71,8%) contre environ quatre sur dix en milieu urbain.
Près d'une femme sur deux (47,6%) ne dispose d'aucun niveau de qualification, et moins d'une sur quatre (24,7%) est active, relève encore le HCP, qui évoque la “faible participation” de cette frange de la population à l'activité économique.
La réalité des femmes en milieu rural, qui accèdent au marché du travail avant 15 ans, “a sans nul doute un impact négatif sur la scolarisation”, poursuit l'étude.

Plus de la moitié des Marocaines actives (59,5%) “exercent dans des exploitations agricoles” indique encore l'étude du HCP.
Ainsi, malgré les efforts et les programmes des ONG, 30% de la population de plus de 10 ans continue de souffrir du fléau de l'analphabétisme dans notre pays.
Selon des estimations officielles, ce fléau pèse encore sur l'économie du Maroc à hauteur de 1,5% de son PIB.

Source Libe.ma
 
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