Fitra
Allah, Souria, Houria wa bass
Les députés ont supprimé mercredi l’idée de «situation de détresse» d’une femme pour recourir à une interruption volontaire de grossesse (IVG), qui remonte à la loi Veil de 1975, un vote qui a occasionné de vifs débats en commission.
La femme enceinte qui «ne veut pas poursuivre une grossesse», et non comme précédemment «que son état place dans une situation de détresse», peut «demander à un médecin l’interruption de sa grossesse», selon un amendement socialiste au projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce projet de loi, examiné mercredi en commission des Lois, sera débattu en première lecture à l’Assemblée nationale à partir du 20 janvier, sur la base du texte ainsi remanié.
Quelque 35% des femmes en France recourent à l’IVG au moins une fois dans leur vie. L’idée d’une «détresse» ne «correspond pas à la situation des femmes», a fait valoir la députée PS Axelle Lemaire, co-auteure de l’amendement. Changer ainsi la rédaction issue de la loi Veil légalisant l’avortement est aussi «une façon de réaffirmer ce droit», pour Barbara Romagnan (PS), et «ne remet en question aucun des compromis sociaux, politiques ou philosophiques» de l’époque, selon le rapporteur du projet de loi, Sébastien Denaja (PS).
Mais, selon Jean-Frédéric Poisson, député UMP des Yvelines et président du Parti chrétien-démocrate (PCD), le droit ne doit pas «courir après les évolutions sociales». Cette modification «introduit l’idée que l’IVG serait un droit comme un autre», a renchéri Philippe Gosselin (UMP), autre membre de l’Entente parlementaire pour la famille.
(...)
http://www.liberation.fr/societe/2013/12/18/ivg-les-deputes-suppriment-l-idee-d-une-situation-de-detresse_967487
Même si, en pratique, l'idée de "situation de détresse était bien sûr purement "symbolique", la volonté de vouloir faire disparaître ces termes de la loi marque un pas en avant vers la désacralisation du foetus !
La loi admet maintenant l'idée qu'on puisse avorter tout simplement parce qu'on le désire, la ratio legis n'est plus d'aider des femmes en détresse, mais tout simplement ... de se débarasser du foetus.
Le droit étant censé exprimer les valeurs d'une société, cette possible modification n'est pas sans signification : elle inscrit dans la loi l'idée que l'avortement est un acte, finalement, anodin.
Qu'en pensez-vous ?
La femme enceinte qui «ne veut pas poursuivre une grossesse», et non comme précédemment «que son état place dans une situation de détresse», peut «demander à un médecin l’interruption de sa grossesse», selon un amendement socialiste au projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce projet de loi, examiné mercredi en commission des Lois, sera débattu en première lecture à l’Assemblée nationale à partir du 20 janvier, sur la base du texte ainsi remanié.
Quelque 35% des femmes en France recourent à l’IVG au moins une fois dans leur vie. L’idée d’une «détresse» ne «correspond pas à la situation des femmes», a fait valoir la députée PS Axelle Lemaire, co-auteure de l’amendement. Changer ainsi la rédaction issue de la loi Veil légalisant l’avortement est aussi «une façon de réaffirmer ce droit», pour Barbara Romagnan (PS), et «ne remet en question aucun des compromis sociaux, politiques ou philosophiques» de l’époque, selon le rapporteur du projet de loi, Sébastien Denaja (PS).
Mais, selon Jean-Frédéric Poisson, député UMP des Yvelines et président du Parti chrétien-démocrate (PCD), le droit ne doit pas «courir après les évolutions sociales». Cette modification «introduit l’idée que l’IVG serait un droit comme un autre», a renchéri Philippe Gosselin (UMP), autre membre de l’Entente parlementaire pour la famille.
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http://www.liberation.fr/societe/2013/12/18/ivg-les-deputes-suppriment-l-idee-d-une-situation-de-detresse_967487
Même si, en pratique, l'idée de "situation de détresse était bien sûr purement "symbolique", la volonté de vouloir faire disparaître ces termes de la loi marque un pas en avant vers la désacralisation du foetus !
La loi admet maintenant l'idée qu'on puisse avorter tout simplement parce qu'on le désire, la ratio legis n'est plus d'aider des femmes en détresse, mais tout simplement ... de se débarasser du foetus.
Le droit étant censé exprimer les valeurs d'une société, cette possible modification n'est pas sans signification : elle inscrit dans la loi l'idée que l'avortement est un acte, finalement, anodin.
Qu'en pensez-vous ?