Barberousse n'etait qu'un vulgaire pirate et collecteur d'impot
D'ailleur les kabyles ont tués sont frere,barberousse lui a pris la fuite.
Sachez que s'il ya une Oumma politique elle serra de Alger a Istambul.
En 1528 et en 1537 les armées saadiennes équipées d'arquebuses (vendues par les Génois) écrasent les maigres troupes wattassides et se rapprochent de Fès, qui est finalement prise en 1549. Le dernier émir wattasside, Abou Hassoun Ali, se réfugie à Alger,
devenue un pachalik de l'Empire ottoman, où il sollicite l'aide de la Sublime Porte pour recouvrer son trône, en échange d'une reconnaissance de la suzeraineté de Soliman le Magnifique. Les Ottomans sont d'autant plus intéressés par les évènements du Maroc qu'en 1552 ils affrontent près de Tlemcen les Saadiens venus conquérir l'Oranais.
Dès lors les Ottomans, maîtres d'un immense espace géopolitique
s'étendant d'Alger jusqu'à l'Irak (âprement disputé à la Perse
safavide), vont s'employer à essayer de soumettre le Maroc, sans jamais
y parvenir. Les janissaires de Salah Pacha poussent l'offensive jusqu'à
Fès en 1553, et remettent l'émir wattasside déchu Abou Hassoun sur son
trône, mais cette victoire est temporaire car les Saadiens reviennent
s'emparer de la ville. En 1554, l'émir saadien Mohammed al Cheikh
devient officiellement sultan du Maroc. La Sublime Porte envoie auprès
de lui un émissaire, qui est vivement malmené. Devant lui, Mohammed al
Cheikh qualifie Soliman de "sultan des barcasses".
Paradoxalement, Mohammed al Cheikh qui s'était illustré dans la lutte contre les
chrétiens portugais, cherche à nouer une alliance avec l'Espagne
catholique en vue de contrecarrer l'expansionnisme ottoman.
Paradoxalement encore, malgré sa vive opposition à la Porte, le sultan
saadien recrute une garde personnelle composée...de Turcs. Lesquels ne
manquent pas de l'assassiner au cours d'une expédition dans l'Atlas en
1557. La tête d'al Cheikh aurait été apportée à Istanbul dans un
coffret d'argent, et Soliman l'aurait fait accrocher sur les remparts
de la forteresse de Rumeli Hisari.
Abdallah al Ghalib succède à son père, et continue sa politique anti-ottomane de rapprochement avec les Espagnols, qui persécutent au même moment les Morisques révoltés de Grenade. Al Ghalib fait aussi massacrer la plupart des membres de sa
famille qui pourraient le contester. Cette purge brutale au sein de la
dynastie saadienne a des conséquences importantes. Deux princes
saadiens qui en réchappent, Abdelmalek et Ahmed, trouvent refuge...chez
le pacha ottoman d'Alger.
De tous les États musulmans actuels, le Maroc est l'un des très rares à
avoir préservé son indépendance pendant plus d'un millénaire.
Il n'y a guère qu'au XXe siècle que le pays a dû se soumettre à une puissance
étrangère, la France. Encore ce protectorat n'a-t-il duré qu'un
demi-siècle à peine, de 1912 à 1956.