synthétiser c'est tromperReprenons donc en tentant de synthétiser:
Ombrage avec des ailes - (כנפים צלצל tsı̂l e tsal k e nāpāı̂ym) .
'Le mot rendu,' ombré 'צלצל tsı̂l e tsal, se produit uniquement à cet endroit et dans Job 41:7.
Le mot est évidemment dérivé de צלל tsālal, qui a trois significations:
(1) "Être louche, sombre, obscur;" et par conséquent, ses dérivés sont appliqués à tout ce qui "fait" une ombre.
(2) Cela signifie «picoter», «Frémir» «tintant»
(3) Cela signifie «couler» «une nuance», un dérivé du verbe צלצל ts e lâtsâl - le même que celui utilisé ici sauf les points - est appliqué aux criquets parce qu'ils apparaissent dans des essaims tels qu'ils obscurcissent les rayons du soleil et produisent une ombre étendue, ou ombre, sur une terre comme le fait un nuage; ou parce qu'ils font un bruissement avec leurs ailes.
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En fait il ne sert à rien de déterminer quel sens est le bon car tout est valable et chacun de ces sens se rejoint et se complètent.
En effet s'il fait référence aux insectes, type grillon, celui là est caractérisé par les ombres et le cliquetis ou tintement que ces nuées font et interpelle de par cette facette obscure. Tel "l'oiseau de mauvaise augure".
Notons que l'un concerne l'aspect visuel, visible, donc la vue, et que l'autre est sonore, il s'identifie par l'ouïe. Ce n'est pas pour rien, tant sur l'aspect naturel, trivial que sur l'aspect mystique, obscur.
Poursuivons:
[...] étant un doublement du mot צל tsêl, une "nuance ou ombre"
Ce qui nous conduit au référencement des ailes, car elles sont souvent double et représentent les côtés. Prenons le cas d'un château ou l'on parle effectivement de l'aile droite ou de l'aile gauche, voir aile arrière. Mais arrêtons nous a la notion double puisque: צל tsêl (nuance,ombre) est doublé: צלצל tsı̂l e tsal.
Il s'agit donc d'un duel mais d'un duel double pas opposé en sens. C'est là donc que la particule "צלצל" lorsqu'elle est simplement traduite par ombre ne me satisfait pas puisque en effet l'insertion "ailes" se légitime visiblement par le doublage du terme ombre, nuance. Ce qui est, je trouve, ri-di-cu-le. Cet aspect ailé se doit d'être évident et ne pas venir en remplacement.
D'autant plus que si cette particule n'est présente que deux fois dans la bible comme spécifié et que de toutes évidences ces deux "rendu" n'ont rien en commun dans leurs lectures et leurs sens donné. Je ne peux, qui plus est, d'avantage en être moins satisfait.
C'est donc bien pour cela que je me sers principalement de la Bible de Louis Segond qui, malgré qu'elle semble décalée, reste souvent la plus fidèle en s'en quand on s'y penche dessus.
On pourrait donc se laisser aller à 40 traductions valables et tout autant complètement décalées, et c'est bien le cas!
Donc, et c'est justement pourquoi il est important de saisir l'essence du langage et son contexte que l'on analyse afin de retranscrire au mieux ces sens profonds.
On continue, façon idriss aberkane, certes, mais au diable les langues fourchus, n'est-ce pas?
Qu'importe si tous les chemins mènent à Rome
l'ombre c'est son double, tu veux une image ? Et le nOMBRE c'est les quantités du presque du même genre
on analyse pas passé pour comprendre !