Je suis loin de ma petite famille et si je leur parle, ils vont en perdre le sommeil, ça j'en suis sûre! Les autres membres de ma famille ne sont pas en contact avec moi (et moi non plus) et je sais qu'ils ne me seront d'aucun secours car ils ne pensent qu'à leur gueule, leur exposer mon état aurait été un petit sujet de conversation lors de leur prochaine rencontre!
Mes amies? Euh, la seule que je croyais être une amie est finalement trop différente de moi culturellement, ça ne marche pas... elle croit bien faire en gardant une distance alors que je lui ai dit texto que je veux bien de sa compagnie pendant quelques heures... "elle avait des engagements", bref , des petites rencontres débiles sans aucun intérêt pour elle étaient plus importantes que moi, car, de toute manière "elle est là pour connaitre des gens de différents horizons" et dans sa liste, j'ai réalisé que la case "Zara" est cochée pour elle et il est temps de passer à une autre personne!
Ce qui est étonnant, c'est qu'une amie bladinette m'a gentiment reproché le fait de ne rien lui dire et m'a dit clairement que la prochaine fois, il faudrait que je pense à elle. Idem pour un cousin (avec qui je n'ai pas eu de contacts depuis des années!) qui m'a demandé pourquoi je ne lui ai rien dit!
A travers ces traversées du désert et ces "sauts dans le vide imposés", on connait très bien notre valeur auprès des autres et on apprend surtout à qui s'adresser en cas de problèmes!
Finalement, ces épreuves sont également une miséricorde car elles nous enlèvent toutes illusions sur les gens et sur ceux qu'on prend pour des amis.
Ce qui m'a aidé dans tout ce bordel c'est la reconnaissance de ma part de responsabilité dans ce qui m'arrive et surtout, me pardonner.. yup, il faut savoir se pardonner et avoir pitié de soi avant que d'autres ressentent de la sympathie pour toi.
ah les amis hein^^^
la famille n'est pas forcemment les personnes à qui c'est le plus facile de parler
bon courage ma belle^^