Donc, je me suis précipitamment mise à courir ici et là pour te trouver la femme que tu demandais. Puis vint le jour de ton mariage. Mon cur déchiré, alors mes larmes coulaient, car jétais dune part heureuse de contempler ta nouvelle vie de bonheur, mais dautre part, jétais triste de te quitter. Ensuite, les heures sécoulèrent lentement, mais brusquement tu nétais plus le fils que javais connu auparavant. Soudainement, tu mas rejeté et tu as feint doublier mes droits sur toi, les jours passent sans que je te voie, ni tentende. Tu as feint dignorer celle qui ta présenté le meilleur service. Mon enfant, je ne demande rien de plus que de me compter parmi les membres de tes plus lointains amis et parmi ceux que tu rencontres le moins souvent.
Mon tendre fils, fais en sorte de maccorder chaque mois une place dans ta vie, pour te voir ne serait-ce que quelques minutes. Mon cher fils, sache que mon dos sest courbé, mes membres sont tremblotants, les maladies mont exténuée et le dépérissement ma frappée. En effet, je ne me lève que difficilement et ne massieds que péniblement. Malgré tout, mon cur ne cesse dêtre animé par ton amour. Si un jour une personne te montre du respect, tu tempresserais de la remercier pour avoir bien agi et pour le bienfait reçu, alors que dire de ta mère que mon Seigneur te garde !-- qui a été bonne envers toi, dune bonté que tu ne conçois pas et dune bienfaisance à laquelle tu es ingrat. Cette mère qui était aux petits soins avec toi et sest occupée de toi des années successives ; cette mère qua-t-elle donc récoltée comme récompense et qua-t-elle obtenue en compensation ?! Comment en es-tu arrivé à être aussi insensible et comment le temps a-t-il autant agi sur toi ?!
Mon fils chéri, chaque fois quon mapprend que tu es heureux dans ta vie, ma joie et ma réjouissance redoublent. Cependant, je suis étonnée par ton comportement alors que tu es le produit de mes mains. Je me pose la question : quel crime ai-je commis pour être devenue ton ennemie, pour ne plus vouloir venir me voir et pour te montrer réticent à mon égard ?! Pourtant, je ne vais pas me plaindre de toi (auprès dAllah) et je ne vais pas communiquer ma tristesse (à Allah), car si jamais elle sélève au-dessus des nuages et monte jusquaux portes du ciel, alors le malheur te frappera pour avoir été ingrat (envers moi), le châtiment tatteindra, et ladversité sinstallera dans ta propre maison. Non ! Je ne le ferai pas, car tu es toujours ô mon enfant le fruit de mes entrailles, le doux parfum de ma vie, et le plaisir de mon existence.
Réveille-toi mon fils, la vieillesse nest plus si lointaine, les années passeront et tu deviendras un vieux père à ton tour, mais sache que la peine est proportionnée à la faute. À ton tour, tu écriras à ton fils en pleurs de la même façon que je tai écrit. Certes, les litiges seront jugés par Allah. »
Ceci dit je n'apprécie quère ce genre d'écrits sorti d'on ne sait quel esprit torturé! Du pathos a pleines louches!