Ces frais bancaires toujours facturés au prix fort

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mam80

la rose et le réséda
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Malgré l’encadrement de plusieurs tarifs, la note continue d’enfler pour la plupart des clients.
Revue de détail

Le nouveau patron du Crédit mutuel, Nicolas Théry, l’a claironné un peu partout à l’occasion de sa nomination, mi-mars :
avec des taux d’intérêt au plus bas, gagner de l’argent grâce à l’activité de prêt immobilier va vite devenir impossible.

Pour les banques, dès lors, pas d’autre alternative que de se muer en «entreprises de services».
Des services, cela va sans dire, facturés au prix fort.

Demandez aux clients à la situation financière précaire : cette année encore, ils doivent composer avec des commissions d’intervention, prélevées en cas d’incident de paiement, en légère hausse, à plus de 7,60 euros. Il faut dire que tous les établissements ne s’étaient pas encore alignés sur le plafond légal de 8 euros, créé début 2014.
Autres usagers bancaires devant s’attendre à se faire assaisonner : ceux – de plus en plus rares, reconnaissons-le – s’acharnant à pousser la porte de leur agence. Pour y émettre, par exemple, un ordre de virement. Ce tarif, en hausse dans une quarantaine de banques cette année, s’affiche désormais à 3,53 euros (+ 0,56%). Les plus gourmandes, comme la Société marseillaise de crédit ou le Crédit du Nord, exigeant jusqu’à 5 euros.

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Mais la note la plus salée, comme le montrent les calculs établis par notre partenaire Panorabanques, ce sont les porteurs d’une carte à débit immédiat qui devront la payer.


Contre toute attente, son prix a enflé de 3,10% en 2016, pour se rapprocher de celui de la carte à débit différé, encore 11% plus élevé.
Ce premier type de carte est pourtant moins risqué pour la banque que le second, qui permet de ne régler ses dépenses qu’en fin de mois. Parions cependant qu’à terme leurs cotisations vont s’aligner.
A l’image de ce qu’a décidé BNP Paribas cette année, en abaissant de 3% (de 46 euros à 44,50 euros) l’accès au débit différé, tout en renchérissant de 8,5% (de 41 à 44,50 euros) le débit immédiat.

.../...
 
suite et fin

Car ce que votre banquier ne vous dit pas, c’est que, depuis fin 2015 et l’adoption d’une directive européenne, les paiements effectués via une carte à débit différé lui rapportent 50% de commissions interbancaires de plus que ceux issus d’une carte à débit immédiat. Pas étonnant dès lors qu’il vous oriente vers le rectangle de plastique le plus rentable pour lui !

Si ces pratiques vous énervent, la solution est simple : opter pour une banque en ligne. Dans leur immense majorité (Monabanq faisant souvent figure d’exception), celles-ci ont adopté une politique de frais zéro. C’est le cas, par exemple, pour les fameuses commissions d’intervention, comme pour les cartes de paiement. A condition toutefois de respecter certains critères.

C’est ainsi qu’ING Direct et Fortuneo n’offrent la carte qu’aux clients gagnant au moins 1.200 euros par mois, ou disposant d’au moins 5 000 euros de dépôts (seuils respectivement abaissés à 1.000 euros et 2.500 euros chez Boursorama). Initiative à signaler : pour élargir sa clientèle à ceux n’entrant pas dans un tel moule, ING Direct a lancé en juin un compte payant, associé à une carte bancaire Gold. Pour un coût de 5 euros par mois, soit 50% de moins que la moyenne du secteur.

suite sur http://www.capital.fr/finances-pers...aires-toujours-factures-au-prix-fort-1153253#

mam
 
niveau economie ca a l air interressant mais moi ce qui me fais un peux peur c est en cas de soucis pas d interlocuteur en face par tel je n ais pas trop confiance je suis peut etre un peux parano:D
 
niveau economie ca a l air interressant mais moi ce qui me fais un peux peur c est en cas de soucis pas d interlocuteur en face par tel je n ais pas trop confiance je suis peut etre un peux parano:D

Cela fonctionne très bien.

Après, cela dépend de toi et tes convictions:
- es-tu dans un fonctionnement à "l'ancienne" avec le besoin de te déplacer et d'avoir une personne physique?,
- es-tu disposé à tenter le fonctionnement à distance?

Sincèrement, les banques en ligne n'ont rien à envier aux banques traditionnelles.
 
es-tu dans un fonctionnement à "l'ancienne" avec le besoin de te déplacer et d'avoir une personne physique?,
j avoues que d avoir une personne en face me rassure meme si je ne vais qu une fois dans l année a l agence
mais c est certainement l avenir le jour ou j en aurais trop marre d etre tondus par les banques tradi je sauterais peut etre le pas
 
Cela fonctionne très bien.
(...)
Sincèrement, les banques en ligne n'ont rien à envier aux banques traditionnelles.

En tant qu'ancien employé de banque (traditionnelle) pendant 10 ans, je reconnais que les banques en ligne proposent de nombreux avantages, notamment tarifaires, mais également en terme d'amplitude horaire.

Quelques inconvénients néanmoins:
- Difficultés de gros retraits d'espèces et impossibilité de verser des espèces sur son compte
- Problème des remises de chèque, qui se perdent fréquemment...
- prêts immobiliers peu développés avec des critères restrictifs.
- Les conseillers téléphoniques ont une formation sommaire: très doués pour répondre aux problèmes de SAV de base ou orienter vers les bons produits. En revanche, connaissance très limitée de l'environnement bancaire, de la fiscalité, de la gestion du patrimoine, etc...

Ce qui me gêne le plus, c'est que les banques en ligne représentent une concurrence déloyale pour les banques traditionnelles, car elles ne jouent pas le jeu:
- elles sélectionnent les clients, bien plus que les banques classiques
- elles ne participent pas au financement de l'économie (entreprises notamment)
- elles n'emploient que très peu de personnel, et seront à terme génératrices de chômage. Au même titre que l'e-commerce.
 
Dernière édition:
Moi je suis chez Tangerine.
Une banque gratuite. Tout se fait en ligne mais ils ont quelques succursales d'aide en cas de besoin. Ya des ordinateurs, des téléphones et ils t'assistent.

J'ai jamais eu besoin.

Je fait tout online

Et ya 0 frais. Nulpart.
 
[…]

Si ces pratiques vous énervent, la solution est simple : opter pour une banque en ligne. Dans leur immense majorité (Monabanq faisant souvent figure d’exception), celles-ci ont adopté une politique de frais zéro. C’est le cas, par exemple, pour les fameuses commissions d’intervention, comme pour les cartes de paiement. A condition toutefois de respecter certains critères.

C’est ainsi qu’ING Direct et Fortuneo n’offrent la carte qu’aux clients gagnant au moins 1.200 euros par mois, ou disposant d’au moins 5 000 euros de dépôts (seuils respectivement abaissés à 1.000 euros et 2.500 euros chez Boursorama). Initiative à signaler : pour élargir sa clientèle à ceux n’entrant pas dans un tel moule, ING Direct a lancé en juin un compte payant, associé à une carte bancaire Gold. Pour un coût de 5 euros par mois, soit 50% de moins que la moyenne du secteur.

[…]
Malgré ce qui est dit, les banques en lignes sont plutôt réservées aux riches, vu les conditions de revenus et dépôt minimum, excepté une seule à ma connaissance, la banque Nickel.

Je suis à la Banque Postal, mais si un jour je change, ce sera sûrement pour Nickel.
 
niveau economie ca a l air interressant mais moi ce qui me fais un peux peur c est en cas de soucis pas d interlocuteur en face par tel je n ais pas trop confiance je suis peut etre un peux parano:D
Ils servent à quoi les interlocuteurs ? Quand une banque pose un problème, c’est qu’elle veut se sucrer et l’interlocuteur n’est là pour rien d’autre que te baratiner, te faire tourner en rond ou t’endormir.
 
En tant qu'ancien employé de banque (traditionnelle) pendant 10 ans, je reconnais que les banques en ligne proposent de nombreux avantages, notamment tarifaires, mais également en terme d'amplitude horaire.

Quelques inconvénients néanmoins:
- Difficultés de gros retraits d'espèces et impossibilité de verser des espèces sur son compte
- Problème des remises de chèque, qui se perdent fréquemment...
- prêts immobiliers peu développés avec des critères restrictifs.
- Les conseillers téléphoniques ont une formation sommaire: très doués pour répondre aux problèmes de SAV de base ou orienter vers les bons produits. En revanche, connaissance très limitée de l'environnement bancaire, de la fiscalité, de la gestion du patrimoine, etc...

Ce qui me gêne le plus, c'est que les banques en ligne représentent une concurrence déloyale pour les banques traditionnelles, car elles ne jouent pas le jeu:
- elles sélectionnent les clients, bien plus que les banques classiques
- elles ne participent pas au financement de l'économie (entreprises notamment)
- elles n'emploient que très peu de personnel, et seront à terme génératrices de chômage. Au même titre que l'e-commerce.
Oui, et ? Elles remplissent une fonction de banque et c’est tout, ce qui est normal. Une banque, c’est un compte bancaire et une carte de paiement, c’est tout. Ce qui n’est pas normal, c’est cette croyance qu’une banque doit fournir d’autres services.

Pour les assurances, il y a des les assureurs (moins chers et plus sérieux que les banques), pour l’investissement, il y a les banques d’investissement, pour la gestion du patrimoine (si j’imagine bien ce que c’est), il y a aussi des sociétés spécialisées.

Pour la sélection des clients, ça dépend des banques. J’ai mentionné plus haut, Nickel, accessible à tout le monde, même les pauvres.
 
Compte-Nickel, le compte bancaire alternatif, fait un tabac (challenges.fr), Novembre 2015.
L’article a dit:
[…] quatre ingrédients qui ont séduit les premiers clients : utilité, simplicité, transparence et universalité. "Un cas d’école !" salue Guillaume-Olivier Doré, entrepreneur à succès et fondateur d’un fonds consacré à la fintech. Pour un abonnement annuel de 20 euros, Compte-Nickel offre le service bancaire minimal : une carte MasterCard, un RIB, un site Internet et un service clients. L’inscription se fait en cinq minutes. Une adresse et une pièce d’identité suffisent, aucune condition de revenus n’est exigée. Car le compte, débité instantanément, a la spécificité de ne pouvoir être débiteur.
L’article a dit:
Pas d’argent ? La carte est bloquée. Un modèle qui évite aux ménages les plus modestes des frais d’agios punitifs. "Nous sommes le seul service bancaire qui ne fasse pas payer les pauvres plus cher que les riches", souligne Ryad Boulanouar. Tout en séduisant une cible extrêmement large, du chômeur au bobo argenté, bien au-delà des populations fragiles (chômeurs, interdits bancaires) visées à l’origine.
 
Dernière édition:
Oui, et ? Elles remplissent une fonction de banque et c’est tout, ce qui est normal. Une banque, c’est un compte bancaire et une carte de paiement, c’est tout. Ce qui n’est pas normal, c’est cette croyance qu’une banque doit fournir d’autres services.

Pour les assurances, il y a des les assureurs (moins chers et plus sérieux que les banques), pour l’investissement, il y a les banques d’investissement, pour la gestion du patrimoine (si j’imagine bien ce que c’est), il y a aussi des sociétés spécialisées.

Pour la sélection des clients, ça dépend des banques. J’ai mentionné plus haut, Nickel, accessible à tout le monde, même les pauvres.

Je te conseille de fermer tes comptes dans toutes les banques traditionnelles.
Ne garde que ton compte Nickel.

Puis, si tu as besoin d'un prêt immobilier, demande à Nickel s'ils peuvent t'en proposer un. On connaît la réponse...
Ensuite va faire le tour des banques traditionnelles, et explique leur bien que tu ne veux qu'un prêt immobilier chez eux, mais que tu ne veux pas rapatrier ton épargne, encore prendre une Cb et domicilier tes salaires...
Tu risques de mettre du temps à avoir ton prêt immobilier...

Mon exemple permet juste de démontrer que ces systèmes alternatifs ont leurs limites.

J'ai quitté le domaine de la banque il y a quelques mois, pour de nombreuses raisons, et j'en suis soulagé.

Mais les banques alternatives (banques en ligne, comptes-buralistes...) ont également leurs limites.

http://touch.metronews.fr/conso/com...pas-toujours-si-bon-marche/mpez!JfGXBhX0gHkE/
 
Je te conseille de fermer tes comptes dans toutes les banques traditionnelles.
Ne garde que ton compte Nickel.

[…]
Je n’ai qu’un seul compte, à la Banque Postale. J’en parlais parce que j’ai connu une banque catastrophique, le Crédit Mutuel, et que par anticipation, au cas où, je m’étais renseigné pour savoir où aller si ma banque actuelle faisait des salades.

Mais bon, je peux aussi quitter la BP et aller à Nickel sans attendre … peut‑être que je le ferai un jour.
 
[…]

Mais les banques alternatives (banques en ligne, comptes-buralistes...) ont également leurs limites.

http://touch.metronews.fr/conso/com...pas-toujours-si-bon-marche/mpez!JfGXBhX0gHkE/
metronews.fr a dit:
Le compte-Nickel vient d'enregistrer son 300 000ᵉ client. Il donne accès à une carte de paiement et à un RIB pour 20 euros par an. C'est sans compter les 2% de commission sur les dépôts et l'euro facturé pour chaque retrait dans un distributeur. Voici ses plus et ses moins.
Ok, merci pour l’info :confused:
 
Je n’ai qu’un seul compte, à la Banque Postale. J’en parlais parce que j’ai connu une banque catastrophique, le Crédit Mutuel, et que par anticipation, au cas où, je m’étais renseigné pour savoir où aller si ma banque actuelle faisait des salades.

Mais bon, je peux aussi quitter la BP et aller à Nickel sans attendre … peut‑être que je le ferai un jour

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La Banque Postale est un bon compromis, car elle propose désormais tous les services bancaires ou presque, mais à moindre coût.
Mais elle a également ses défauts : lenteur, lourdeurs administratives, conseillers souvent injoignables, etc...

En tout cas, bien mieux que le compte Nickel, qui se révèle finalement assez cher, pour un service très limité...
 
Malgré ce qui est dit, les banques en lignes sont plutôt réservées aux riches, vu les conditions de revenus et dépôt minimum, excepté une seule à ma connaissance, la banque Nickel.

Je suis à la Banque Postal, mais si un jour je change, ce sera sûrement pour Nickel.

Le fait qu'elles ne soient pas accessibles aux minima sociaux ne signifie pas qu'elles sont réservées aux riches.

Leurs conditions sont accessibles.
En terme de gestion des risques, vu leur fonctionnement, il est normal qu'elles pratiquent une certaine sélection.

Mais les banques traditionnelles ne sont pas si ouvertes non plus.
J'avais lu un article sur la galère des personnes aux minima sociaux pour changer de banque.
Il me semble que même la BP a revu sa politique en la matière!
 
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