desolé pour le titre qui se veut sarcastique et degoutté mais bon
Viol collectif » dans la cage descalier
Mardi 17/11/2009 | Posté par Inès El laboudy
Quatre jeunes gens auraient abusé dune jeune fille dans un immeuble de Bobigny. Un témoin raconte à Inès ce quelle a entendu et vu.
La chaîne BFM TV lannonce lundi : « Un viol collectif » a eu lieu à Bobigny. Sur une mineure de bientôt quinze ans, apparemment handicapée. Il nest pas précisé si cette personne est handicapée mentale ou physique. Habitant Bobigny, jessaie den savoir davantage. Jy parviens en joignant le témoin qui a prévenu les urgences et la police venues secourir cette jeune fille.
Voici comment le drame se serait déroulé, selon ce témoin : « Cétais samedi 7 novembre, il était environ 15 heures. Je faisais mon ménage tranquillement avec ma mère. Au moment dallumer laspirateur, jentends un sacré boucan dans lescalier mon salon a un mur commun avec la cage descalier. Jai aussitôt senti quil ne sagissait pas de jeunes se chahutant mais de quelque chose de grave. Jai ouvert ma porte et jai entendu des cris. Ceux dune jeune fille, visiblement. Jai entre-ouvert la porte de lescalier le plus discrètement possible et jai vu une scène horrible.
» Je ne voyais que le haut dun corps, allongé sur les marches de lescalier. Cétait une jeune fille toute blanche, le choc, je pense. Elle criait : "Sil vous plaît, ne faites pas ça ! Je vous en supplie, ne faites pas ça ! " Jai pu voir quun jeune lui tirait les jambes. Mais comme que lescalier tourne, je nai pas pu voir son visage. Ma mère est venue derrière moi et ma tirée dun coup sec et ferme. Jai donc lâché la porte qui a légèrement claqué. Je pense que cela les a fait fuir. Jai aussitôt prévenu le 17. Cest la première fois que je vois une intervention aussi rapide. Cinq minutes montre en main et jentendais les sirènes en bas de chez moi.
» Après avoir secouru la jeune fille et lavoir emmenée dans le camion de pompiers, la police est venue chez moi pour avoir plus dinformations. Le choc mempêchait de parler dun trait tant je sanglotais. Mais jai réussi à leur expliquer tout ça. Par lintermédiaire des policiers, jai appris que le visage de la jeune fille avait été gazé à la lacrymogène, sûrement pour létourdir. De plus, jai vu quelle avait vomi deux étages plus bas. Mon Dieu, ce quelle a dû être choquée. Jespère que les sales types qui ont fait ça vont prendre gros. »
» Jai appris ensuite quil sagissait de quatre jeunes âgés de 16 à 18 ans. Il y a de cela trois jours (vendredi), un avis de recherche était scotché au mur devant le centre commercial (de Bobigny). Il y avait la photo dun jeune de 18 ans qui avait habité jusquen 2006 dans le quartier où le viol a eu lieu. Il était écrit quil était recherché pour viol. Au début, jai cru à une mauvaise blague de la part dautres jeunes jusquau moment où jai lu la dépêche sur BFM TV. Les quatre personnes interpellées auraient toutes participé au viol. »
» Cela ma fait drôle de voir le plus jeune dentre eux sur la photo. Je le connais bien et bizarrement, on ne le voit plus du tout dans le coin depuis une semaine environ. Je suis choquée par lampleur de la délinquance et de la violence à Bobigny. »
Inès El Laboudy
Viol collectif » dans la cage descalier
Mardi 17/11/2009 | Posté par Inès El laboudy
Quatre jeunes gens auraient abusé dune jeune fille dans un immeuble de Bobigny. Un témoin raconte à Inès ce quelle a entendu et vu.
La chaîne BFM TV lannonce lundi : « Un viol collectif » a eu lieu à Bobigny. Sur une mineure de bientôt quinze ans, apparemment handicapée. Il nest pas précisé si cette personne est handicapée mentale ou physique. Habitant Bobigny, jessaie den savoir davantage. Jy parviens en joignant le témoin qui a prévenu les urgences et la police venues secourir cette jeune fille.
Voici comment le drame se serait déroulé, selon ce témoin : « Cétais samedi 7 novembre, il était environ 15 heures. Je faisais mon ménage tranquillement avec ma mère. Au moment dallumer laspirateur, jentends un sacré boucan dans lescalier mon salon a un mur commun avec la cage descalier. Jai aussitôt senti quil ne sagissait pas de jeunes se chahutant mais de quelque chose de grave. Jai ouvert ma porte et jai entendu des cris. Ceux dune jeune fille, visiblement. Jai entre-ouvert la porte de lescalier le plus discrètement possible et jai vu une scène horrible.
» Je ne voyais que le haut dun corps, allongé sur les marches de lescalier. Cétait une jeune fille toute blanche, le choc, je pense. Elle criait : "Sil vous plaît, ne faites pas ça ! Je vous en supplie, ne faites pas ça ! " Jai pu voir quun jeune lui tirait les jambes. Mais comme que lescalier tourne, je nai pas pu voir son visage. Ma mère est venue derrière moi et ma tirée dun coup sec et ferme. Jai donc lâché la porte qui a légèrement claqué. Je pense que cela les a fait fuir. Jai aussitôt prévenu le 17. Cest la première fois que je vois une intervention aussi rapide. Cinq minutes montre en main et jentendais les sirènes en bas de chez moi.
» Après avoir secouru la jeune fille et lavoir emmenée dans le camion de pompiers, la police est venue chez moi pour avoir plus dinformations. Le choc mempêchait de parler dun trait tant je sanglotais. Mais jai réussi à leur expliquer tout ça. Par lintermédiaire des policiers, jai appris que le visage de la jeune fille avait été gazé à la lacrymogène, sûrement pour létourdir. De plus, jai vu quelle avait vomi deux étages plus bas. Mon Dieu, ce quelle a dû être choquée. Jespère que les sales types qui ont fait ça vont prendre gros. »
» Jai appris ensuite quil sagissait de quatre jeunes âgés de 16 à 18 ans. Il y a de cela trois jours (vendredi), un avis de recherche était scotché au mur devant le centre commercial (de Bobigny). Il y avait la photo dun jeune de 18 ans qui avait habité jusquen 2006 dans le quartier où le viol a eu lieu. Il était écrit quil était recherché pour viol. Au début, jai cru à une mauvaise blague de la part dautres jeunes jusquau moment où jai lu la dépêche sur BFM TV. Les quatre personnes interpellées auraient toutes participé au viol. »
» Cela ma fait drôle de voir le plus jeune dentre eux sur la photo. Je le connais bien et bizarrement, on ne le voit plus du tout dans le coin depuis une semaine environ. Je suis choquée par lampleur de la délinquance et de la violence à Bobigny. »
Inès El Laboudy