Biélorussie: Loukachenko menacé par une révolte populaire

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On ne fera croire à personne que c’est l’autoritarisme du président Loukachenko, au pouvoir depuis 26 ans, qui arrache des larmes de crocodile à ces belles âmes occidentales. Car le fait est qu’elles sont beaucoup moins regardantes sur le respect des droits de l’homme chez les monarchies du Golfe. Regardez ce qui s'est passé au Bahrein dont la répression du roitelet n'a pas suffit pour mater le peuple ! Ce roitelet a fait appel à l'armée du Roi saoudite pour défaire ses opposants.

En réalité, s’il est pris pour cible, c’est surtout parce que le pouvoir biélorusse, dont nul ne prétend qu’il est sans reproches, entend néanmoins préserver les acquis sociaux et le patrimoine national hérités de la période soviétique en les soustrayant aux convoitises d’une finance prédatrice et prompte à démolir tout ce qu’elle touche pour accroître ses profits.

Et de mémoire d’homme, on n’a jamais vu une politique d’ingérence se faire au profit de qui que ce soit d’autre que de celui qui la pratique.
 
bizarre ton lien (avia-pro) ne s'ouvre pas...?
quels missiles à Cuba ?
L'enjeu actuel, c'est la mondialisation :

Le grand échiquier ! Non pas celui de Jacques Chancel, mais celui de Vladimir Poutine ! L’ours à ouvert le deuxième oeil ! Il n’est pas impossible qu’une grande opération de nettoyage soit en cour au M.O. Or le fait de positionner de tels missiles à Cuba est tout sauf innocent. C’est une façon de tenir les Américano-Sioniste par les ****. Si il vous prenait l’idée de nous attaquer en représaille, votre côte ouest sera rayée de la carte définitivement. Mais c’est peut-être pas de cela dont il s’agit ?

Voila ce que dit l'article d'Avis pro

En réponse au transfert de troupes américaines aux frontières russes, la Russie reprendra sa présence permanente au large des États-Unis, envoyant ses navires de guerre et sous-marins armés de missiles de croisière Calibre et Zircon à Cuba. On parle, selon des sources, du centre radioélectronique de Lourdes (des négociations sont en cours depuis 2014 – ndlr), ainsi que de la base dans la baie en eau profonde de la ville de Cienfuegos.
« Les pourparlers que la Russie a l’intention de reprendre sur ses anciennes bases militaires Cam Ranh (Vietnam) et Lourdes (Cuba) se poursuivent depuis au moins cinq ans. En 2016, le vice-ministre de la Défense, le secrétaire général d’État de l’armée Nikolai Pankov (c’est-à-dire une personne officielle) avait exprimé l’idée d’un tel retour. Les plans du Ministère de la défense de la Fédération de Russie à cet égard n’ont cependant pas été déchiffrés. Ils disent que nous avons besoin – alors nous enverrons à ces points stratégiques du point de vue des intérêts de la Russie. De plus, nous avons déjà vécu dans les lieux. Cependant, jusqu’à la création de bases militaires à part entière, comme par exemple à Khmeimim (Syrie), les choses ne sont pas encore arrivées. Personne n’a fait d’efforts particuliers pour dissimuler que la visite du commandant en chef de la marine russe était liée à la modernisation des ports, où les navires et les sous-marins de la flotte russe appelleraient à se ravitailler. Il convient ici de rappeler que des sous-marins nucléaires et des navires de guerre de surface de la marine de l’URSS sont entrés périodiquement sur l’île de la Liberté dans la baie en eau profonde de Cienfuegos dans les années 1970. Et maintenant, très probablement, il est nécessaire de mettre à jour ces postes d’amarrage et ces installations côtières pour les sous-marins nucléaires russes, qui sont déjà secrètement en alerte dans le golfe du Mexique ». – à ce sujet rapports Presse gratuite.
Il convient de noter que, étant au large de Cuba, la flotte russe peut facilement frapper avec des missiles de croisière à des distances allant jusqu’à 2 à 3 XNUMX kilomètres, et les principales bases militaires américaines seront sous la menace des armes. Les sous-marins nucléaires russes peuvent apparaître plus tard ici, cependant, pour le moment, cela n’est pas nécessaire, car les États-Unis ont fait remarquer qu’ils ne placeraient pas d’armes nucléaires près des frontières russes.
Il convient de noter qu’en dépit de l’absence de déclarations officielles de la Russie, le ministère de la Défense de la Fédération de Russie ne réfute pas les données sur la possible apparition imminente d’installations militaires russes sur le territoire de Cuba, d’autant plus qu’il n’y a pas d’objection particulière de Cuba à ce sujet non plus.
 
Ca me fait penser à :
En 1989 un mois après la réélection à l'unanimité (Loukachenko est plus humble) de Nicolae Ceauşescu à la tête du Parti communiste roumain qu'il dirige depuis 1965,
plusieurs milliers de personnes manifestent contre le régime à Timişoara, peu de temps après, le dictateur et son épouse sont fusillés
 
Même s’il y avait fraude il aurait fallut que cette « svetlana » à la solde de la juiverie sioniste internationale (mais elle-même ne le sait pas bien-sûr à moins qu elle n’ait elle-même une grand mère ou une arrière grand mère juive ce qui est très fort à parier…) passe de 10% à au moins 50,01% soit un bond de 40% et qu’en parallèle Loukachenko passe de 80 à 49,99%. Comment une telle tricherie est-elle possible ? Les racailles juives sionistes dans leur affolement général et leur peur panique totale deviennent littéralement FOUS !
Parler de 80% de Loukachenko est aussi ridicule que postuler que l'UE est sans arrière-pensée...🤷🏽‍♂️😁

Et puis sioniser tout événement dans le monde est un peu fatigant... mais bon, c'est la nouvelle version de la loi de Godwin sur bladi...😁

Plus sérieusement, oui, c'est possible de plaquer 80% quand on en fait moins de 50% (je vis dans un pays où c'est déjà arrivé... tout récemment).
Après, qu'on soit pour Loukachenko parce qu'il donne des boutons aux occidentaux, je peux le comprendre, l'histoire plus ou moins récente ne plaide pas en la faveur d'une grande objectivité dans leur "défense sélective de la démocratie" dans le monde...

Bref, prenons un peu de recul et ne plongeons pas trop dans une sorte de mauvaise foi trop partisane.
 
Parler de 80% de Loukachenko est aussi ridicule que postuler que l'UE est sans arrière-pensée...🤷🏽‍♂️😁

Et puis sioniser tout événement dans le monde est un peu fatigant... mais bon, c'est la nouvelle version de la loi de Godwin sur bladi...😁

Plus sérieusement, oui, c'est possible de plaquer 80% quand on en fait moins de 50% (je vis dans un pays où c'est déjà arrivé... tout récemment).
Après, qu'on soit pour Loukachenko parce qu'il donne des boutons aux occidentaux, je peux le comprendre, l'histoire plus ou moins récente ne plaide pas en la faveur d'une grande objectivité dans leur "défense sélective de la démocratie" dans le monde...

Bref, prenons un peu de recul et ne plongeons pas trop dans une sorte de mauvaise foi trop partisane.
J’apprécie ton commentaire pour la justesse de ses remarques.
Il est difficile de lutter pour faire comprendre ce qui se passe, les médias à la solde des US et de l’UE (l’OTAN plutôt) organisant un brouillage permanent. Il faut se répéter que la guerre, c’est la guerre, qu’elle soit politique, économique ou militaire. Donc, il ne faut pas faire de cadeaux. Si on baisse la garde, on est foutu, Khadafi, Sadam, Miloscevitch, Ianoukovitch, s’y sont laissés prendre.

 
Le lobby de l’OTAN reconnaît que sa révolution de couleur a échoué

Lorsque dimanche les manifestants ont reçu l’ordre de prendre d’assaut le palais présidentiel, ils ont vu une réponse théâtrale mais forte !

Les manifestants, que la police avait précédemment identifiés comme des enfants de riches citadins, les enfants de parents riches qui en ont assez de la vie bien nourrie, n’ont pas eu le cran d’attaquer une force de police bien armée et motivée.

Sans les troupes d’assaut nazies comme celles utilisées par les États-Unis lors des émeutes de Maidan en Ukraine en 2014, il n’y a aucune chance de renverser Loukachenko.



La Biélorussie ne sera pas la prochaine Syrie !
 
@Nadir2003 Après 26 ans de règne sans partage, Loukachenko finira en exil.
Connaissant le pays, je peux te dire qu'il faut être courageux et exaspéré pour oser manifester.
Les enfants de riches citadins, les enfants de parents riches profitent trop du système pour s'y opposer.
Au passage, bravo à la police qui les avait précédemment identifiés, c'est à dire bien avant les manifestations.
 
Alexandre Loukachenko se souviendra longtemps du camouflet qu’il a subi lundi 17 août sur le site de l’usine de tracteurs MZKT.
Alors que le président biélorusse demandait aux ouvriers (fils de riches?) en grève de reprendre leur poste, plusieurs ont osé perturber son discours en criant
« Va-t’en ». L’ancien directeur de kolkhoze, furieux, a menacé de « traiter cruellement » ceux qui s’en prendraient à lui. Entouré de ses gardes du corps, il a fait éteindre les portables qui le filmaient. Trop tard. La scène a tourné en boucle sur le média en ligne Nexta, fer de lance de la révolte contre le chef de l’État.
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« Loukachenko, pars ! » : troisième dimanche de manifestations monstres en Biélorussie
Les manifestants sont descendus dans les rues de Minsk pour protester contre le président Alexandre Loukachenko, reconduit avec 80 % des voix lors de l’élection contestée du 9 août.
Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 13h53,
Dimanche 30 août à Minsk.

Dimanche 30 août à Minsk. - / AFP

En dépit de toutes les tentatives déployées pour l’étouffer, la colère du peuple biélorusse contre son président Alexandre Loukachenko ne faiblit pas, semaine après semaine. Des dizaines de milliers de manifestants dénonçant sa réélection jugée frauduleuse sont descendus dans les rues de Minsk, le 30 août, pour le troisième dimanche d’affilée, selon des estimations de l’Agence France-Presse (AFP) et de médias locaux.

Malgré une présence massive des forces antiémeutes, y compris de véhicules suréquipés, qui ont empêché plusieurs cortèges d’opposants de se rejoindre, le centre-ville de la capitale était encore une fois noir de monde, notamment de la place d’Octobre à celle de l’Indépendance, après les manifestations monstres des 16 et 23 août.

La manifestation de dimanche filmée par le site d’informations biélorusse Tut.By.
Les manifestants portaient des drapeaux rouge et blanc de l’opposition et scandaient des slogans comme « Loukachenko en fourgon cellulaire » ou « Pars ! ». Des dizaines de manifestants ont été arrêtés par la police antiémeutes.

M. Loukachenko, 66 ans dont vingt-six à la tête de la Biélorussie, fait face à des protestations quotidiennes depuis la présidentielle contestée du 9 août, qu’il dit avoir remportée avec 80 % des voix tandis que ses détracteurs dénoncent des fraudes.

Les 16 et 23 août, l’opposition a réussi le tour de force de faire descendre près de 100 000 personnes dans les rues de Minsk malgré les pressions et menaces des autorités, soit les deux plus grandes manifestations de l’histoire du pays.
 
Dimanche, alors que de multiples groupes allant de plusieurs centaines à plusieurs milliers de protestataires convergeaient vers le centre de Minsk, la police antiémeute a tenté de les en empêcher. Présente en nombre et avec véhicules et grilles géantes, elle a quadrillé la place de l’Indépendance et d’autres endroits du centre de Minsk, aux côtés de militaires masqués et armés, sans signes distinctifs, selon une journaliste de l’AFP.

Pression sur les journalistes
La veille, les autorités biélorusses ont retiré sans explication leurs accréditations à plusieurs journalistes travaillant pour des médias étrangers, dont l’AFP, AP, la BBC et Radio Liberty. Cette décision a été dénoncée par ces rédactions, par l’Allemagne et les Etats-Unis.

Des « mesures arbitraires » et « contraires à la liberté de la presse », condamnées par le ministre français des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, dimanche. « L’urgence en Biélorussie va à la mise en place d’un dialogue national inclusif. Des mesures répressives contre des journalistes ne peuvent pas y contribuer », a-t-il ajouté.

La figure de proue de l’opposition, Svetlana Tikhanovskaïa, réfugiée en Lituanie, a dit y voir « un nouveau signe que le régime est en banqueroute morale et ne tente de s’accrocher au pouvoir que par la peur et l’intimidation ». Depuis le début du mouvement de protestation, les journalistes biélorusses et étrangers font l’objet de pressions et de brèves interpellations, l’accès à des médias indépendants et d’opposition a été bloqué par les autorités et le réseau Internet subit des coupures intermittentes.

Sanctions européennes à venir
Les résultats de la présidentielle ont été rejetés par l’Union européenne, qui prépare des sanctions contre des hauts responsables du pouvoir biélorusse et a exhorté Alexandre Loukachenko à dialoguer avec l’opposition.

M. Loukachenko s’est pour sa part refusé à toute concession et dénonce un complot occidental destiné à le faire tomber. Vendredi, il a encore accusé les Occidentaux de vouloir le renverser dans le but d’affaiblir la Russie. Il jouit jusqu’à présent du soutien prudent de son plus proche allié, le président russe Vladimir Poutine, qui s’est dit prêt à intervenir chez son voisin si les protestations dégénéraient, tout en appelant autorités et opposition à négocier.

Les deux hommes se sont parlé au téléphone dimanche, M. Poutine félicitant M. Loukachenko pour son 66e anniversaire et promettant « le renforcement de l’alliance russo-biélorusse et le développement de la coopération dans tous les domaines », selon un communiqué du Kremlin.
 
Rassemblements quotidiens
Le « conseil » de l’opposition fait l’objet de poursuites pour « atteinte à la sécurité nationale » et deux de ses membres ont été condamnés à de courtes peines de prison dans d’autres affaires. Plusieurs autres membres ont été convoqués par les enquêteurs, dont la lauréate du prix Nobel de littérature, Svetlana Alexievitch.

Samedi 29 août, un millier de femmes ont défilé dans la capitale pour exiger de nouvelles élections en Biélorussie et dénoncer la répression policière.

Samedi 29 août, un millier de femmes ont défilé dans la capitale pour exiger de nouvelles élections en Biélorussie et dénoncer la répression policière. BelaPAN / via REUTERS

Dans la capitale, Minsk, et dans d’autres villes du pays, des rassemblements quotidiens ont lieu depuis le 9 août malgré la répression. Samedi encore, un millier de femmes ont défilé dans la capitale pour exiger de nouvelles élections et des poursuites contre les responsables des forces de l’ordre accusés de violences et tortures. « J’ai peur, mais je suis venue, pour la liberté et pour qu’on ait un Etat de droit », a déclaré à l’AFP l’une des manifestantes, Elena, 32 ans.

Près de 400 sportifs biélorusses ont également appelé publiquement dimanche à l’organisation de nouvelles élections. Les premières manifestations en Biélorussie après l’élection du 9 août avaient été réprimées par la force, faisant trois morts et des dizaines de blessés. Plus de 7 000 personnes avaient été arrêtées.

Le Monde avec AFP
 
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