Ce n'est pas contradictoire avec ce que je dis. Toutes les espèces vivantes, animales et végétales, sont poussées par ce même désir d'accroissement à la vitesse grand V. Elles sont toutes régies par le même moteur impérialiste (si j'ose dire), et nos moyens techniques colossaux sont la seule chose qui nous sépare d'elles dans l'accomplissement de ce but. Si les lions avaient les moyens d'exterminer les hyènes jusqu'au dernier individu, ils le feraient sans l'ombre d'une hésitation. Mais l'Animal, contrairement à l'Homme, vit dans un état permanent de nécessité qu'il peut à peine modifier. S'il le pouvait néanmoins, il le ferait : tous les carnivores (en tous cas mon chien !
) préfèrent la viande chaude à la viande froide.
tu as déjà entendu parler des écosystèmes ? Quand l'Homme respecte la nature et vit en harmonie avec elle, toutes les populations se régulent, toutes ont suffisamment d'espace et de nourriture, mais comme l'Homme "moderne" se croit largement supérieur, il faut qu'il se reproduise à tout crin et empiète sur l'espace vital des autres espèces, brisant ainsi le précieux écosystème.
Les espèces ayant proliférées dans un milieu ayant été le plus souvent introduites par l'homme:
http://www.oeil.nc/fr/pressures/prolif-ration-desp-ces-animales-ou-v-g-tales
Quant-à l'état de nécessité de l'animal, tu vois bien qu'un animal en captivité n'a plus besoin de chercher sa nourriture mais qu'il déprime et souvent ne se reproduit plus: la nature est bien faite et ce n'est pas sûr que les lions extermineraient tout ce qui bouge.... Les animaux tuent pour se nourrir contrairement à l'Homme.
Ce faisant, il a agi comme l'animal qu'il est... en partie !
non puisqu'on voit qu'aucune autre espèce animale ou végétale vivant dans son milieu naturel n'est aussi destructeur que l'Homme, sauf quand ce dernier vit en harmonie avec la nature.
Pas nécessairement ! La plupart des meurtriers ne sont pas récidivistes, surtout quand il s'agit de drames familiaux. D'ailleurs, dans nombre de systèmes familiaux antiques, les parents (surtout le père) avait droit de vie ou de mort sur ses enfants. Pourquoi ne pas restaurer cette pratique ? On pourrait considérer, comme l'avortement, qu'il s'agit d'un problème strictement privé. Or, nous savons qu'il n'en est rien.
donc tu attends de voir si ta voisine va récidiver ou non ?
Je comprend ce point de vue. Je pense simplement que la pratique de l'avortement relève d'une misère bien plus profonde que la pauvreté matérielle.
non je crois que tu n'as rien compris à mon point de vue, je ne te parle pas de misère matérielle même si c'est sûr que d'accueillir un enfant sous un toit, c'est mieux que sous un pont.
misère morale, affective etc....
Attendre un enfant quand tu n'es pas prêt, physiquement, moralement, matériellement est un échec programmé, s'il y a une autre solution, c'est mieux pour tout le monde.
Je considère que c'est une conception eugéniste du monde, et c'est bien ce que je pense au fonde de la pratique de l'avortement : c'est une doctrine du "mort aux faibles". Pour supprimer le malheur, supprimons donc les malheureux... et, même plus encore, les malheureux potentiels !
il s'agit surtout de bien accueillir un enfant pas de faire tout et n'importe quoi, de faire des enfants pour faire des enfants, et les laisser là, mal-aimés, laissés-pour-compte voire pire...
une lecture intéressante:
http://www.lped.org/IMG/pdf/lped-srfd-dr7.pdf