"Casanegra", film-vérité sur Casablanca, dévoile la face sombre du Maroc

Tiens d'ailleurs vas-y la-bas et tu verras que beaucoup sont marocaines :rolleyes:

Vous êtes bien naif avec cet argument passe-partout
De plus il est bel et bien nié ce problème ici même

Il y a beaucoup de Maghrébines en effet, malheureusement et parmi elles il y aussi pas mal d'Algériennes :rolleyes: Tu crois que l'Algérienne est une sainte et la Marocaine une sorcière avide de sexe ? Evitons de montrer du doigt l'une ou l'autre des deux nationalités. Ce fléau de la prostitution n'épargne personne, pas la peine de rentrer dans les petites guegerres maroc/algérie, c'est stérile.
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
Tiens d'ailleurs vas-y la-bas et tu verras que beaucoup sont marocaines :rolleyes:

Vous êtes bien naif avec cet argument passe-partout
De plus il est bel et bien nié ce problème ici même

tu vas bien arreter toi? depuis tout a l'heure c'est la seule idee que tu martelles, c'est bon on t'a lu, on t'a entendu, tu peux changer de registe maintenant.
on est marocains et on sait tres bien ce qui se passe dans notre pays, on sait aussi ce qui se passe dans d'autres (le tiens notamment...).
 

Nakame

VIB
D'accord mais elle existe cette jeunesse. Laila Marrakchi ne l'a pas inventé et elle n'a jamais prétendue montrer tout le Maroc, elle n'a jamais dit "voilà comment est le Maroc". Elle montre une partie de ce Maroc et c'est très bien. C'est bien toutes les réactions que ca a provoqué, ca montre que peu de gens (marocains surtout) étaient au courant de cette facette de la société marocaine.

Eh bien dans leur démarche honorable de montrer toute les facettes du Maroc et de jouer sur la polémique pour faire du bruit, qu'ils montrent les vraies, les plus dérangeantes, celles qui feront changer les choses.

Pas des délires de jeunes ou histoires de fesses entre une jeune bourgeoise et un feuj
Quand je vois l'effet de ce film sur certains jeunes qui veulent s'identifier aux protagonistes et surtout les femmes à Morjane, bref...

Déjà Casanegra sans l'avoir vu à l'air bien plus intéressant dans ce qu'il montre
 
et tiens enfin quelqu'un d equilibré

je te le conseille vivement, ca va te plaire, par contre j ai pas encore vu "what a wonderful world" de Saad Allah, j essaierai cette semaine

l image est gravement forte , l eclairage est parfait, ce qui m a legerement agacé est la musique

mais en globalité je note 8/10

Perso j'ai adoré la musique. Mon Dieu quelle voix ! Je la repassais en boucle dans ma chambre tellement elle m'a ému !

Je trouve que le cinéma marocain est sur la bonne voie. Mais je regrette toutes ces scènes de baiser/de sexe, je trouve qu'elles ne sont pas nécessaires, elles font perdre de l'originalité à ce cinéma là. Les scénaristes devraient aussi se rappeler que la société marocaine, ce n'est pas l'occident, il y a encore certaines valeurs qui font que voir deux personnes s'embrasser à l'écran n'est pas très bienvenu. (Je parle du cinéma marocain mais la même critique est à faire envers Bollywood)



Edit ------------ Je viens de me rendre compte que tu parlais de "Casanegra" ! Lol Je parlais de la musique de Symphonie Marocaine que je trouve divine en fait ! :D ;)
 

LuvEgypt75

Ew3a tendam Youm
Moi perso,j'ai vu la bande annonce et le film me donne très envie de le voir.Il a l'air plus réaliste que les autres films marocains à l'eau de rose et il fait totalement réaliste,même si certains aspects sont accentués,c'est un film , il fallait bien.En ce qui concer la prostitution et tous les vices qui existent au Maroc anisin qu'ailleur, c'est un fait que l'on peut nier ..Nadir Moknèche a fait à peu près la même chose dans son film Viva l'Aldjerie en dénoncant tes choses réeles et présente dans la société algerienne ,même si c'etait un peu caricatural!
Salam
 
Il est pas question de généraliser juste d'alerter sur un phénomène qui semble sans limite ni barrière sociale
Si ça peut vous rassurer de comparer le Maroc aux autres pays du monde...

Malheureusement il est comparable à des pays tels que Cuba, la Thailande et le Ghana

hey tu vas fort :D
libre a toi de le voir selon ta guise , mais à faire des comparaisons infondées

ca donne aucune credibilité a tes propos

tu sais on en a discuté pas mal , c est pas la 1ere fois qu on va debattre la dessus, tu es entrain de reduire tout un pays à une minuscule region

pour se permettre de jujer une société faut s'y enraciner et s infiltrer dans toutes ses couches sociales, avoir surtout un oeil objectif et non pas se limiter à une scene auquelle on a assisté dans un bd oula boite ou je ne sais quoi !

je te l accorde la prostitution au Maroc prends une certaine ampleur mais pas autant que tu le decrive pas au point de s amuser à le jumeler au Ghana ou Cuba :eek:
 

Nakame

VIB
tu vas bien arreter toi? depuis tout a l'heure c'est la seule idee que tu martelles, c'est bon on t'a lu, on t'a entendu, tu peux changer de registe maintenant.
on est marocains et on sait tres bien ce qui se passe dans notre pays, on sait aussi ce qui se passe dans d'autres (le tiens notamment...).

En Algérie? :D
Le sujet qui fâche
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
Tiens d'ailleurs vas-y la-bas et tu verras que beaucoup sont marocaines :rolleyes:

Vous êtes bien naif avec cet argument passe-partout
De plus il est bel et bien nié ce problème ici même

bonne lecture


LA PROSTITUTION SÉVIT MASSIVEMENT

Drame et misère

On les croise partout : devant les hôtels, les grands boulevards, aux alentours des résidences universitaires et dans toutes les boîtes de nuit. A force de les voir, on finit par retenir leurs emplacements. Elles sont devenues tellement nombreuses qu’elles font partie de notre décor quotidien. Ce sont les prostituées.

La population algérienne vit, en effet, dans la misère économique dans ses manifestations les plus dégradantes. On l’a entraînée, en l’espace de quelques années, vers les abysses de la pauvreté et de l’insuffisance. Le taux de chômage avoisine les 20 % (année 2004). Près de 8 millions (année 2002), soit 7 778 000, sont des célibataires de plus de 20 ans et n’ont aucune perspective de pouvoir fonder un foyer, à cause notamment de la crise du logement et du problème de l’emploi. Environ 600 000 élèves sont exclus, chaque année, du système scolaire ou l’abandonnent par manque de moyens. Tout cela a fini par créer cet environnement propice à la prolifération des maux sociaux avec un accroissement et une brutalité inégalées, comme le divorce, les conflits familiaux, le suicide, la drogue, la mendicité, la prostitution. Nul ne peut nier que la misère économique est le terreau fertile sur lequel se développe la prostitution.

Cette prostitution qui sévit massivement dans toutes nos villes et même nos petits villages - qui ont du mal à la dissimuler - est l’un des résultats de la catastrophe sociale et de la ruine économique qu’impliquent les politiques d’ajustement structurel, les privatisations, le libre-échange à sens unique ; bref, la mondialisation et ses effets sur l’accroissement des inégalités sociales. Désormais, aujourd’hui, ces malheureuses font partie de la mosaïque des gens de la rue. Elles y passent la plus grande partie de leur temps, elles disent qu’elles y travaillent. Les scènes de contact et les palabres entre la fille de joie et son client sont repérables à vue d’œil, même s’ils sont attablés dans un café.

Il ne faut pas plus de quelques minutes pour que le marché soit conclu ou, dans le cas contraire, le présumé client s’en aille poursuivre sa chasse ailleurs. Ces femmes ont un quotidien qui n’a rien de commun avec le nôtre et leur vie a des lois et des codes différents de ceux que nous connaissons. Parmi les sept femmes qui ont bien voulu nous parler, nous vous livrons le témoignage de trois d’entre elles. Fifi (Fatima), à peine vingt ans, campe face à un hôtel. Cheveux taillés courts et teintés blonds, habillée d’un jean moulé à taille basse, tee-shirt blanc très court faisant apparaître son nombril et une bonne partie de son ventre. Hypermaquillée, elle scrute les automobilistes de ses grands yeux noirs. Fifi a bien voulu nous parler de son histoire, après s’être assurée de notre personne et de notre objectif. Son regard à la fois grave et morose donne l’impression que cette jeune femme voudrait vider tout ce qu’elle a sur le cœur. Elle nous confie que son moral est rarement bon. Elle est pessimiste, a du mal à se concentrer et, comme le veut son âge, veut tout et tout de suite. Malgré son énergie, elle a souvent envie de pleurer, est inquiète et nerveuse, se fait des reproches, se sent déprimée et désespérée en pensant à l’avenir.

D’ailleurs, elle pense tout le temps au suicide et en a fait deux tentatives. Elle avoue avoir souvent des excès de colère, elle crie fort, frappe et casse. Quand elle parle de santé, elle évoque son mal de tête et les troubles du sommeil (endormissement difficile, réveil nocturne, fatigue accumulée) et ajoute qu’elle n’a jamais consulté de médecin. « Je n’ai pas choisi de vivre dans la rue ni de vendre ma chair. C’est le seul lieu où j’ai trouvé refuge lorsque j’ai été forcée de quitter la maison familiale. ça fait maintenant plus de 4 ans que j’exerce ce métier. » Elle ne dit rien sur les motivations de sa décision de quitter la maison familiale. Son corps frêle a appris à résister aux nuits glaciales de l’hiver. Son regard profond et les cernes qu’elle arrive à peine à camoufler par un épais maquillage sont les témoins de ces longues années d’errance et de souffrance. « Il est difficile pour moi de tolérer le regard des autres qui est plein de mépris. J’aurais souhaité une autre vie. » « Au quotidien, j’ai du mal à me regarder dans la glace, je me déteste, je ne sais pas de quoi sera fait demain. Ce que je fais ici, ça me ronge intérieurement, de la même manière qu’une maladie, ça me bouffe physiquement et ça m’enfonce dans la détresse. De temps en temps, il m’arrive de rigoler, d’avoir le sourire, mais on ne l’a pas vraiment au fond de soi. » Elle nous a affirmé être là (face à l’hôtel) depuis plus de deux heures et avoir déjà accompli trois passes et récolté 3400 DA.

Le prix qu’elle prend pour chaque passe varie entre 500 DA et un plafond qui peut atteindre 2000, voire 3000 DA, selon les circonstances et les clients. La liaison sexuelle se déroule le plus souvent dans la voiture du client. Quant aux clients, elle affirme qu’ils sont de toutes les professions, de tous âges et de tous les horizons. Ils disent payer pour assouvir leurs fantasmes, sans égard ni scrupules. Ils ne sont pas nécessairement « étrangers » à la ville, nous confient la plupart des filles interviewées. On trouve, parmi eux, des maçons qui vivent dans leur chantier de travail, loin de leur famille, de plus en plus de Chinois, des quinquagénaires, des marchands ambulants et quelques amateurs de l’acte rapide. Le client tourne, regarde, choisit, discute les prix. Toujours à propos des clients, elle dit qu’« ils sont toujours avides de nouveauté. Lorsqu’une nouvelle personne arrive sur le trottoir, elle a un succès immédiat. Ils veulent plus de beauté, plus de jeunesse et ils veulent tous l’essayer ».

[...]

Le problème, c’est l’argent. On se laisse manger par l’argent. On parle de la drogue. Mais l’argent, c’est de la drogue. » Zouzou lâche ses réflexions par bribes. « Vous en connaissez, vous, une p... qui ne prend pas d’alcool, pas de drogue ou de cachetons ? » « Contrairement à la clientèle de la prostitution de la rue, quand ils sont là (les clients), il faut les faire boire au maximum. Un verre de whisky à 600 DA, une bouteille à 5000 DA. Le verre de whisky, il faut le descendre et vite demander au client de nous en reverser un autre. Pour aider, on peut enlever le soutien-gorge et tolérer une caresse. Pendant tout ce temps, on boit aussi, évidemment, une fois que le type est bien gai, on peut demander autant de bouteilles qu’on veut. Quand on sature, on amène une autre fille pour nous aider à boire.

Le patron donne un pourcentage sur chaque bouteille consommée par le client. » « Les clients, on leur dit les choses qu’ils ont envie d’entendre. Des mensonges. En réalité, ils sont moches. Ils nous racontent leur vie. Ils sont mariés. Et quand ils veulent aller plus loin, la passe est rarement inférieure à 3000 DA. L’acte se déroule dans l’une des 4 chambres situées au-dessus et qui nous servent également de lieu d’hébergement (pour les filles qui y travaillent). Les hommes, ce qu’ils ne peuvent faire avec leur femme, ils viennent nous le demander. Ils croient qu’ils peuvent nous faire ce qu’ils voient dans les films pornos. On gagne de l’argent, mais à quel prix ! On perd sa dignité, on n’a plus envie d’hommes. Parmi les clients, il y a les obsédés, mais pas tant que ça. On a de tout. Des cadres, des médecins, des militaires. Enormément de types qui aiment les gamines. Nous travaillons le soir et nous dormons toute la matinée. De ce fait, notre vie est forcément différente des autres personnes dites normales. » Enfin, le troisième témoignage, celui de Hassiba, l’une des victimes des réformes économiques, cette jeune mère de deux enfants, avec ses mèches blondes toujours dans les yeux, raconte sans haine comment elle a commencé à tapiner : « J’étais très heureuse avec mon mari et mes deux enfants.

[...]


Personne (à notre connaissance) n’a effectué une recherche sur l’aspect humain de ces personnes, sur leurs véritables besoins et sur les alternatives qui pourraient leur être proposées. La plupart ne voient en elles qu’un seul aspect : elles défigurent le visage des villes. Plus vieux métier du monde, métier tout court, mal nécessaire, esclavage... les affrontements idéologiques et moraux sont innombrables autour de la prostitution. Mais, de vrai débat public, il n’y en a point.

Okba Khiar

Source : elwatan
 

Nakame

VIB
hey tu vas fort : D
libre a toi de le voir selon ta guise , mais à faire des comparaisons infondées

ca donne aucune credibilité a tes propos

tu sais on en a discuté pas mal , c est pas la 1ere fois qu on va debattre la dessus, tu es entrain de reduire tout un pays à une minuscule region

pour se permettre de jujer une société faut s'y enraciner et s infiltrer dans toutes ses couches sociales, avoir surtout un oeil objectif et non pas se limiter à une scene auquelle on a assisté dans un bd oula boite ou je ne sais quoi !

je te l accorde la prostitution au Maroc prends une certaine ampleur mais pas autant que tu le decrive pas au point de s amuser à le jumeler au Ghana ou Cuba :e ek:


C'est pas de ma faute si le Maroc est dans le top 3 depuis 2004:eek:
Et si quand je passe au Moyen Orient jusqu'en Asie, on me dit "Hey Morocco?" Good Girls there! Cheap girls!""

Puis je ne me limite pas à ma rue
De Tanger en passant par Khemisset, Midelt, Casa, Marrakech, Beni Mellal, Agadir, c'est le cas

Bref j'arrête là ;)
 
bonne lecture


LA PROSTITUTION SÉVIT MASSIVEMENT

Drame et misère

On les croise partout : devant les hôtels, les grands boulevards, aux alentours des résidences universitaires et dans toutes les boîtes de nuit. A force de les voir, on finit par retenir leurs emplacements. Elles sont devenues tellement nombreuses qu’elles font partie de notre décor quotidien. Ce sont les prostituées.

La population algérienne vit, en effet, dans la misère économique dans ses manifestations les plus dégradantes. On l’a entraînée, en l’espace de quelques années, vers les abysses de la pauvreté et de l’insuffisance. Le taux de chômage avoisine les 20 % (année 2004). Près de 8 millions (année 2002), soit 7 778 000, sont des célibataires de plus de 20 ans et n’ont aucune perspective de pouvoir fonder un foyer, à cause notamment de la crise du logement et du problème de l’emploi. Environ 600 000 élèves sont exclus, chaque année, du système scolaire ou l’abandonnent par manque de moyens. Tout cela a fini par créer cet environnement propice à la prolifération des maux sociaux avec un accroissement et une brutalité inégalées, comme le divorce, les conflits familiaux, le suicide, la drogue, la mendicité, la prostitution. Nul ne peut nier que la misère économique est le terreau fertile sur lequel se développe la prostitution.

Cette prostitution qui sévit massivement dans toutes nos villes et même nos petits villages - qui ont du mal à la dissimuler - est l’un des résultats de la catastrophe sociale et de la ruine économique qu’impliquent les politiques d’ajustement structurel, les privatisations, le libre-échange à sens unique ; bref, la mondialisation et ses effets sur l’accroissement des inégalités sociales. Désormais, aujourd’hui, ces malheureuses font partie de la mosaïque des gens de la rue. Elles y passent la plus grande partie de leur temps, elles disent qu’elles y travaillent. Les scènes de contact et les palabres entre la fille de joie et son client sont repérables à vue d’œil, même s’ils sont attablés dans un café.

Il ne faut pas plus de quelques minutes pour que le marché soit conclu ou, dans le cas contraire, le présumé client s’en aille poursuivre sa chasse ailleurs. Ces femmes ont un quotidien qui n’a rien de commun avec le nôtre et leur vie a des lois et des codes différents de ceux que nous connaissons. Parmi les sept femmes qui ont bien voulu nous parler, nous vous livrons le témoignage de trois d’entre elles. Fifi (Fatima), à peine vingt ans, campe face à un hôtel. Cheveux taillés courts et teintés blonds, habillée d’un jean moulé à taille basse, tee-shirt blanc très court faisant apparaître son nombril et une bonne partie de son ventre. Hypermaquillée, elle scrute les automobilistes de ses grands yeux noirs. Fifi a bien voulu nous parler de son histoire, après s’être assurée de notre personne et de notre objectif. Son regard à la fois grave et morose donne l’impression que cette jeune femme voudrait vider tout ce qu’elle a sur le cœur. Elle nous confie que son moral est rarement bon. Elle est pessimiste, a du mal à se concentrer et, comme le veut son âge, veut tout et tout de suite. Malgré son énergie, elle a souvent envie de pleurer, est inquiète et nerveuse, se fait des reproches, se sent déprimée et désespérée en pensant à l’avenir.

D’ailleurs, elle pense tout le temps au suicide et en a fait deux tentatives. Elle avoue avoir souvent des excès de colère, elle crie fort, frappe et casse. Quand elle parle de santé, elle évoque son mal de tête et les troubles du sommeil (endormissement difficile, réveil nocturne, fatigue accumulée) et ajoute qu’elle n’a jamais consulté de médecin. « Je n’ai pas choisi de vivre dans la rue ni de vendre ma chair. C’est le seul lieu où j’ai trouvé refuge lorsque j’ai été forcée de quitter la maison familiale. ça fait maintenant plus de 4 ans que j’exerce ce métier. » Elle ne dit rien sur les motivations de sa décision de quitter la maison familiale. Son corps frêle a appris à résister aux nuits glaciales de l’hiver. Son regard profond et les cernes qu’elle arrive à peine à camoufler par un épais maquillage sont les témoins de ces longues années d’errance et de souffrance. « Il est difficile pour moi de tolérer le regard des autres qui est plein de mépris. J’aurais souhaité une autre vie. » « Au quotidien, j’ai du mal à me regarder dans la glace, je me déteste, je ne sais pas de quoi sera fait demain. Ce que je fais ici, ça me ronge intérieurement, de la même manière qu’une maladie, ça me bouffe physiquement et ça m’enfonce dans la détresse. De temps en temps, il m’arrive de rigoler, d’avoir le sourire, mais on ne l’a pas vraiment au fond de soi. » Elle nous a affirmé être là (face à l’hôtel) depuis plus de deux heures et avoir déjà accompli trois passes et récolté 3400 DA.

Le prix qu’elle prend pour chaque passe varie entre 500 DA et un plafond qui peut atteindre 2000, voire 3000 DA, selon les circonstances et les clients. La liaison sexuelle se déroule le plus souvent dans la voiture du client. Quant aux clients, elle affirme qu’ils sont de toutes les professions, de tous âges et de tous les horizons. Ils disent payer pour assouvir leurs fantasmes, sans égard ni scrupules. Ils ne sont pas nécessairement « étrangers » à la ville, nous confient la plupart des filles interviewées. On trouve, parmi eux, des maçons qui vivent dans leur chantier de travail, loin de leur famille, de plus en plus de Chinois, des quinquagénaires, des marchands ambulants et quelques amateurs de l’acte rapide. Le client tourne, regarde, choisit, discute les prix. Toujours à propos des clients, elle dit qu’« ils sont toujours avides de nouveauté. Lorsqu’une nouvelle personne arrive sur le trottoir, elle a un succès immédiat. Ils veulent plus de beauté, plus de jeunesse et ils veulent tous l’essayer ».

[...]

Le problème, c’est l’argent. On se laisse manger par l’argent. On parle de la drogue. Mais l’argent, c’est de la drogue. » Zouzou lâche ses réflexions par bribes. « Vous en connaissez, vous, une p... qui ne prend pas d’alcool, pas de drogue ou de cachetons ? » « Contrairement à la clientèle de la prostitution de la rue, quand ils sont là (les clients), il faut les faire boire au maximum. Un verre de whisky à 600 DA, une bouteille à 5000 DA. Le verre de whisky, il faut le descendre et vite demander au client de nous en reverser un autre. Pour aider, on peut enlever le soutien-gorge et tolérer une caresse. Pendant tout ce temps, on boit aussi, évidemment, une fois que le type est bien gai, on peut demander autant de bouteilles qu’on veut. Quand on sature, on amène une autre fille pour nous aider à boire.

Le patron donne un pourcentage sur chaque bouteille consommée par le client. » « Les clients, on leur dit les choses qu’ils ont envie d’entendre. Des mensonges. En réalité, ils sont moches. Ils nous racontent leur vie. Ils sont mariés. Et quand ils veulent aller plus loin, la passe est rarement inférieure à 3000 DA. L’acte se déroule dans l’une des 4 chambres situées au-dessus et qui nous servent également de lieu d’hébergement (pour les filles qui y travaillent). Les hommes, ce qu’ils ne peuvent faire avec leur femme, ils viennent nous le demander. Ils croient qu’ils peuvent nous faire ce qu’ils voient dans les films pornos. On gagne de l’argent, mais à quel prix ! On perd sa dignité, on n’a plus envie d’hommes. Parmi les clients, il y a les obsédés, mais pas tant que ça. On a de tout. Des cadres, des médecins, des militaires. Enormément de types qui aiment les gamines. Nous travaillons le soir et nous dormons toute la matinée. De ce fait, notre vie est forcément différente des autres personnes dites normales. » Enfin, le troisième témoignage, celui de Hassiba, l’une des victimes des réformes économiques, cette jeune mère de deux enfants, avec ses mèches blondes toujours dans les yeux, raconte sans haine comment elle a commencé à tapiner : « J’étais très heureuse avec mon mari et mes deux enfants.

[...]


Personne (à notre connaissance) n’a effectué une recherche sur l’aspect humain de ces personnes, sur leurs véritables besoins et sur les alternatives qui pourraient leur être proposées. La plupart ne voient en elles qu’un seul aspect : elles défigurent le visage des villes. Plus vieux métier du monde, métier tout court, mal nécessaire, esclavage... les affrontements idéologiques et moraux sont innombrables autour de la prostitution. Mais, de vrai débat public, il n’y en a point.

Okba Khiar

Source : elwatan

question d ALGERIE

je crois que c est juste une blague de sa part :rolleyes:
 
bonne lecture




Le patron donne un pourcentage sur chaque bouteille consommée par le client. » « Les clients, on leur dit les choses qu’ils ont envie d’entendre. Des mensonges.
[...]



Source : elwatan

Et tout cela existe depuis des lustres malheureusement. On a juste l'impression que ça prend plus d'ampleur parce qu'on en parle plus librement, on ose aborder le sujet sous tous ses aspects aujourd'hui... Mais même au temps de nos arrière arrière grand-parents ce genre de choses existaient. Plus discrètement... Mais le fait de banaliser ce problème fait qu'on arrivera difficilement à l'éradiquer puisque viendra un jour où tout cela semblera normal.
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
question d ALGERIE

je crois que c est juste une blague de sa part :rolleyes:

blague ou pas, il en abuse quand meme.
Ce sujet a ete debattu a mainte reprise sur bladi, et c'est bon, c'est pas pour ca que toute discussion sur le maroc doit forcement tourner en discussion sur la prostitution.
 

Nakame

VIB
Parce que toi et la catégorie auquelle tu appartiens valez mieux!!! :rolle yes:

Que des clichés, haine, jalousie et j'en passe!

Pas que des clichés, des constatations propres c'est tout.. Je peux comprendre que certains ne voient pas les choses de la même façon que moi mais rien ne sert de me considérer comme un paria parce que je n'ai pas le même avis :rolleyes:

Puis la haine non, de la peine surtout car les Elites se renouvellent de l'intérieur et les mêmes schémas sont reproduit, bon c'est vrai que l'arrogance de cette bourgeoisie m'insupporte...
Je préfère le Maroc populaire, les vrais gens, pas des copies foireuses de ce qui se fait de l'autre côté de la méditerrannée

Pour la jalousie, encore moins, je ne souhaite pas vivre comme eux et je ferais surement autre chose de mon argent, normal quand tu es pas né dedans, tu en connais mieux la valeur ;)
 
Pas que des clichés, des constatations propres c'est tout.. Je peux comprendre que certains ne voient pas les choses de la même façon que moi mais rien ne sert de me considérer comme un paria parce que je n'ai pas le même avis :rolleyes:

Puis la haine non, de la peine surtout car les Elites se renouvellent de l'intérieur et les mêmes schémas sont reproduit, bon c'est vrai que l'arrogance de cette bourgeoisie m'insupporte...
Je préfère le Maroc populaire, les vrais gens, pas des copies foireuses de ce qui se fait de l'autre côté de la méditerrannée

Pour la jalousie, encore moins, je ne souhaite pas vivre comme eux et je ferais surement autre chose de mon argent, normal quand tu es pas né dedans, tu en connais mieux la valeur ;)

c'est bien dit !
 
le sujet est le cinema et dans cette derniere il y a plusieurs complements comme: le sujet ,la photo ,la music ,la realisation ,le theatre ,les acteurs(trices)...ect.ces complements qui font le cinema ne devrons pas etre ignorer pour discuter un film...et les gens qui croisent leurs vision a un act cineast pour detruire un projet ont malheuresement un complexe de l,analyse et de l au dela de la vision.
le cinema a toujours traite des sujets socials...je trouve que le cinema au maroc a deborde la rive de la tradition et cela est tres encourageant hamdo llah nous avons aujourh,hui des cineastes et des acteurs(rices) qui font un tres bon travail et le maroc encourage cet art pour se faire connaitre...pour detabouer les problemes -non discutablentjusqu,a present-et pour civiliser le peuple...
le film casanegra je l,ai pas vu mais d,apres les discutions j,ai pu savoir qu il est un mirroir de la societe et de ses constutitions.
 

kbida

...o biiiikhir
Pas que des clichés, des constatations propres c'est tout.. Je peux comprendre que certains ne voient pas les choses de la même façon que moi mais rien ne sert de me considérer comme un paria parce que je n'ai pas le même avis :rolleyes:

Puis la haine non, de la peine surtout car les Elites se renouvellent de l'intérieur et les mêmes schémas sont reproduit, bon c'est vrai que l'arrogance de cette bourgeoisie m'insupporte...
Je préfère le Maroc populaire, les vrais gens, pas des copies foireuses de ce qui se fait de l'autre côté de la méditerrannée

Pour la jalousie, encore moins, je ne souhaite pas vivre comme eux et je ferais surement autre chose de mon argent, normal quand tu es pas né dedans, tu en connais mieux la valeur ;)


Tu as quel âge et quelle expérience pour te permettre de géneraliser de la sorte ?

Les autres, de l´autre côté comme tu le dis, n´ont pas choisi d´y naître et toi non plus. Certains seront en phase avec leur temps, leur culture et leur croyance. POur d´autres cela prendra plus de temps. A chacun son chemin, à chacun ses principes et son droit de faire ce que bon lui semble de son existence sur cette dounya.
Autant que nous, tu ne peux pas te permettre de généraliser tout un groupe parce qu´un jour ou l´autre pendant l´été sur la corniche une bande de gars roulant en cabrio avec des filles les cheveux dans le vent t´ont mis la haine...Il faudra chercher plus loin que le bout de ton nez pour comprendre ce que c´est que de naître de l´autre côté. D´ailleurs personne ne te le demande, mais le respect est un principe que l´on t´a inculqué je suppose, ou je me trompe ?
Il y a des gens qui doivent rouler leur bosse comme tout un chacun sur cette planète pour trouver son pain, dans le halal et pour certains dans la galère. Tu as certainement toi même un ami ou un cousin qui vit extra muros et je doute fort qu´il te dise qu´on passe notre temps a ramasser les billets parterre ou en se promenant dans les champs.

On des vies différentes, soit. Des choses qui plaisent plus chez les autres et d ´autres moins...c´est un fait.
ca ne te donne AUCUN droit de qualifier les autres de "copies foireuses". Et crois moi tes écrits ne donnent vraiment pas envie d´être une copie de ta personne aussi ignorante désolée pour le terme. Quand on est ignorant on se tait.

A bon entendeur.

Je suis même étonnée que ton poste ne soit pas déjà banni par Bladi.

Kbida
 

Nakame

VIB
Tu as quel âge et quelle expérience pour te permettre de géneraliser de la sorte ?

Les autres, de l´autre côté comme tu le dis, n´ont pas choisi d´y naître et toi non plus. Certains seront en phase avec leur temps, leur culture et leur croyance. POur d´autres cela prendra plus de temps. A chacun son chemin, à chacun ses principes et son droit de faire ce que bon lui semble de son existence sur cette dounya.
Autant que nous, tu ne peux pas te permettre de généraliser tout un groupe parce qu´un jour ou l´autre pendant l´été sur la corniche une bande de gars roulant en cabrio avec des filles les cheveux dans le vent t´ont mis la haine...Il faudra chercher plus loin que le bout de ton nez pour comprendre ce que c´est que de naître de l´autre côté. D´ailleurs personne ne te le demande, mais le respect est un principe que l´on t´a inculqué je suppose, ou je me trompe ?
Il y a des gens qui doivent rouler leur bosse comme tout un chacun sur cette planète pour trouver son pain, dans le halal et pour certains dans la galère. Tu as certainement toi même un ami ou un cousin qui vit extra muros et je doute fort qu´il te dise qu´on passe notre temps a ramasser les billets parterre ou en se promenant dans les champs.

On des vies différentes, soit. Des choses qui plaisent plus chez les autres et d ´autres moins...c´est un fait.
ca ne te donne AUCUN droit de qualifier les autres de "copies foireuses". Et crois moi tes écrits ne donnent vraiment pas envie d´être une copie de ta personne aussi ignorante désolée pour le terme. Quand on est ignorant on se tait.

A bon entendeur.

Je suis même étonnée que ton poste ne soit pas déjà banni par Bladi.

Kbida

Désolé j'ai pas très bien compris où tu voulais en venir, pour qui tu me prenais et qui étaient les autres dans ton message
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
bon, je pense que ceux qui voulaient a tout prix orienter le sujet vers la prostitution ont dit ce qu'ils ont a dire...on peut maintenant revenir au sujet.

Un bon article sur le film casanegra.

Nous avons eu la chance de visionner pour vous les premières images inédites de Casa Negra, le dernier long métrage cinématographique de Nour-Eddine Lakhmari. Fidèle à sa ville natale, Safi, Lakhmari était de passage et nous a fait l'honneur de nous faire découvrir son travail... Et bien, il faut tout simplement s'attendre à une petite révolution visuelle dans l'univers du cinéma marocain.

"Casa Negra" est un film noir qui se passe dans les bas-fonds du Casablanca d'aujourd'hui où deux amis, Karim et Adil, préparent un dernier coup. "Casa Negra" est le Mean Streets de Lakhmari. Hommage à Scorsese, le réalisateur américain qui l'a tant influencé. "Le seul problème, avoue-t-il, quand on travaille sur le Casablanca de la rue, c'est la langue. Car si le spectateur accepte une certaine grossièreté en français et en anglais, il n'y est pas habitué en arabe. Or mon sujet ne peut se traiter qu'avec le langage de la rue. Je me demande avec un peu d'appréhension quelle sera la réaction du public."

Acteurs inconnus

"Pour jouer Adil et Karim, déclare Lakhmari, j'ai voulu des acteurs parfaitement inconnus du monde du cinéma. Ils n'ont jamais étudié l'art dramatique. Et pourtant, ils vont surprendre tout le monde. Ils ont su dégager la force et la violence que j'attendais de mes personnages."

D'autant que Lakhmari aime les surprises. Son script n'est jamais complètmement bouclé et il y laisse toujours une place pour l'improvisation ou pour l'inspiration du moment. "De nombreuses scènes d'anthologie sont dues aux hasards de l'improvisation. J'ai eu ce genre de moments sur Casa Negra avec mes acteurs. Les acteurs amateurs sont plus faciles à diriger car ils sont plus perméables à la vision du réalisateur. Les acteurs professionnels sont parfois déroutés face à mes exigences et j'ai souvent eu des situations tendues où il fallait que je m'impose. C'est ça aussi le métier de réalisateur." continue-t-il.

Film noir... et blanc

"Casa Negra", c'est le côté sale de la capitale économique du Maroc, la ville pas si blanche de Casablanca. C'est l'ancien Casa, celui qui vit de la débrouille mais aussi de la solidarité que la dèche rend obligatoire. "Casa Negra", c'est la moitié oubliée de Casablanca.

Le film est donc basé sur une dualité fondatrice: le Noir et le Blanc. Une dualité que Lakhmari a travaillé visuellement en rendant sa photo aussi proche du noir et blanc que la pellicule couleur ne le permet. "Le chef lumière et le directeur photo sont les postes clés d'un tournage. La post-production ne peut pas rattraper une mauvaise lumière. L'atmosphère visuelle du film se crée sur le plateau", affirme le réalisateur, très pointilleux sur ses ambiances.

La dualité du thème et de l'ambiance se traduit aussi dans les décors, les lieux et les moments de tournage. "Casa Negra a été un film particulièrment épuisant, continue le réalisateur, car il s'est principalement tourné la nuit. Je voulais capturer cet autre Casa qui vit quand les autres dorment."

Autre choix esthétique lourd de sens, Lakhmari a pris pour décors les vieux quartiers Art Déco de Casa. Vestiges d'une autre époque, leurs murs blancs aux formes encore majestueuses se détachent des trottoirs noirs de crasse et de misère.

Et puis "Casa Negra", c'est le voyage de deux jeunes de la ville noire vers les lumières de la ville blanche. Là où les villas des notables et des bourgeois regorgent des trésors ignorés des habitants des bas quartiers. Lakhmari utilise la dualité sociale du Maroc pris dans la spirale du libéralisme comme trame de fond de l'intrigue de ce film noir. Un film qui se veut pourtant porteur d'espoir et de moments magiques qui viennent briller dans la nuit du Casa des pauvres.

source : http://cinemasfi.over-blog.org/article-11339256.html
 
Violence, langage cru, sexe... Jamais un film marocain n'aura été si loin. Casanegra, le second long métrage du réalisateur Noureddine Lakhmari, 44 ans, est en passe de devenir un phénomène de société au Maroc. Dans les quatre villes - Casablanca, Rabat, Tanger et Marrakech - où le film est projeté depuis le 24 décembre 2008, les salles affichent souvent complet. Jeunes, vieux, riches, pauvres, femmes voilées ou en jean, affluent en masse.



L'histoire met en scène deux jeunes chômeurs, des paumés d'une vingtaine d'années, qui vivent de petites combines et rêvent d'Europe, d'argent et de sexe. Mais le personnage principal du film, c'est Casablanca et son centre-ville de style art déco, vestige de l'époque coloniale.

Casanegra se joue de Casa la Blanche et en dévoile les bas-fonds, la nuit surtout. L'envers du décor, c'est une ville poisseuse, sale, dure, qui porte l'énergie bouillonnante du désespoir. Ce sont les exclus du boom économique vanté par les élites. C'est la colère, la violence physique et verbale de ceux qui défendent leurs territoires. Le langage utilisé est la darija, l'arabe dialectal marocain, mais dans sa version la plus populaire.

Reflet des amours déçus et des rêves brisés, Casanegra n'est pas tendre pour ses enfants. Avec ce film hyperréaliste, interdit aux moins de 12 ans, Noureddine Lakhmari fait exploser de nombreux tabous : alcool, drogue, homosexualité, prostitution, femmes battues, enfants des rues, masturbation... "Je n'ai rien inventé. Mon film est un miroir de la société marocaine. Je montre le Maroc tel qu'il est, non tel qu'on veut nous faire croire qu'il est, explique Noureddine Lakhmari. La violence et l'injustice sociale sont universelles. Cessons d'être hypocrites et admettons qu'on les trouve aussi chez nous."

"UNE THÉRAPIE DE CHOC"

Réalisé avec l'aide de l'Etat, via le Centre cinématographique marocain, Casanegra n'a pas, jusqu'à présent, déclenché de vive polémique, même si les conservateurs et les religieux ont déploré "sa violence et sa grossièreté". Abdelillah Benkirane, secrétaire général du parti islamiste Justice et développement, l'a critiqué, tout en reconnaissant ne pas l'avoir vu. "(Ce film) s'inscrit dans une série qui encourage la débauche et le sionisme", a-t-il déclaré à la télévision.

L'hebdomadaire francophone marocain Tel Quel, lui, a salué Casanegra et lui a même consacré sa couverture, son éditorial et pas moins de sept pages.

"Le modèle que propose ce film n'est pas celui d'une société amorale mais d'une société qui admet sa part d'amoralité. Donc qui n'a plus peur d'elle-même", estime Ahmed Benchmesi, le jeune directeur de Tel Quel. Pour lui, Casanegra fait office de "thérapie de choc" pour "ouvrir les yeux des Marocains et secouer les certitudes ouatées dans lesquelles la propagande officielle tente de les enfermer depuis un demi-siècle".

Pour la jeunesse, Casanegra est en effet un bol d'oxygène, en partie issu du mouvement culturel Nayda ("ça bouge"). Ce mouvement alternatif, né en 2003, explose littéralement depuis deux ans. Un documentaire, Casanayda, réalisé par Dominique Caubet, une professeure d'arabe maghrébin aux Langues orientales à Paris, vient d'ailleurs de lui être consacré.

Florence Beaugé - Le Monde

http://www.youtube.com/watch?v=0qoSic5ZU50
http://www.youtube.com/watch?v=V6eF1RPs5e0


Pourquoi pas un film qui devoile la corruption au sommet de l''etat? le fléau numero 1 qui mine le pays , et non la mise à l'index habituel d'une partie du peuple ...

Et je remarque qu on met toujours casa comme le centre du Maroc...aprés "Marock", voilà ce film qui prend les derives extreme de casa comme etant celle du Maroc...

je noterais "alcool, drogue, homosexualité, prostitution, femmes battues, enfants des rues, masturbation.."...surtout la derniere , ça m a donné envi de me masturber.
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
Pourquoi pas un film qui devoile la corruption au sommet de l''etat? le fléau numero 1 qui mine le pays , et non la mise à l'index habituel d'une partie du peuple ...

Et je remarque qu on met toujours casa comme le centre du Maroc...aprés "Marock", voilà ce film qui prend les derives extreme de casa comme etant celle du Maroc...

je noterais "alcool, drogue, homosexualité, prostitution, femmes battues, enfants des rues, masturbation.."...surtout la derniere , ça m a donné envi de me masturber.

depuis quand on demande a un realisateur pourquoi il a pas fait un film sur ceci ou cela?
as-t-on jamais demande a oum kalthoum pourquoi elle a jamais chante pour devoiler la corruption???

wa chwyya zedtou fih. Le cinema c'est un art, qu'on apprecie ou pas c'est le choix de chacun, mais on n'impose pas a l'artiste l'objet de sa creation.
 
depuis quand on demande a un realisateur pourquoi il a pas fait un film sur ceci ou cela?
as-t-on jamais demande a oum kalthoum pourquoi elle a jamais chante pour devoiler la corruption???

wa chwyya zedtou fih. Le cinema c'est un art, qu'on apprecie ou pas c'est le choix de chacun, mais on n'impose pas a l'artiste l'objet de sa creation.

"artiste" "art" les grands mots sont lachés.....

excuse moi, si la masturbation est un art, alors je suis un artiste.
 

Mazgha

Ayawayaw
"artiste" "art" les grands mots sont lachés.....

excuse moi, si la masturbation est un art, alors je suis un artiste.

MDRR
Le mec a fait un film vulgaire dans le seul but de se remplir les poches et il veut se faire passer pour le Voltaire du cinéma.

@ milady

c'est le réalisateur qui s'autoproclame pourfendeur des tabous
j'espère pour lui que sa mère regardera pas le film
 
as-t-on jamais demande a oum kalthoum pourquoi elle a jamais chante pour devoiler la corruption???

oum kalthoum??? on ne demande pas à une personne sponsorisé par un regime de denoncer les derives de celui ci, elle ne mord pas la main qui la nourrit...

En l'occurence ici pour ce film l etat marocain a payé...
 
Haut