Salam
Prompt va dans le sens d'un retour vers Dieu incessant. Je ne vois pas l'intérêt de le précisé dans le texte si ayoub n'est homme à nécessairement devoir user de repentir.
Autre élément... Sur qui le diable à autorité, si ce n'est celui qui répond à ses appels? Il est dit que ce dernier n'a aucune autorité sur les serviteurs car ils sont protégé ... ça signifie donc que sur ceux qui desservent la cause de Dieu, il en à :
Extrait du Coran: Al-Israa (17:65)
إِنَّ عِبَادِي لَيْسَ لَكَ عَلَيْهِمْ سُلْطَانٌ ۚ وَكَفَىٰ بِرَبِّكَ وَكِيلًا
Inna AAibadee laysa laka AAalayhim sultanun wakafa birabbika wakeelan
Quant à Mes serviteurs, tu n'as aucun pouvoir sur eux». Et ton Seigneur suffit pour les protéger!
Et ayoub le dit bien : le diable m'a infligé souffrance et détresse... C'est donc que ayoub conformément au verset 17.65 subit malheur parce qu'il n'est ni protégé ni considéré serviteur à ce moment précis.
Contextuellement, ce petit récit coranique s'inscrit à la suite de David (38/17) qui fut éprouvé par la dispute de deux hommes dont il dut jugé avec équité et amener droit chemin. Il se dit donc qu'il fit mis à l'épreuve par son seigneur... demanda pardon et se repentit. Et Dieu lui pardonna...
S'ensuit salomone (38/30) , bon serviteur plein de repentir donc un exemple de faute commise et repentir s'ensuit. Ça me paraît logique que ayoub soit cité suite à l'intérêt porté sur l'importance de rectifier les fautes et de suivre le chemin des justes.
Salam
Cela reste une interprétation de ta part qui prend une liberté à mon sens trop large sur le texte.
Même en prenant pour source unique le Coran (les hadiths apportent des précisions sur le récit de sa vie, notamment lorsqu'il exhorte son épouse à patienter encore le reste de la durée équivalente à celle pendant laquelle Allah les a comblés de bienfaits, mais passons), il n'est pas dit, je le répète,
expressément (as-tu un problème avec ce terme?) que Ayoub a commis des fautes et encore moins qu'il avait un comportement "exécrable" (!) comme tu l'as affirmé.
Il se repent/est prompt au repentir, et alors? Tu accordes une importance démesurée à ce fait qui soutient à peu près toute ta thèse pour la seule
raison qu'il est logique pour toi. Mais j'ai des contre-arguments tout aussi logiques. Il est possible de commettre des péchés dont on a pas conscience - des comportements qui, en soi, sont fautifs mais dont on ignore ce caractère. Sachant cela, la crainte d'Allah et la volonté de lui plaire (que tu ne dénieras pas à Ayoub) implique de demander pardon, y compris pour ces faits. L'évocation du repentir d'Ayoub (texte) pourrait donc tout aussi s'expliquer par sa piété notoire. En l'absence de précisions textuelles, je ne vois pas pourquoi on irait lui chercher des poux. Ton scénario est du domaine du possible mais ce n'est que de la spéculation.
Sur "le Diable m'a infligé détresse et souffrance". Là encore, tous les scenarrii sont possibles : 1) le tiens, 2) le fait qu'Ayoub ait tort sur les causes de sa souffrance (certes, Allah rapporte cette parole d'Ayoub, mais Il ne la confirme ni ne l'infirme, 3) le scénario de la Bible est vrai (il ne fait partie de la "falsification"), à savoir qu'Allah a éprouvé Ayoub en laissant le Diable agir sur lui; 4) Allah éprouve Ayoub en laissant le Diable agir (hors fondement textuel biblique) pour une raison qui nous échappe (le ghayb et l'incompréhensible ont aussi un fondement textuel, ce qui rend cet argument plausible).
De toute façon, il y a si peu de versets que gloser sur le comportement d'Ayoub est sans grand intérêt. Celui-ci réside, pour cette raison (le peu de précisions) selon moi, définitivement dans l'endurance et la piété de ce prophète, même si cela t'énerve. D'ailleurs, quand tu dis que "ce qu'on raconte sur Ayoub est faux" au sujet de sa patience et son endurance, c'est toi qui t'inscris en faux contre le texte : "Et prends dans ta main un faisceau de brindilles, puis frappe avec cela. Et ne viole pas ton serment". Oui,
Nous l´avons trouvé vraiment endurant. Quel bon serviteur! Sans cesse il se repentait".