Le paradis c'est ici et maintenant. Quand la vie s'arrête, tout s'arrête, il y a le néant après. Pas de jardins merveilleux, pas de jeunes vierges. Pas d'enfer non plus, pas de châtiment, pas de flammes. Y croire relève de la démission de sa propre vie. Ces concepts ont toujours existé dans toute religion pour permettre à leur autorité de s'exercer jusque dans le quotidien de leurs disciples. Malheureusement, ils perdurent dans les propos de ceux qui placent à tort la loi d'Allah au-dessus de toute chose. En effet, les interprétations du Coran sont aussi nombreuses que sont les musulmans, les individus nuancent la loi d'Allah en fonction de leur entendement, de leur sensibilité et surtout de leurs motivations (on peut lire et faire lire les Sourates de La Mecque ou bien celles de Médine, cela n'aura pas le même impact). Ainsi, la diversité des idéologies prouve qu'il n'y a pas UNE loi d'Allah, mais une multitude. Par opposition, la loi de la Nature (résumé : naissance, croissance, mort) est universelle et s'applique à tous. C'est cette loi qui devrait guider les Hommes car elle consacre la Vie sur Terre. Le suicide est la violation de cette loi, l'idée d'un monde après la mort est un faux-fuyant, pire encore, l'attentat-suicide (il y en a beaucoup en ce moment, cela reflète la maladie fratricide de l'Humanité) est l'acte de suprême lâcheté vis-à-vis de la Vie, et prouve l'imbécillité du kamikaze et la profonde méchanceté (amalgame d'envie de pouvoir, d'écurement, de violence, de mauvaise foi et de folie furieuse) de celui qui le commandite. Je dérive du sujet, mais arrêtons de regarder après la mort et mettons nous face à notre vie pour mieux la vivre.