Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a déclaré samedi au roi du Maroc Mohammed VI que l'ONU entendait maintenir dans les mêmes termes sa médiation au Sahara, selon un communiqué de l'ONU.
Au cours d'une conversation téléphonique avec le souverain à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd el-Fitr, M. Ban a "indiqué que les Nations unies n'avaient pas l'intention de modifier les termes de leur médiation, dont l'objectif est de promouvoir une solution politique au conflit acceptable par les deux parties".
M. Ban a aussi "réaffirmé que son émissaire personnel et son nouveau représentant spécial (pour le "Sahara occidental") rempliraient leurs mandats respectifs, en faisant avancer le processus de négociation, en s'efforçant d'améliorer encore les relations algéro-marocaines et en supervisant les activités de maintien de la paix" dans la région, conformément aux résolutions de l'ONU.
Le secrétaire général a profité de cet entretien pour saluer la "contribution importante" du Maroc aux efforts de paix de l'ONU, ajoute le communiqué.
Le Maroc avait retiré en mai sa confiance à Christopher Ross, l'envoyé spécial personnel de M. Ban pour le Sahara, qualifiant ses positions de "déséquilibrées" et de "partiales".
Le gouvernement marocain avait appelé M. Ban à lui "rendre justice" dans cette affaire qui l'oppose depuis 1975 au front Polisario, mouvement indépendantiste soutenu par l'Algérie.
Le Maroc avait désavoué M. Ross après l'adoption, le 24 avril, d'une résolution du Conseil de sécurité qui critiquait le comportement de Rabat envers les Casques bleus de l'ONU dans la région et demandait au Maroc "d'améliorer la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental".
Au fait
Au cours d'une conversation téléphonique avec le souverain à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd el-Fitr, M. Ban a "indiqué que les Nations unies n'avaient pas l'intention de modifier les termes de leur médiation, dont l'objectif est de promouvoir une solution politique au conflit acceptable par les deux parties".
M. Ban a aussi "réaffirmé que son émissaire personnel et son nouveau représentant spécial (pour le "Sahara occidental") rempliraient leurs mandats respectifs, en faisant avancer le processus de négociation, en s'efforçant d'améliorer encore les relations algéro-marocaines et en supervisant les activités de maintien de la paix" dans la région, conformément aux résolutions de l'ONU.
Le secrétaire général a profité de cet entretien pour saluer la "contribution importante" du Maroc aux efforts de paix de l'ONU, ajoute le communiqué.
Le Maroc avait retiré en mai sa confiance à Christopher Ross, l'envoyé spécial personnel de M. Ban pour le Sahara, qualifiant ses positions de "déséquilibrées" et de "partiales".
Le gouvernement marocain avait appelé M. Ban à lui "rendre justice" dans cette affaire qui l'oppose depuis 1975 au front Polisario, mouvement indépendantiste soutenu par l'Algérie.
Le Maroc avait désavoué M. Ross après l'adoption, le 24 avril, d'une résolution du Conseil de sécurité qui critiquait le comportement de Rabat envers les Casques bleus de l'ONU dans la région et demandait au Maroc "d'améliorer la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental".
Au fait