Auchan va expérimenter un magasin sans caisse ni employé, les derniers humains seront des clients
En ce qui me concerne je ne trouve pas humainement normal le fonctionnement des grandes surfaces,
je suis quelqu'un qui aime les gens, mais je tiens aussi à ma vie privée, et la vie privée des autres je ne m'y interesse pas.
Le caddy ou le panier de la grande surface c'est l'étalage de ses gouts et de sa vie privée.
En un clin d'oeil on peut y lire les goûts et les addictions de personnes que l'on ne connait pas.
Ajoutons à cela que nous y croisons la plupart de nos connaissances et que nous ne voulons pas forcément les croiser , que nous attendons à la caisse, que nous sommes bloqués dans les rayons par certains clients trés lents qui prennent leur temps, ou par les employés qui remplissent les rayons, et que souvent les caisses automatiques sont surveillées par des caissiéres qui sous pretexte d'assister sont en fait de véritables vigiles.
Ajoutons à cela l'équipe de sécurité , qui scrute nos moindres faits et gestes via des caméras discrétes et qui peut nous épier, zoomer sur la couleur de nos yeux ou la marque de notre montre.
Personnellement, la grande surface est un endroit froid, inhumain et irrespectueux de l'individu, je preferearis que tout soit automatisé via un distributeur, ou livré via une application.
Les caissiéres pour moi ne servent à rien ( désolé pour les bladinettes caissiéres, trouvez vous un autre emploi plus épanouissant), ce sont essentiellement des bécanes à scanner, à valider des coupons de réductions et à vérifier qu'il n'y a pas de vol.
Des algorithmes pour traiter des données, des robots pour fabriquer des produits et maintenant des supermarchés sans caissières mais qui va acheter tous ces produits et services si il y a pas de travail ?
Mercipapa
VIB
A
AnvienMembre
Non connecté
Franchement, les caissières ont tout mon respect surtout à Aldi, Lidl etc. Elles font la mise en rayon, le passage en caisse, ont un temps minimum, doivent supporter des gens chiants à longueur de journée qui pinaillent pour rien, tout fiers d'appeler la direction pour jouer les mini despotes à la moindre erreur.
Qu'il y ait quelques brebis galeuses, j'ai envie de dire comme partout mais se réjouir de leur perte future d'emploi, c'est non seulement mesquin mais petit.
Je rejoins @Sanid curieusement, j'ai eu affaire à très peu de caissières désagréables. Peut-être aussi que l'attitude des clients est à revoir ?
Dernière modification par un modérateur:
Les robots vont-ils vous mettre au chômage?
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L'économiste anglais John Maynard Keynes s'en alarmait déjà au tout début des années 30, en parlant d'une "nouvelle maladie". Il lui avait donné un nom: "chômage technologique". Il définissait ainsi le chômage dû au remplacement des travailleurs par les machines. Ce grand remplacement n'a pas eu lieu. Mais la question est aujourd'hui posée par de nouveaux Cassandre, au moment où le grand public découvre les progrès de l'intelligence artificielle, les voitures autonomes, et les premiers robots de services.
Combien d'emplois menacés?
Certaines études sont particulièrement anxiogènes. En 2013, Carl Benedict Frey et Michael Osborne de l'Université d'Oxford ont estimé qu'aux Etats-Unis, 47% des emplois étaient susceptibles d'être remplacés par des robots dans les 10 ou 20 prochaines années. Effrayant. La semaine dernière, une autre étude, publiée par l'OCDE, a jugé que 9% des emplois des pays membres étaient à haut risque (au moins 70% des tâches automatisables). Ouf, on respire. Enfin... Pas tant que ça. En France, cela reviendrait à conduire 2 millions d'individus pointer à Pole Emploi. Et certaines catégories de population seraient quasiment condamnées à ne pas trouver de travail.
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L'économiste anglais John Maynard Keynes s'en alarmait déjà au tout début des années 30, en parlant d'une "nouvelle maladie". Il lui avait donné un nom: "chômage technologique". Il définissait ainsi le chômage dû au remplacement des travailleurs par les machines. Ce grand remplacement n'a pas eu lieu. Mais la question est aujourd'hui posée par de nouveaux Cassandre, au moment où le grand public découvre les progrès de l'intelligence artificielle, les voitures autonomes, et les premiers robots de services.
Combien d'emplois menacés?
Certaines études sont particulièrement anxiogènes. En 2013, Carl Benedict Frey et Michael Osborne de l'Université d'Oxford ont estimé qu'aux Etats-Unis, 47% des emplois étaient susceptibles d'être remplacés par des robots dans les 10 ou 20 prochaines années. Effrayant. La semaine dernière, une autre étude, publiée par l'OCDE, a jugé que 9% des emplois des pays membres étaient à haut risque (au moins 70% des tâches automatisables). Ouf, on respire. Enfin... Pas tant que ça. En France, cela reviendrait à conduire 2 millions d'individus pointer à Pole Emploi. Et certaines catégories de population seraient quasiment condamnées à ne pas trouver de travail.
Selon l'OCDE, les machines menacent de se substituer à 40% des travailleurs qui n'ont pas le niveau bac. Un chiffre qui résonne avec les conclusions d'une équipe d'économistes du FMI présentées cette semaine. La note du FMI juge que 9% du chômage en France est de nature structurelle. Autrement dit, crise ou pas crise, un certain nombre de travailleurs ne peuvent pas trouver d'emploi pour cause d'inadéquation de leur profil avec le marché.
La robotisation crée aussi des emplois, mais pas assez
Pourtant, le phénomène n'est pas nouveau. La robotisation n'est que la poursuite du processus de mécanisation et d'automatisation entamé depuis la révolution industrielle. Pourquoi les choses serait-elles devenues plus critiques aujourd'hui? "Le spectre du chômage technologique de masse revient à chaque phase de crise du capitalisme", explique l'historien de l'économie François Jarrige, professeur à l'Université de Bourgogne, qui participait mardi à une conférence sur l'emploi au salon Innorobo.
https://lexpansion.lexpress.fr/high...-vont-ils-vous-mettre-au-chomage_1795649.html
La robotisation crée aussi des emplois, mais pas assez
Pourtant, le phénomène n'est pas nouveau. La robotisation n'est que la poursuite du processus de mécanisation et d'automatisation entamé depuis la révolution industrielle. Pourquoi les choses serait-elles devenues plus critiques aujourd'hui? "Le spectre du chômage technologique de masse revient à chaque phase de crise du capitalisme", explique l'historien de l'économie François Jarrige, professeur à l'Université de Bourgogne, qui participait mardi à une conférence sur l'emploi au salon Innorobo.
https://lexpansion.lexpress.fr/high...-vont-ils-vous-mettre-au-chomage_1795649.html
S
Soomy
Non connecté
C’est pas sympa pour elles
Tu as vu une caissière pas très polie tu les as toutes mises dans le même sac
Toi qui te plains de te sentir insulter c’est exactement ce que tu est en train de faire avec ton message
Quand on remplacera ton poste par une machine ou une application tu viendras nous donner ton ressenti... tu rigoleras moins je suis sure
S
Soomy
Non connecté
Mdrr scénariste et acteur dans Code Quantum...
S
Soomy
Non connecté
Tu dois être riche....pourquoi tu prends pas une assistante pour faire les courses à ta place
Babouchemasquee
VIB
Tu vas avoir des problèmes avec les services secrets je dis ça je dis rien
Il existe déjà des tentatives d'écriture de scénario par des algorithmes.
Faute de détails (ce qui peut s’expliquer), je ne sais pas de quoi il parlait précisément, alors je vais parler sans nécessairement le défendre.
En tout cas aujourd’hui j’ai vu un cas inverse : une caissière prise à parti par un client pour une histoire privée, une histoire apparemment entre la caissière et « sa femme ». C’est pesant ce genre de climat …
Ceci dit, la comparaison avec le travail que pourrait faire un singe, est en effet inappropriée, faire ça toute la journée n’est pas comme le faire deux ou trois fois de suite. D’ailleurs je ne vois pas ce remplacement d’un mauvais œil aussi pour cette raison : je ne penses pas que beaucoup fassent ce travail parce qu’il leur plait, même si je sais qu’il y en a. Ou alors si ça plait un temps, ben ça ne dure qu’un temps. Il y a d’autres domaines assez comparables, comme les téléconseillés : au bout d’un moment, par exemple deux ou trois ans, ça devient trop, à moins d’être dans un cadre supportable avec une pression supportable. Ça dépend aussi de la structure. Pour les caisses par exemple, une petite boutique n’est pas une grande surface.
Bref, la disparition de ce type d’emploi n’est pas un mal en soit, ce qui est un mal, hors d’y voir une vengeance, c’est que l’organisation sociale est encore un à deux siècles dans le passé, que la raréfaction de l’emploi n’est toujours pas intégrée et que la plupart des gens croient encore à une épidémie de fainéantise, parce que ça les arrange.
Les exceptions ont des probabilités variables dépendant des gens. Le milieux est quasiment exclusivement féminin avec des histoires qui circulent vite (je pouvais à une époque, savoir quelle caissière revenait juste de congé, rien que comme ça, parce qu’elle n’était pas au vent des derniers potins circulant entre les autres). J’ai personnellement connu des périodes où ces exceptions étaient nombreuses, sans que je n’ai rien demandé. Je ne donne pas de détails, mais s’il le fallait, je pourrais (ce serait délicat quand‑même, parce que ça n’impliquerait pas que moi, mais aussi les caissières concernées). Pour cette raison, j’ai aussi personnellement tendance à préférer les caisses automatiques, mais le nombre d’article y est limité dans la grande surface où je vais le plus souvent, ce qui fait que ce n’est pas toujours possible. Mais contrairement à ce que lui disait, je n’y vais pas en pensant nuire aux caissières, plutôt pour avoir la paix (et aussi parce que je supporte de moins en moins la fausse sociabilité commerciale).
En tout cas aujourd’hui j’ai vu un cas inverse : une caissière prise à parti par un client pour une histoire privée, une histoire apparemment entre la caissière et « sa femme ». C’est pesant ce genre de climat …
Justement, en parlant de stage, il ne le peut pas, puisque le critère essentiel pour être caissière, c’est le sexe. Il y a plusieurs années j’ai postulé plusieurs fois, les magasins ne prennent que des caissières (ou exceptionnellement, des gays, c’est débile, mais c’est la politique du milieux). Il faudrait aussi s’interroger sur ce point.
Ceci dit, la comparaison avec le travail que pourrait faire un singe, est en effet inappropriée, faire ça toute la journée n’est pas comme le faire deux ou trois fois de suite. D’ailleurs je ne vois pas ce remplacement d’un mauvais œil aussi pour cette raison : je ne penses pas que beaucoup fassent ce travail parce qu’il leur plait, même si je sais qu’il y en a. Ou alors si ça plait un temps, ben ça ne dure qu’un temps. Il y a d’autres domaines assez comparables, comme les téléconseillés : au bout d’un moment, par exemple deux ou trois ans, ça devient trop, à moins d’être dans un cadre supportable avec une pression supportable. Ça dépend aussi de la structure. Pour les caisses par exemple, une petite boutique n’est pas une grande surface.
Bref, la disparition de ce type d’emploi n’est pas un mal en soit, ce qui est un mal, hors d’y voir une vengeance, c’est que l’organisation sociale est encore un à deux siècles dans le passé, que la raréfaction de l’emploi n’est toujours pas intégrée et que la plupart des gens croient encore à une épidémie de fainéantise, parce que ça les arrange.
VeraBien
VIB
ça me fait penser aux délires de certains patrons il y a 20 ans (Alcatel notamment) qui rêvaient d'une industrie sans usine. On a vu ce que ça a donné : délocalisation, perte de savoir-faire, désindustrialisation, chômage...
Ce nouveau délire de magasin sans personnel humain finira en magasin... sans clients et donc plus de magasin
Glané auj sur le site du Figaro :
Après une expérience catastrophique, un hôtel japonais renvoie ses employés-robots
L'hôtel Henn Na souhaitait devenir l'un des premiers hôtels au monde géré par des robots, mais l'ambition s'est finalement heurtée à la réalité de l'expérience client. Il va réembaucher des humains.
Les tyrannosaures robotiques au standard ont un certain lustre, mais rien ne vaut finalement un maître d'hôtel de chair et de sang. Un hôtel japonais, qui souhaitait se passer de personnel humain, a finalement décidé de renvoyer certains de ses 243 robots, rapporte le Wall Street Journal. Loin de faciliter la tâche, les machines nécessitaient sans cesse du renfort humain à cause de leurs erreurs. Pire: certains faisaient parfois vivre à la clientèle un véritable calvaire. L'un des clients se voyait ainsi sans cesse réveillé en pleine nuit par l'un des robots assistants de sa chambre, baptisé Churi. Celui-ci confondait ses ronflements avec une sollicitation vocale et répétait sans cesse: «Pardon, je ne suis pas sûr d'avoir compris». Le client n'aurait jamais trouvé le moyen d'éteindre l'appareil et Churi compte parmi les robots licenciés.
Vallée de l'étrange
L'hôtel Henn Na, qui s'est lancé en 2015, s'était d'abord doté de 80 machines pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre dans une zone rurale, proche d'un centre d'attractions, où il est installé. Les robots étaient d'abord dédiés à des tâches relativement simples, comme le rangement des bagages, le mélange des cocktails ou encore le ramassage de détritus. L'accueil favorable de cette nouveauté dans le monde de l'hôtellerie a aussi conduit les propriétaires à miser gros sur cette attraction: ceux-ci pensaient qu'ils pourraient attirer davantage de clients grâce à ces emblèmes de la technologie de pointe du Japon. Le pays est en effet l'un des hauts lieux de la robotique, notamment humanoïde. L'hôtel a donc investi dans de nouveaux robots dédiés aux divertissements.
«C'est là que les problèmes ont commencé», raconte au Wall Street Journal le manager du groupe, Takeyoshi Oe. Le personnel humain devait recharger sans cesse certains robots, en plus de ses tâches habituelles. En outre, les robots avaient de nombreux bugs et se sont vus vite dépassés par certaines avancées technologiques, comme celles des assistants vocaux Siri, Google Home ou Alexa. Les robots de l'accueil ne savaient pas répondre aux questions de la clientèle sur les horaires d'avion, les visites à faire près de l'hôtel... Le robot tyrannosaure de l'accueil avait également de nombreuses difficultés à réaliser lui-même les photocopies de passeport de l'accueil. Quant aux robots chargés de transporter les bagages dans les 100 chambres, ils n'étaient finalement capables d'atteindre qu'une quinzaine d'entre elles: les sols non plats ou extérieurs au bâtiment avaient raison de leurs roulettes.
L'hôtel Henn Na a décidé de ne pas se débarrasser de tous les robots. L'un d'entre eux est ainsi condamné à faire semblant de jouer du piano pour l'éternité.
http://www.lefigaro.fr/secteur/high...otel-japonais-renvoie-ses-employes-robots.php
Ce nouveau délire de magasin sans personnel humain finira en magasin... sans clients et donc plus de magasin
Glané auj sur le site du Figaro :
Après une expérience catastrophique, un hôtel japonais renvoie ses employés-robots
L'hôtel Henn Na souhaitait devenir l'un des premiers hôtels au monde géré par des robots, mais l'ambition s'est finalement heurtée à la réalité de l'expérience client. Il va réembaucher des humains.
Les tyrannosaures robotiques au standard ont un certain lustre, mais rien ne vaut finalement un maître d'hôtel de chair et de sang. Un hôtel japonais, qui souhaitait se passer de personnel humain, a finalement décidé de renvoyer certains de ses 243 robots, rapporte le Wall Street Journal. Loin de faciliter la tâche, les machines nécessitaient sans cesse du renfort humain à cause de leurs erreurs. Pire: certains faisaient parfois vivre à la clientèle un véritable calvaire. L'un des clients se voyait ainsi sans cesse réveillé en pleine nuit par l'un des robots assistants de sa chambre, baptisé Churi. Celui-ci confondait ses ronflements avec une sollicitation vocale et répétait sans cesse: «Pardon, je ne suis pas sûr d'avoir compris». Le client n'aurait jamais trouvé le moyen d'éteindre l'appareil et Churi compte parmi les robots licenciés.
Vallée de l'étrange
L'hôtel Henn Na, qui s'est lancé en 2015, s'était d'abord doté de 80 machines pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre dans une zone rurale, proche d'un centre d'attractions, où il est installé. Les robots étaient d'abord dédiés à des tâches relativement simples, comme le rangement des bagages, le mélange des cocktails ou encore le ramassage de détritus. L'accueil favorable de cette nouveauté dans le monde de l'hôtellerie a aussi conduit les propriétaires à miser gros sur cette attraction: ceux-ci pensaient qu'ils pourraient attirer davantage de clients grâce à ces emblèmes de la technologie de pointe du Japon. Le pays est en effet l'un des hauts lieux de la robotique, notamment humanoïde. L'hôtel a donc investi dans de nouveaux robots dédiés aux divertissements.
«C'est là que les problèmes ont commencé», raconte au Wall Street Journal le manager du groupe, Takeyoshi Oe. Le personnel humain devait recharger sans cesse certains robots, en plus de ses tâches habituelles. En outre, les robots avaient de nombreux bugs et se sont vus vite dépassés par certaines avancées technologiques, comme celles des assistants vocaux Siri, Google Home ou Alexa. Les robots de l'accueil ne savaient pas répondre aux questions de la clientèle sur les horaires d'avion, les visites à faire près de l'hôtel... Le robot tyrannosaure de l'accueil avait également de nombreuses difficultés à réaliser lui-même les photocopies de passeport de l'accueil. Quant aux robots chargés de transporter les bagages dans les 100 chambres, ils n'étaient finalement capables d'atteindre qu'une quinzaine d'entre elles: les sols non plats ou extérieurs au bâtiment avaient raison de leurs roulettes.
L'hôtel Henn Na a décidé de ne pas se débarrasser de tous les robots. L'un d'entre eux est ainsi condamné à faire semblant de jouer du piano pour l'éternité.
http://www.lefigaro.fr/secteur/high...otel-japonais-renvoie-ses-employes-robots.php