Cinéma marocain

Petite_Mina

Inclassable
VIB
Salam,


marre des séries, j'ai fait le tour alors je commence à regarder beaucoup de films notamment marocains. Alors ce post, pour vos suggestions, conseils ce serait cool..
 
"La vie me va bien" de Al Hadi Ulad-Mohand avec Samir Guesmi et la talentueuse Lubna Azabal. Un sublime film émouvant qui prend aux tripes un film sur la vie d'une famille à Assilah un petit coin de paradis. La vie bascule quand le père est atteint d'une maladie neurologique.. Un homme drôle vivant, qui devient l'ombre de lui même, enfermé dans un corps qui ne répond plus, qui ne parle plus.. et l'amour de sa femme, sa tendresse, son sens du sacrifice et son abnégation..Les souvenirs reviennent... et ce film nous rappelle qu'on ne sait jamais qui partira le premier, et que tout est compté.. que ceux qui disent j'aurai le temps de voir mes parents se trompent lourdement, et que nul ne connait son heure. Ces moments rappellent l'histoire, réveillent les secrets, les non dits..
Ce film fait réfléchir sur ce que c’est que vivre, vraiment vivre, même quand tout semble se dérober. C’est pas juste un film marocain, c’est une vraie claque émotionnelle, avec des acteurs qui t’embarquent dans leur douleur, leur amour, et leur quête de sens. Ça parle de famille, de résilience, et moi, ça me parle tout ça.
J'ai pleuré bien sur, souri, et quand le film s'arrête, on a envie de dire aux gens qu'on aime qu'on les aime tout simplement...

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Dernière édition:
Mica de Ismaël Ferroukhi avec Zakaria Inan, Sabrina Ouazani et Azelarab Kaghat.

Un petit bijou sur la vie de Mica, oui Mica, mica kahla, celle qu'on achetait tous au souk à des gamins. Mica, son surnom, vit à Meknès dans un bidonville. Mica est un garçon de 10 ans vivant dans un bidonville près de Meknès, au Maroc. Pour subvenir aux besoins de sa famille, il commence à travailler comme apprenti auprès d'un ami de son père, un homme à tout faire dans un club de tennis huppé de Casablanca. Là, il est remarqué par Sophia, une ancienne championne de tennis, qui décide de le prendre sous son aile et de lui enseigner le sport. Au fil de son apprentissage, Mica rêve d'une vie meilleure et envisage de fuir clandestinement en France pour changer son destin. Mais la vie lui offre un autre choix...

Alors, Mica, c’est l’histoire d’un gamin de 10 ans qui vit dans un bidonville près de Meknès. Bon, il galère grave, mais ce qui est génial avec lui, c’est qu’il a un esprit de feu. Il vit la hogra, le mépris de classe, c'est un bagarreur, mais il lâche jamais rien.. Ce petit, il bosse dur, il rêve de s’en sortir. Il est pris sous l’aile d’une ex-championne de tennis, Sophia, et là, t’as un vrai changement : il commence à jouer au tennis, et là c’est l’espoir qui pointe le bout de son nez. Mais lui, il ne se contente pas de ça, il rêve de quitter le Maroc, de partir en France et de changer de vie. Franchement, c’est un film plein de révolte, de rêve, de courage. La fin, je te jure, c’est un ascenseur émotionnel. Bref, Mica, c’est une bouffée d’air frais pour les âmes rebelles, un petit gars qui a la tête pleine de rêves et le cœur bien accrochée. Si tu veux une vraie histoire de résilience, c’est ce film qu'il faut regarder.. Et c'est un sacré boost.

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Le Grand Voyage de Ismaël Ferroukhi sorti en 2004 avec Nicolas Cazalé et Mohamed Majd

Synopsis

Reda, un jeune homme vivant en Provence, est contraint de conduire son père, ouvrier marocain à la retraite, en voiture à La Mecque pour accomplir le pèlerinage. Ce voyage de 5 000 km à travers l’Europe et le Moyen-Orient devient une traversée initiatique, marquée par des tensions culturelles, des rencontres inattendues et une lente réconciliation entre les deux hommes


"Alors là, Le Grand Voyage, c’est pas juste un film, c’est une claque émotionnelle ! Reda, ce jeune Français d’origine marocaine, il veut juste passer son bac tranquille, mais son père lui impose ce pèlerinage à La Mecque, road trip en voiture parce que pour le père, le hajj c'est comme ça et pas autrement. Leur relation ? Un vrai champ de mines : incompréhension, tensions, silences lourds, conflit générationnel, deux mondes qui coexistent. Mais au fil des kilomètres, entre les prières, les frontières et les rencontres, ça commence à changer. Ce film, c’est un road movie spirituel, un voyage intérieur autant qu’extérieur. La fin ? Un uppercut. T’as les larmes aux yeux, mais t’as aussi cette sensation d’avoir vécu quelque chose d’intense. Bref, un film à voir absolument, surtout si t’as des papas ou des fils à comprendre ou même un homme!

C'est un hommage à nos papas aussi, ces chibanis, parfois silencieux dans leur monde, taiseux.. alors il faut provoquer la discussion, comprendre leur vie, leur sacrifice. J'avais vu ce film il y a bien longtemps, le revoir cette nuit, m'a fait pleurer..
Ce genre de film, avec son voyage intérieur et la réconciliation père-enfant, ça te touche d’autant plus quand tu grandis. À chaque étape de la vie, tu te retrouves un peu dans les personnages. La complexité de la relation entre Reda et son père, les non-dits, les malentendus, c’est tellement humain et émouvant. C’est comme si chaque kilomètre parcouru dans ce road movie résonnait avec des sentiments que l’on a souvent un peu enfouis ou oubliés.

La première fois qu'on le voit, on peut se concentrer sur l’histoire, mais en vieillissant, c’est la profondeur des émotions qui ressort. Et la fin... ouais, elle te prend par surprise et te laisse là, dans un mélange de douceur et de mélancolie.

et ce matin, je boirai un café avec mon père en le regardant autrement un petit peu et comme régulièrement le faire parler..La vie est courte.. ne jamais l'oublier.. et il faut saisir chaque instant pour permettrer à l'autre de se dévoiler avec respect et dans la bienveillance..




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