Les Bahreïnis opposés à un rapprochement avec Israël ont dénoncé samedi la normalisation des relations avec l’entité sioniste.
Sur les réseaux sociaux, les hashtags « Des Bahreïnis contre la normalisation » et « la normalisation est une trahison » sont devenus très populaires.
Le Bahreïn, royaume fondé par les Britanniques et dirigé par la dynastie de Khalifa depuis plus de deux siècles, est le siège de la Ve flotte des Etats-Unis, dont il est très dépendant.
Le ministre des affaires étrangères de Bahreïn, Abdel Latif al-Zayani, a déclaré que cet accord représentait un pas historique vers la paix au Moyen-Orient, mais l’Autorité palestinienne et le mouvement de résistance Hamas y ont vu « un autre coup de poignard dans le dos » des Palestiniens.
L’ancien député Ali Alaswad a écrit sur Twitter que l’annonce d’un accord avec Israël « était un jour noir dans l’histoire de Bahreïn ».
« L’accord entre le régime despotique de Bahreïn et le gouvernement d’occupation sioniste est une trahison totale de l’islam et de l’arabisme et une rupture du consensus islamique, arabe et national », a écrit Al-Wefaq sur Twitter.
Pour Hussain Aldaihi, son secrétaire général adjoint, « la normalisation confirme ce qui est certain, à savoir que les régimes (qui s’y engagent) constituent une menace pour leurs pays, leurs peuples et la nation et mettant en œuvre des programmes contraires aux intérêts des peuples arabes et musulmans ».
D’autres groupes hostiles à la normalisation, basés à Bahreïn et à l’étranger, ont exprimé leur colère dans des déclarations envoyées aux médias, certains qualifiant l’accord de « honteux ».
Le royaume, petit archipel situé entre les rivaux régionaux que sont l’Arabie saoudite et l’Iran, a été le théatre de manifestations populaires importantes en 2011, réclamant des réformes politiques. Elles ont été réprimées dans le sang avec l’aide de forces saoudiennes.
Le régime a dissous les deux principaux groupes d’opposition qui était représentés au Parlement jusqu’en 2011.
Le leader d’Al-Wefaq, cheikh Ali Salmane, est derrière les barreaux depuis 2014.
Sur les réseaux sociaux, les hashtags « Des Bahreïnis contre la normalisation » et « la normalisation est une trahison » sont devenus très populaires.
Le Bahreïn, royaume fondé par les Britanniques et dirigé par la dynastie de Khalifa depuis plus de deux siècles, est le siège de la Ve flotte des Etats-Unis, dont il est très dépendant.
Le ministre des affaires étrangères de Bahreïn, Abdel Latif al-Zayani, a déclaré que cet accord représentait un pas historique vers la paix au Moyen-Orient, mais l’Autorité palestinienne et le mouvement de résistance Hamas y ont vu « un autre coup de poignard dans le dos » des Palestiniens.
L’ancien député Ali Alaswad a écrit sur Twitter que l’annonce d’un accord avec Israël « était un jour noir dans l’histoire de Bahreïn ».
« L’accord entre le régime despotique de Bahreïn et le gouvernement d’occupation sioniste est une trahison totale de l’islam et de l’arabisme et une rupture du consensus islamique, arabe et national », a écrit Al-Wefaq sur Twitter.
Pour Hussain Aldaihi, son secrétaire général adjoint, « la normalisation confirme ce qui est certain, à savoir que les régimes (qui s’y engagent) constituent une menace pour leurs pays, leurs peuples et la nation et mettant en œuvre des programmes contraires aux intérêts des peuples arabes et musulmans ».
D’autres groupes hostiles à la normalisation, basés à Bahreïn et à l’étranger, ont exprimé leur colère dans des déclarations envoyées aux médias, certains qualifiant l’accord de « honteux ».
Le royaume, petit archipel situé entre les rivaux régionaux que sont l’Arabie saoudite et l’Iran, a été le théatre de manifestations populaires importantes en 2011, réclamant des réformes politiques. Elles ont été réprimées dans le sang avec l’aide de forces saoudiennes.
Le régime a dissous les deux principaux groupes d’opposition qui était représentés au Parlement jusqu’en 2011.
Le leader d’Al-Wefaq, cheikh Ali Salmane, est derrière les barreaux depuis 2014.