Avortement : disparition de l'idée de "situation de détresse" ?

A

AncienMembre

Non connecté
Cela tombe bien que tu pose la question, tu en as un en face de toi,
ma famille m'a souvent dit que j'étais de trop, que je n'avais aucun droit,
que mon avis ne comptait pas, pourtant ma naissance leur a permis de
mettre la main sur l'héritage de mon grand oncle, je n'ai jamais vécu
aux dépends de cette famille néanmoins ils n'ont jamais accepté de me
reconnaitre mes droits en tant que " personne à part entière ", quand
on refusait mes droits tu sais ce que je disais " vous avez voulu que je
vive, alors maintenant assumez votre choix ".

Il y a des jours il m'est arrivé de regretter que je sois né, j'aurais voulu
voir ce que cette " bande de voleurs " seraient devenus sans mon argent.

J'ai été leur " souffre douleur " leur " esclave ", leur " tirelire ", j'aurais
aimé avoir une meilleure famille, j'en ai eu une plus petit mais le juge
m'a donné à la garde de cette famille de " racailles " quand ma mère
s'est remariée.

Je suis né plus par " interêt " que par l'amour entre mes parents, ma
mère a voulu " offrir " un fils, un " héritier " à mon père, mais lui l'a
trompé et a fait un bébé ailleurs, la famille a " éclaté ", moi je suis né,
j'ai hérité et ma famille s'est déchirée pour cet argent.

Et alors, aujourd'hui, qu'en penses-tu ? Qu'en pensent tous les malheureux de ce monde ? Ils sont des millions, et ils sont en vie, toi y compris.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Selon ce même raisonnement, il faudrait sauver la vie des personnes atteintes de déficiences rénales, ou hépatiques, en faisant un prélèvement d'organes forcé sur le reste de la population saine, théoriquement cela n'a aucun impacte sur la santé des personnes sur qui on prélève les organes, et cela sauve des vies. L'intégrité physique d'une personne est fonction de l'intégrité physique d'une autre, le tout dans un rapport hiérarchique de priorité et de sauvetage de vie humaines.

Allez on va sauver des vies.

Je trouve que c'est totalement le même raisonnement. et cela sauverait bien plus de vies si on abolissait complétement les droits des individus. A quoi bon avoir un droit sur son corps ?

Je ne comprend pas tout à fait l'idée. Pourquoi est-ce que ça part du même raisonnement ?
 
A

AncienMembre

Non connecté
Tu plaisantes ? les populations humaines s'accroissant à vitesse grand V, il faut de plus en plus de place pour ces chers humains qui empiètent sur les terres (déforestation intensive pour l'agriculture ou les habitats humains par exemple) où vivaient des animaux depuis des lustres et qui finissent par ne plus pouvoir vivre et se nourrir et disparaissent.

Ce n'est pas contradictoire avec ce que je dis. Toutes les espèces vivantes, animales et végétales, sont poussées par ce même désir d'accroissement à la vitesse grand V. Elles sont toutes régies par le même moteur impérialiste (si j'ose dire), et nos moyens techniques colossaux sont la seule chose qui nous sépare d'elles dans l'accomplissement de ce but. Si les lions avaient les moyens d'exterminer les hyènes jusqu'au dernier individu, ils le feraient sans l'ombre d'une hésitation. Mais l'Animal, contrairement à l'Homme, vit dans un état permanent de nécessité qu'il peut à peine modifier. S'il le pouvait néanmoins, il le ferait : tous les carnivores (en tous cas mon chien ! :)) préfèrent la viande chaude à la viande froide.

tu devrais préciser "toute forme de vie humaine" puisque l'homme a déjà exterminé nombre d'espèces animales.

Ce faisant, il a agi comme l'animal qu'il est... en partie !

si c'est une infanticide, ça te regarde aussi. Meurtre isolé peut-être mais aussi potentiellement serial-killer, elle pourrait aussi zigouiller ton fils, ou d'autres personnes.

Pas nécessairement ! La plupart des meurtriers ne sont pas récidivistes, surtout quand il s'agit de drames familiaux. D'ailleurs, dans nombre de systèmes familiaux antiques, les parents (surtout le père) avait droit de vie ou de mort sur ses enfants. Pourquoi ne pas restaurer cette pratique ? On pourrait considérer, comme l'avortement, qu'il s'agit d'un problème strictement privé. Or, nous savons qu'il n'en est rien.

Il ne s'agit pas de confort matériel mais d'amour, de soins, de présence. Un enfant non-voulu par des parents riches est-il plus heureux qu'un enfant aimé, choyé et désiré par des parents pauvres ? rien n'est moins sûr.
Je ne te parle pas de ça, je te dis juste qu'attendre un enfant, le mettre au monde, l'élever et l'aimer jusqu'à la fin de ses jours est une chose suffisamment grave et sérieuse pour prendre en compte l'état physique et moral des parents et notamment de la mère: si elle se dit incapable de remplir ses fonctions maternelles et qu'elle souhaite d'elle-même ne pas aller au terme de la grossesse, il faut l'entendre, sinon ni la mère, ni l'enfant n'iront bien et il y a justement assez de misère dans le monde pour en rajouter.

Je comprend ce point de vue. Je pense simplement que la pratique de l'avortement relève d'une misère bien plus profonde que la pauvreté matérielle.

peut-être parce les arguments du libre-arbitre sont-ils plus importants que le reste ? peut-être parce que l'idée d'avoir un enfant malheureux est-il insupportable ? peut-être parce que l'idée qu'il y a déjà pleins d'enfants orphelins sur terre est suffisante pour ne pas en rajouter un de plus ? peut-être aussi parce qu'avoir des enfants est un acte égocentrique ?

Je considère que c'est une conception eugéniste du monde, et c'est bien ce que je pense au fonde de la pratique de l'avortement : c'est une doctrine du "mort aux faibles". Pour supprimer le malheur, supprimons donc les malheureux... et, même plus encore, les malheureux potentiels !
 

youpli

I kiff Rolinet
VIB
Ce n'est pas contradictoire avec ce que je dis. Toutes les espèces vivantes, animales et végétales, sont poussées par ce même désir d'accroissement à la vitesse grand V. Elles sont toutes régies par le même moteur impérialiste (si j'ose dire), et nos moyens techniques colossaux sont la seule chose qui nous sépare d'elles dans l'accomplissement de ce but. Si les lions avaient les moyens d'exterminer les hyènes jusqu'au dernier individu, ils le feraient sans l'ombre d'une hésitation. Mais l'Animal, contrairement à l'Homme, vit dans un état permanent de nécessité qu'il peut à peine modifier. S'il le pouvait néanmoins, il le ferait : tous les carnivores (en tous cas mon chien ! :)) préfèrent la viande chaude à la viande froide.

tu as déjà entendu parler des écosystèmes ? Quand l'Homme respecte la nature et vit en harmonie avec elle, toutes les populations se régulent, toutes ont suffisamment d'espace et de nourriture, mais comme l'Homme "moderne" se croit largement supérieur, il faut qu'il se reproduise à tout crin et empiète sur l'espace vital des autres espèces, brisant ainsi le précieux écosystème.
Les espèces ayant proliférées dans un milieu ayant été le plus souvent introduites par l'homme: http://www.oeil.nc/fr/pressures/prolif-ration-desp-ces-animales-ou-v-g-tales

Quant-à l'état de nécessité de l'animal, tu vois bien qu'un animal en captivité n'a plus besoin de chercher sa nourriture mais qu'il déprime et souvent ne se reproduit plus: la nature est bien faite et ce n'est pas sûr que les lions extermineraient tout ce qui bouge.... Les animaux tuent pour se nourrir contrairement à l'Homme.

Ce faisant, il a agi comme l'animal qu'il est... en partie !

non puisqu'on voit qu'aucune autre espèce animale ou végétale vivant dans son milieu naturel n'est aussi destructeur que l'Homme, sauf quand ce dernier vit en harmonie avec la nature.

Pas nécessairement ! La plupart des meurtriers ne sont pas récidivistes, surtout quand il s'agit de drames familiaux. D'ailleurs, dans nombre de systèmes familiaux antiques, les parents (surtout le père) avait droit de vie ou de mort sur ses enfants. Pourquoi ne pas restaurer cette pratique ? On pourrait considérer, comme l'avortement, qu'il s'agit d'un problème strictement privé. Or, nous savons qu'il n'en est rien.

donc tu attends de voir si ta voisine va récidiver ou non ?

Je comprend ce point de vue. Je pense simplement que la pratique de l'avortement relève d'une misère bien plus profonde que la pauvreté matérielle.

non je crois que tu n'as rien compris à mon point de vue, je ne te parle pas de misère matérielle même si c'est sûr que d'accueillir un enfant sous un toit, c'est mieux que sous un pont.

misère morale, affective etc....

Attendre un enfant quand tu n'es pas prêt, physiquement, moralement, matériellement est un échec programmé, s'il y a une autre solution, c'est mieux pour tout le monde.


Je considère que c'est une conception eugéniste du monde, et c'est bien ce que je pense au fonde de la pratique de l'avortement : c'est une doctrine du "mort aux faibles". Pour supprimer le malheur, supprimons donc les malheureux... et, même plus encore, les malheureux potentiels !

il s'agit surtout de bien accueillir un enfant pas de faire tout et n'importe quoi, de faire des enfants pour faire des enfants, et les laisser là, mal-aimés, laissés-pour-compte voire pire...


une lecture intéressante: http://www.lped.org/IMG/pdf/lped-srfd-dr7.pdf
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
pour certaines et surtout les plus jeunes c'est devenu un contraceptif comme un autre hors c'est un sacré traumatisme faudrait peut etre que certaines qui ont des relations sexuelle aillent chez le gynéco parler sexualité et pas chez la cpe du collège.
Ca, c'est l'argument massue toujours brandi pas les antis tout. Une IVG, ça reste une intervention chirurgicale et ça ne se fait pas comme on prend une pillule. Faut être très *** pour comparer le fait de prendre une pillule et se retrouver sur le billard.
 

BlackShadow

Activiste passif
VIB
De même : que ceux qui veulent commettre des meurtres en commettent, et que ceux qui ne veulent pas en commettre ne le fasse pas, c'est tout. Impossible, n'est-ce pas ? De même pour l'avortement dans ma conception.
Donc, les médecins qui pratiquent les IVG sont des assassins ?

C'est pour ça qu'on peut leur tirer dessus ?
 

youpli

I kiff Rolinet
VIB
Je considère que c'est une conception eugéniste du monde, et c'est bien ce que je pense au fonde de la pratique de l'avortement : c'est une doctrine du "mort aux faibles". Pour supprimer le malheur, supprimons donc les malheureux... et, même plus encore, les malheureux potentiels !

l'avortement choisi par une femme qui n'est pas prête pour de multiples raisons à avoir un enfant n'a rien à voir avec l'eugénisme, il ne s'agit pas d'avorter parce que c'est un garçon et qu'on voulait une fille ou inversement ou pour d'autres raisons similaires et d'en faire immédiatement un autre, il s'agit juste de ne pas garder un enfant non-attendu, non-désiré à un moment précis.
Interdire l'avortement c'est promouvoir les avortements clandestins et dangereux car seules les femmes aisées pourront aller se faire avorter ailleurs ou rester et se faire avorter par un médecin moyennant finances.

Dans les familles vraiment très pauvres où sévit la famine, la nature se chargera de la "sélection naturelle" si on interdit l'avortement, les enfants mourront alors de malnutrition.
 
Donc, les médecins qui pratiquent les IVG sont des assassins ?

C'est pour ça qu'on peut leur tirer dessus ?
Et celles qui mettent des stérilets pour que l'embryon n'adhère pas aussi?
Et ceux qui utilisent d'autres moyens de contraception devraient être condamnés pour préméditation puisqu'ils auraient pû passer à l'acte ayant montré leur volonté de ne pas procréer....:D:D
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Et alors, aujourd'hui, qu'en penses-tu ? Qu'en pensent tous les malheureux de ce monde ? Ils sont des millions, et ils sont en vie, toi y compris.

Moi je suis comme beaucoup de personnes, je cherche un sens à ma vie, je me bats pour
des causes qui me semblent justes, si il faut que je vive et que je souffre en ce bas monde
autant que ce soit pour des raisons qui sont chères à mon coeur.

Je pense que les personnes qui nous ont mis au monde doivent assumer leur responsabilité,
ce n'est pas nous qui avons demandé à naitre ni à souffrir.

On parle depuis quelques années de "clonage ", on en a fait de films, certains veulent légaliser
et d'autres interdire le clonage, moi je pense que ces " clones " sont de futures victimes, peu
importe que cela soit légal ou non ce seront des victimes si on n'oblige pas ceux qui les feront
à assumer leur rôle de " parents " et d'ailleurs peu importe qui les fera, quand on décide de faire
naitre un enfant on doit assumer son avenir, son bonheur et son bien être.
 

Yemna

ⵏⴰⵙⵉⵔⴰ
VIB
le gouvernement n'a vraiment rien d'autre à faire sinon de relancer des débats qui mettront encore une fois des gens les uns contre les autres.
On peut en France avorter sans être dans une situation de détresse (encore faut-il définir la détresse...) alors pourquoi relancer le débat sur l'avortement ?
C'est un droit acquis de haute lutte par madame Veil pour toutes les femmes qui souhaitent avorter, que celles qui sont contre n'avortent pas et pis c'est tout, que les anti-avortements se mêlent de leurs affaires et plus précisément de leur famille. On est déjà assez nombreux sur terre alors que des femmes ou des couples ne souhaitent pas d'enfants et prennent la décision difficile de ne pas poursuivre la grossesse et bien c'est leur choix, c'est toujours mieux que d'élever mal son enfant, voire même pire...

Bien d'accord avec toi, je suis pour que chacune fasse ce qu'elle veut de son corps et faire disparaître cette partie là de la loi n y changera rien à mon sens!

Je connais le cas de 2 femmes qui ont/avaient tendance par contre a prendre l'IVG pour un moyen de contraception et ça je trouve personnellement que c'est dégueulasse!!
 

youpli

I kiff Rolinet
VIB
Je pense que les personnes qui nous ont mis au monde doivent assumer leur responsabilité, ce n'est pas nous qui avons demandé à naitre ni à souffrir.
(...)
quand on décide de faire
naitre un enfant on doit assumer son avenir, son bonheur et son bien être.

ce sont ces phrases les plus importantes à mon avis, avoir un enfant a énormément de conséquences qu'il faut prendre en compte, des conséquences à long terme, il faut donc bien y réfléchir et une femme ou un couple qui ne se sent pas capable moralement/physiquement/financièrement ou autre d'assumer cette naissance et qui le reconnait et opte pour l'avortement, alors ces gens prennent leurs responsabilités et assument en quelque sorte leur incapacité (peut-être passagère) à assumer un enfant.

Il faut une maîtrise de la natalité et quand une grossesse est non-désirée, il faut pouvoir y mettre un terme, on est déjà largement assez nombreux sur terre.
 
Dernière édition:
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AncienMembre

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Donc, les médecins qui pratiquent les IVG sont des assassins ?

Si on définit l'assassinat comme le fait de supprimer volontairement une vie humaine avec préméditation, alors oui. Cependant, si on s'en tient à une conception positiviste du droit, ils ne peuvent pas être qualifiés d'assassins étant donné qu'ils ne violent aucune loi.

C'est pour ça qu'on peut leur tirer dessus ?

Non, sur personne.
 

youpli

I kiff Rolinet
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Si on définit l'assassinat comme le fait de supprimer volontairement une vie humaine avec préméditation, alors oui. Cependant, si on s'en tient à une conception positiviste du droit, ils ne peuvent pas être qualifiés d'assassins étant donné qu'ils ne violent aucune loi.


si en plus ces médecins pratiquent l'euthanasie, c'est plus des assassins mais des serial-killer.
 
si en plus ces médecins pratiquent l'euthanasie, c'est plus des assassins mais des serial-killer.
on va être un peu sur le même genre de débat avec l'euthanasie ! la question est de savoir à partir de quand estime-t-on que la vie commence ( avortement) et à partir de quand elle prend fin ( euthanasie) ? C'est complexe
 

youpli

I kiff Rolinet
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on va être un peu sur le même genre de débat avec l'euthanasie ! la question est de savoir à partir de quand estime-t-on que la vie commence ( avortement) et à partir de quand elle prend fin ( euthanasie) ? C'est complexe

c'est pour ça que pour l'euthanasie il vaut mieux écrire tout ça sur un papier car chacun aura un avis sur la question mais chacun aussi devrait être en droit de décider de sa fin de vie. je ne veux pas d'acharnement thérapeutique pour moi par exemple, pas de survie artificielle si je suis un légume mais après chacun doit décider pour soi.
 
c'est pour ça que pour l'euthanasie il vaut mieux écrire tout ça sur un papier car chacun aura un avis sur la question mais chacun aussi devrait être en droit de décider de sa fin de vie. je ne veux pas d'acharnement thérapeutique pour moi par exemple, pas de survie artificielle si je suis un légume mais après chacun doit décider pour soi.
Oui, c'est effectivement un choix qui appartient à chacun, mais dans le cadre de l'euthanasie, parfois les patients ne peuvent plus prendre cette décision, donc elle incombe à la famille. Il faudrait que chacun en fasse la demande de son vivant, un peu comme le don d'organes.
 
Effectivement, chacun devrait disposer de son corps comme il l'entend . Celui qui sera contre ne le fera pas tout simplement, mais au moins, les autres ne seront pas considérer comme hors la loi ! Toutefois, est ce que ce genre de décisions peuvent -elles être prises par les "seules " personnes concernées et leurs proches ou faudrait -il faire intervenir une commission de médecins, une décision du juge etc....
Personnellement, à ce jour, je ne souhaiterais pas qu'on abrège mes souffrances et souhaiterais mourir "naturellement". Je dois avouer par contre, que si c'est mon enfant qui souffrait , et qu'il était de toutes façons condamné à mourir, je ne suis pas certaine d'avoir le même discours.
 
Je ne comprend pas tout à fait l'idée. Pourquoi est-ce que ça part du même raisonnement ?
C'est certainement du même acabit.

C'est ôter à une personne le droit qu'elle a de disposer de son corps. Si on criminalise l'IVG, on admet que le corps d'une femme ne lui appartient pas. C'est simple, c'est clair et c'est net.

Les anti-avortements ont toujours dans l'idée de bafouer ce principe. Ils usent de l'idée spécieuse qui est sauver des vies.

Mais si on veut sauver des vies en bafouant le droit d'une personne à disposer de son corps librement autant sauver des malades, en opérant des prélèvements forcés d'organes, c'est du même acabit et de la rhétorique. à ceci près que l'on sauvera réellement des vies si on procède ainsi, alors qu'en empêchant des femmes d’accéder à l'IVG on ne fait que laisser des amas de cellules sans conscience, sans raison, sans émotions, sans cerveau... dans le ventre d'une femme.
 

BlackShadow

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