Le Grand Voyage de Ismaël Ferroukhi sorti en 2004 avec Nicolas Cazalé et Mohamed Majd
Synopsis
Reda, un jeune homme vivant en Provence, est contraint de conduire son père, ouvrier marocain à la retraite, en voiture à La Mecque pour accomplir le pèlerinage. Ce voyage de 5 000 km à travers l’Europe et le Moyen-Orient devient une traversée initiatique, marquée par des tensions culturelles, des rencontres inattendues et une lente réconciliation entre les deux hommes
"Alors là,
Le Grand Voyage, c’est pas juste un film, c’est une claque émotionnelle ! Reda, ce jeune Français d’origine marocaine, il veut juste passer son bac tranquille, mais son père lui impose ce pèlerinage à La Mecque, road trip en voiture parce que pour le père, le hajj c'est comme ça et pas autrement. Leur relation ? Un vrai champ de mines : incompréhension, tensions, silences lourds, conflit générationnel, deux mondes qui coexistent. Mais au fil des kilomètres, entre les prières, les frontières et les rencontres, ça commence à changer. Ce film, c’est un road movie spirituel, un voyage intérieur autant qu’extérieur. La fin ? Un uppercut. T’as les larmes aux yeux, mais t’as aussi cette sensation d’avoir vécu quelque chose d’intense. Bref, un film à voir absolument, surtout si t’as des papas ou des fils à comprendre ou même un homme!
C'est un hommage à nos papas aussi, ces chibanis, parfois silencieux dans leur monde, taiseux.. alors il faut provoquer la discussion, comprendre leur vie, leur sacrifice. J'avais vu ce film il y a bien longtemps, le revoir cette nuit, m'a fait pleurer..
Ce genre de film, avec son voyage intérieur et la réconciliation père-enfant, ça te touche d’autant plus quand tu grandis. À chaque étape de la vie, tu te retrouves un peu dans les personnages. La complexité de la relation entre Reda et son père, les non-dits, les malentendus, c’est tellement humain et émouvant. C’est comme si chaque kilomètre parcouru dans ce road movie résonnait avec des sentiments que l’on a souvent un peu enfouis ou oubliés.
La première fois qu'on le voit, on peut se concentrer sur l’histoire, mais en vieillissant, c’est la profondeur des émotions qui ressort. Et la fin... ouais, elle te prend par surprise et te laisse là, dans un mélange de douceur et de mélancolie.
et ce matin, je boirai un café avec mon père en le regardant autrement un petit peu et comme régulièrement le faire parler..La vie est courte.. ne jamais l'oublier.. et il faut saisir chaque instant pour permettrer à l'autre de se dévoiler avec respect et dans la bienveillance..
