Comment comprendre un récit rapidement ?

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UN auteur mets des mois voir des années à écrire, pourquoi vouloir bafouer son œuvre en cherchant une manière d'esquiver la lecture complète du livre ?

Je comprend pas ta question.
 
UN auteur mets des mois voir des années à écrire, pourquoi vouloir bafouer son œuvre en cherchant une manière d'esquiver la lecture complète du livre ?

Je comprend pas ta question.

justement c pour cela qu'il es difficile de comprendre son oeuvre du premier coup
et c ce que je demande comment comprendre rapidement un livre et prendre conscience du sens voulu quel qu'il soit

car nous ne somme pas forcement la meme sensibilité preocupation et sur la meme longueur d'onde
juste sur bladi il nous arrive parfois de ne pas nous comprendre juste sur quelque ligne
et de passé à coté du sens voulu par le message pourtant qui sont en general trés simple

pour faire simple je me demandé comment developpé sa sensibilité et ces connaissance literraire
pour ne pas passé à coté du sens voulu par les auteurs de livre.

et surtout comment lire le bon livre au bon moment
exemple n'existe il pas un site qui regrouperai tout les livre par thematique
exemple les livres qui traiterai du temps et de la facon dont il le traite
et que le site le fasse de facon trés synthetique pas des pavé explication deja wiki en general c trop long et dispersé


parmis les methodes que j'ai trouvé il y a :
deja connaitre les different courant litteraire et ce qui les differencie
les registre litteraire et ce qui les caracterise :
les topos
connaitre la narratologie et son evolution :
connaitre les differente intrigue :
mais le plus difficile c les references les codes et les symboles utilisé
certain auteur font reference a d'ancien recit qu'il remette au gout du jour
campbel à degagé un model qu'il a appelé le monomythe :
et tout ce qui concerne la forme effet de style etc ...
 
Dernière édition:
etre aware connecter a l'affut conscient au courant ...

une course contre la montre : peur d'etre depassé de passsé à coté de quelque chose d'important
pas le droit à l'erreur : flux tendu : trop chose à faire et pas suffisament de temps

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fear_of_missing_out

La peur de manquer quelque chose (FOMO, acronyme de l'anglais fear of missing out)

Avec l'utilisation croissante de l'Internet, une certaine proportion d'internautes développe une dépendance psychologique d'être en ligne, ce qui peut mener à une anxiété d'être hors connexion, s'exprimant sous la forme de « peur de manquer quelque chose »4.
...
Selon le professeur de psychologie Dan Ariely, le FOMO est la peur de regretter d'avoir pris la mauvaise décision sur la gestion de son temps6.
...
« Partagez des offres spéciales ou des expériences exclusives que vos followers sur les médias sociaux ne pourront pas refuser. Faites-en quelque chose pour lequel ils vont ressentir le besoin de participer ou d'en prendre avantage, faute de quoi ils manqueraient quelque chose ! »
— Alisa Bartash (traduit de l'anglais), New Marketing Trend Alert: FOMO [archive] - dcmarketingpro.com - 15 octobre 2013
Ainsi, les années 2000 et 2010 ont vu exploser les offres commerciales formulées sous la forme « après minuit il sera trop tard » ou « plus que 3 exemplaires disponibles »8
jouant sur l'urgence de l'offre, et le risque pour le consommateur de passer à côté.
...
Dans le domaine culturel, la fear of missing out n’est pas nouvelle car elle notamment été évoquée dans une des répliques des Précieuses ridicules de Molière. Cathos, une des deux jeunes « précieuses » de la pièce s’exprime ainsi :
« En effet je trouve que c’est renchérir sur le ridicule, qu’une personne se pique d’esprit, et ne sache pas jusqu’au moindre petit quatrain qui se fait chaque jour ; et pour moi j’aurais toutes les hontes du monde, s’il fallait qu’on vînt à me demander si j’aurais vu quelque chose de nouveau que je n’aurais pas vu. »
 
Dernière édition:
DATA ISM

prise de decision : pouvoir appartien au systeme de traitement des donnée le plus rapide et le plus juste
ou à celui qui racontera la plus belle histoire :

http://www.lebigdata.fr/dataisme-big-data-fin-libre-arbitre-3008

Les partisans de ce nouveau mouvement perçoivent l’univers tout entier comme un flot de données, les organismes comme des algorithmes biochimiques et se persuadent que la vocation cosmique de l’humanité est de créer un système universel de traitement de données.
...
Pour les érudits et les intellectuels, le Dataisme promet le Saint Graal scientifique :
une théorie unifiant toutes les disciplines scientifiques, de la musicologie à l’économie en passant par la biologie. Pour cause, aux yeux du Dataisme, la cinquième symphonie de Beethoven, une bulle boursière et un virus sont trois patterns d’un flux de données pouvant être analysées en utilisant les mêmes concepts et outils. Il s’agit d’un langage commun pour les scientifiques, d’un pont entre les académies et d’un moyen de partager les informations.

fiction representation :
https://www.bladi.info/threads/cybernetique-compris.449115/page-2#post-15422557

walt disney et la nasa :

intelligence artificiel conseillé oracle serviteur agent maitre :
connaissance de soi prise de decision liberté :
algorythme simple et repetitif chez les fourmis : "mettre les choses à leur place"
 
narrratologie : https://www.bladi.info/threads/mascarade-honnete-radical.457832/page-3#post-15318567

pb resultat attente ideal : https://www.bladi.info/threads/foi.445353/page-2#post-15433833

stress gestion du risque prise de decision (constante variable inconnu):

https://www.bladi.info/threads/ijaz-miracle-incapacite.433971/#post-15447957

homeostasie: https://fr.wikipedia.org/wiki/Homéostasie

En biologie et en systémique, l’homéostasie est un phénomène par lequel un facteur clé (par exemple, température) est maintenu autour d'une valeur bénéfique pour le système considéré, grâce à un processus de régulation.

Processus de régulation par lequel l'organisme maintient les différentes constantes du milieu intérieur (ensemble des liquides de l'organisme) entre les limites des valeurs normales.Caractéristique d'un écosystème qui résiste aux changements (perturbations) et conserve un état d'équilibre.




jacques fradin l'intelligence du stress Un nouveau modèle : les quatre cerveaux, centres décisionnels

http://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/medecine-stress-comprendre-gerer-stress-855/page/12/

 
Dernière édition:
Pour moi un livre (roman) ne doit pas se comprendre. Il faut le vivre, le ressentir! Être habité par l'histoire.
 
bicameral foi conscience (identité memoire interet) liberté choix

https://www.bladi.info/threads/notion-liberte-islam.449495/
https://www.bladi.info/threads/ijaz-miracle-incapacite.433971/#post-15447957
https://www.bladi.info/threads/foi.445353/page-2#post-15436502
https://www.bladi.info/threads/changement-perception.449937/#post-15035948
https://www.bladi.info/threads/sagesse-chats-superieurs-philosophe.450435/page-2#post-15309680
https://www.bladi.info/threads/foi.445353/page-3#post-15447403

dennett: centre de gravité narratif

Pour Dennett, notre cerveau génère l'illusion d'un soi continu, sujet de nos expériences. Et c'est ce qui donnerait lieu à la fausse impression du " théâtre cartésien " devant lequel notre soi aurait l'impression d'assister à la représentation de ses expériences. Pour expliquer la ténacité de cette illusion, Dennett affirme qu'elle nous est utile comme l'est par exemple le concept de centre de gravité d'un objet, concept qui ne correspond pourtant à rien de concret dans la réalité mais qui permet d'expliquer certains comportements de l'objet en question.
Il rappelle aussi que ce que nous appelons notre soi est un produit de l'évolution des espèces, tout comme la toile d'araignée par exemple. Chaque être humain construit son propre soi en élaborant une toile de significations, un réseau de sens unique à l'histoire d'un individu. Cet individu, comme l'araignée tissant sa toile, ne sait pas pourquoi il fait ce qu'il fait, mais il le fait car sans ce faisceau d'éléments discursifs sur lui-même il serait aussi incomplet que l'araignée sans sa toile.

https://www.bladi.info/threads/cybernetique-compris.449115/page-2#post-15425698
https://www.bladi.info/threads/100000-questions.451080/page-3#post-15117229



 
Dernière édition:
Pour moi un livre (roman) ne doit pas se comprendre. Il faut le vivre, le ressentir! Être habité par l'histoire.

oui je suis d'accord et
c exactement le but que je recherche comment faire pour vivre un livre
pour cela il faudrait lire le bon livre au bon moment
mais justement comment avoir ce bon timing ?
l'une des reponse c d'etre hyper aware :



car je pense que c dans cette ordre que ca fonctionne en tout cas pour moi
je ressent ce qui me permet de comprendre et pas l'inverse .

https://www.bladi.info/threads/comprendre-recit-rapidement.458285/#post-15335781
https://www.bladi.info/threads/comprendre-recit-rapidement.458285/page-3#post-15428217
https://www.bladi.info/threads/comprendre-recit-rapidement.458285/page-2#post-15335907
https://www.bladi.info/threads/comprendre-recit-rapidement.458285/page-3#post-15428028
 
Dernière édition:
oui je suis d'accord et
c exactement le but que je recherche comment faire pour vivre un livre
pour cela il faudrait lire le bon livre au bon moment
mais justement comment avoir ce bon timing ?

car je pense que c dans cette ordre que ca fonctionne en tout cas pour moi
je ressent ce qui me permet de comprendre et pas l'inverse .


Juste se laisser aller. Qu importe si le livre ns plait ou pas. Il faut juste le laisser ns envahir.
 
Juste se laisser aller. Qu importe si le livre ns plait ou pas. Il faut juste le laisser ns envahir.

j'aimerai bien atteindre cette etat
mais malheureusement le manque de temps me pousse à chercher à optimisé (et baclé) tout ce que je fait
donc je dois chercher à lire les bon livre au bon moment
car il y a plus de livre que de temps disponible
et en general c ce qui fait que je lis trés rapidement et mal les livres
mais peut etre que c justement le fond du probleme : je devrai abandonné cette pensée et me laisser aller :)
mais j'en doute ...
 
j'aimerai bien atteindre cette etat
mais malheureusement le temps me pousse à chercher à optimisé tout ce que je fait
donc je dois chercher à lire les bon livre au bon moment
car il y a plus de livre que de temps disponible
mais peut etre que c justement le fond du probleme : je devrai abandonné cette pensée et me laisser aller :)
mais j'en doute ...



Lire pour dire de lire....n a pas de sens.
 
Lire pour dire de lire....n a pas de sens.

non je lis bien pour une raison ... plus pour l'utile que pour le plaisir
bien que les 2 soit lié la priorité va à l'utile ...
mais je comprend ce que tu veux dire .

car on peut prendre un grand plaisir à lire un livre
mais passé completement à coté du message important du livre et de la problematique qu'il souleve et de la refexion vers laquel l'auteur veut nous amené
et c souvent mon cas .
 
non je lis bien pour une raison ... plus pour l'utile que pour le plaisir
bien que les 2 soit lié la priorité va à l'utile ...
mais je comprend ce que tu veux dire .

On ne lit pas un roman comme on lit un livre sur la psychologie, les sciences ou l histoire.

Le roman est un plaisir qui permet d accroitre son imagination tt en apprenant par ci par là des infos.

Ca reste avant tt un plaisir
 
On ne lit pas un roman comme on lit un livre sur la psychologie, les sciences ou l histoire.

Le roman est un plaisir qui permet d accroitre son imagination tt en apprenant par ci par là des infos.

Ca reste avant tt un plaisir

jusqu'a recement c aussi de cette facon que je voyé les choses
mais dernierement les chose on tendance à changer pout moi science et histoire sont melé
les roman sont plus difficile que les livre de science
car elle sont une illustration des theorie exemple l'histoire du film ou livre premier contact traite de l'influence du langage sur notre vision du monde et il se base sur la theorie de Sapir-Whorf
https://www.bladi.info/threads/mascarade-honnete-radical.457832/page-3#post-15318128
 
repetition de l'histoire et double / sliders ... multivers :

https://www.bladi.info/threads/gerer-temps-energies.454386/page-2#post-15305460

Marx parle du coup d'État de 1851 comme de la « deuxième édition du 18 Brumaire ». Reprenant Hegel, il affirme au début de son livre : « tous les grands événements et personnages historiques se répètent pour ainsi dire deux fois […] la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce ».

epigenetisme : etre la bonne ou la mauvaise version ?

« On peut sans doute comparer la distinction entre la génétique et l'épigénétique à la différence entre l'écriture d'un livre et sa lecture. Une fois que le livre est écrit, le texte (les gènes ou l'information stockée sous forme d'ADN) sera le même dans tous les exemplaires distribués au public. Cependant, chaque lecteur d'un livre donné aura une interprétation légèrement différente de l'histoire, qui suscitera en lui des émotions et des projections personnelles au fil des chapitres. D'une manière très comparable, l'épigénétique permettrait plusieurs lectures d'une matrice fixe (le livre ou le code génétique), donnant lieu à diverses interprétations, selon les conditions dans lesquelles on interroge cette matrice11 »


 
https://www.bladi.info/threads/effe...cetion-conscience.461162/page-2#post-15688644
https://www.bladi.info/threads/prise-conscience-illusion.458286/page-3#post-15844283


Depuis quelques minutes, je commençais à avoir conscience d’une évidence :
Marc voyait la situation comme un flic,
tandis que moi, je l’analysais comme un romancier.

— Tu te souviens de nos conversations sur l’écriture, Marc ?
Lorsque tu m’as demandé comment je construisais mes personnages,
je t’ai répondu que je ne me lançais jamais dans un roman sans connaître parfaitement le passé de mes héros.

— Tu fais une sorte de fiche biographique pour chaque personnage, c’est ça ?

— Oui, et c’est à cette occasion que je t’avais parlé du Ghost.

— Rappelle-moi ce que c’est, déjà.

— Le Ghost, le Fantôme, le Spectre : ce sont des noms que certains professeurs de dramaturgie emploient pour désigner un événement charnière, un bouleversement ancré dans le passé du personnage qui continue à le hanter aujourd’hui.

— Son talon d’Achille ?

— En quelque sorte. Un choc biographique, un refoulé, un secret qui explique sa personnalité, sa psychologie, son intériorité, ainsi qu’une bonne partie de ses actions.


Il me regarda essuyer la frimousse toute collante de Théo.

— Où veux-tu en venir au juste ?

— Il faut que je trouve le Ghost de Claire Carlyle.

— Tu le trouveras lorsque nous saurons ce qui s’est réellement passé dans la maison de Kieffer la nuit qui a précédé l’incendie.

— Pas nécessairement. Je crois qu’il y a autre chose. Une autre vérité qui expliquerait pourquoi, si elle a vraiment réussi à s’échapper, Claire Carlyle n’a pas donné l’alerte ni jamais cherché à revoir sa famille.

— Et où se trouve cette explication selon toi ?

— Là où naissent toutes les explications du monde : sur le territoire de l’enfance.

 
sur le territoire de l’enfance.

hahah .. bon courage alors si tu pense les trouver la bas . .marc est kon ...va bien falloir t y faire ..
il a jamais rien compris .. il cherchait dans son enfance une clef qu il avait juste devant lui .. il n avait que se baisser .. mais ca lui plaisait de se sentir torturé .. il c est toujours vu incarné en Christ déposant son cœur sur les ordures d une ville dont plus personne ne veut .... .. les hommes tristes veulent qu on plongent avec eux ...ils aiment ca les larmes étalé sur leur muscles !! ..
ils sont égoiste et kon et toi t es là a te laisser séduire par de la littérature pour ado mal dans sa peau !!

debout !! la main rageuse !! l explication y a personne qui te la donnera !! va falloir aller la chercher !!

 
hahah .. bon courage alors si tu pense les trouver la bas . .marc est kon ...va bien falloir t y faire ..
il a jamais rien compris .. il cherchait dans son enfance une clef qu il avait juste devant lui .. il n avait que se baisser .. mais ca lui plaisait de se sentir torturé .. il c est toujours vu incarné en Christ déposant son cœur sur les ordures d une ville dont plus personne ne veut .... .. les hommes tristes veulent qu on plongent avec eux ...ils aiment ca les larmes étalé sur leur muscles !! ..
ils sont égoiste et kon et toi t es là a te laisser séduire par de la littérature pour ado mal dans sa peau !!

debout !! la main rageuse !! l explication y a personne qui te la donnera !! va falloir aller la chercher !!


mdr du manque de respect au talent du grand musso !
c pas marc qui dit ca c l'ecrivain ... marc c le flic !

je ne connais pas encore la suite donc j'ignore la clef de tout ca

oui tu as deviné l'ecrivain n'aime pas les secrets est il a mis la pression a sa copine pour lui revelé les sien
ce que elle refusé de revelé dans un premier temps puis a ceder ce qui a entrainé la perte de sa copine
ce qui la conduit là où il est actuelement a chercher des clefs dans le passé de sa copine pour la retrouver

ce ghost qui nous hante et determine qui nous sommes et ce qui nous anime nous motive etc ...
ghost in the shell : https://www.bladi.info/threads/diagnostique-dautisme.454350/page-4#post-15803500

dans mr robot il l'appele le monstre
il est aussi question de clef et le daemon c du jargon d'informatique c les processus qui tourne en arriere plan :
https://www.bladi.info/threads/comprendre-recit-rapidement.458285/#post-15332913
https://www.bladi.info/threads/comprendre-recit-rapidement.458285/page-2#post-15336944

dans westworld c un algorythme basé sur un trauma :
https://www.bladi.info/threads/diagnostique-dautisme.454350/page-4#post-15835948

en psychologie : nos schemas ou algorythme :
https://www.bladi.info/threads/responsabilite-choix-libre-choix.425163/#post-14330617

lien avec la cybernetique :
https://www.bladi.info/threads/cybernetique-compris.449115/page-2


les clefs viennent au moment du denoument du twist du point critique de la perte de nos illusion prise de conscience etc ...:
https://www.bladi.info/threads/cybernetique-compris.449115/page-2#post-15319801
https://www.bladi.info/threads/signe-sens-finalite.455143/page-2#post-15231286
https://www.bladi.info/threads/prise-conscience-illusion.458286/page-3#post-15732587
https://www.bladi.info/threads/comprendre-recit-rapidement.458285/#post-15332964
 
Dernière édition:
concept de GHOST ou SPECTRE est emprunté de l'anatomie du scenario john truby
voir interview : https://www.youtube.com/user/filmcourage/playlists


LE SPECTRE, focus sur une des 22 étapes de la structure narrative
"Les 22 étapes de la structure narrative sont les évènements structurels essentiels au déroulement d'une intrigue organique" (John Truby, L'anatomie du scénario, Nouveau monde éditions, 2010, p. 293).

Le Spectre (ou Ghost en anglais) est l'une d'entre elles. John Truby le définit comme "un évènement du passé qui continue de hanter le héros dans le présent, l'adversaire interne et la source de la faiblesse morale et psychologique du héros" (John Truby, L'anatomie du scénario, Nouveau monde éditions, 2010, p. 299).

Le Spectre permet d'étoffer votre personnage principal. Il permet également d'expliquer aux spectateurs sa personnalité d'aujourd'hui qui résulte de l'évènement passé. Il est utilisé dans beaucoup de films américains et se trouve généralement dans la scène d'ouverture ou alors dans un flash-back en cours de film.

Il peut être suggéré ou montré à l'écran.
Je vous propose donc d'analyser cette technique narrative à travers plusieurs exemples.:
http://scriptdoctoranalysis.blogspot.com/
 
Le contenu du livre

https://books.google.fr/books?id=GQYUCwAAQBAJ&pg=PT95&lpg=PT95&dq=ghost+l'anatomie+du+scenario+john+truby+ghost&source=bl&ots=scgs8DV5tG&sig=upWQOYG9ufHZJMwXxzQMISayj64&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi_kvLwhczcAhUHCsAKHRxDA2UQ6AEwDHoECAcQAQ#v=onepage&q&f=false

Chapitre 1 : le temps et l’espace de l’histoire
Une histoire implique celui qui écoute et celui qui raconte.
Elle a ses règles, mais doit aussi avoir sa logique interne
(il faut éviter de plaquer des règles artificielles sur une histoire).

Chapitre 2 : les prémisses
Les prémisses = l’idée de départ qui sert à résumer et « pitcher » l’histoire.
Cette idée est cruciale, car elle va déterminer la suite de l’histoire.
John Truby explique comment brainstormer des idées, puis les développer, de manière à faire jaillir la trame d’une histoire.

Chapitre 3 : les 7 étapes de la structure d’une histoire
Il s’agit de l’un des arguments clés du livre de Truby.
Chaque histoire comprend ces éléments clés : faiblesse et besoin du héros, désir, l’opposant à ce désir, le plan du héros pour obtenir ce qu’il veut, la bataille entre le héros et l’opposant, la révélation de soi du héros, et le nouvel équilibre.

Chapitre 4 : les personnages
Pour Truby, les personnages doivent être organisés en réseau :
le héros, ses alliés et ses opposants représentent différentes facettes d’un même thème.
Tous les personnages doivent être développés, il ne faut pas uniquement travailler le héros.

Chapitre 5 : l’argument moral
Chaque œuvre doit avoir un argument moral :
une thématique centrale, qui va donner sa cohérence à l’ensemble.

Chapitre 6 : le monde histoire
Truby part du principe que le monde est le reflet du ou des personnages centraux et qu’il doit éclairer l’histoire et sa thématique. Les personnages évoluent dans des « arènes », des lieux qui leur sont propres.

Chapitre 7 : le réseau de symboles
Utiliser des symboles permet de donner de la profondeur à une œuvre et une résonnance particulière.

Chapitre 8 : le scénario
Un bon scénario est organique,
c’est-à-dire que les différents éléments sont connectés entre eux de manière logique.

Pour Truby, il existe 22 étapes à respecter, issues des 7 étapes décrites plus haut :
besoin et révélation de soi ; monde histoire et fantômes ; faiblesse et besoin ; élément déclencheur ; désir ; allié ; opposant ; faux-ami opposant ; première révélation et changement de désir ; le plan ; le plan de l’opposant ; le moteur ; l’attaque par des alliés ; apparente défaite / victoire illusoire ; seconde révélation et décision ; révélation du public ; troisième révélation et décision ; visite à la mort ; la bataille ; la révélation de soi ; décision morale ; nouvel équilibre.


Une bonne histoire respecte ces étapes, tout en gardant une logique interne. Attention, ceci est un guide, pas une recette à appliquer à la lettre.

Chapitre 9 : tisser les scènes
La scène est l’unité de base d’une histoire.
Il faut bien organiser ses scènes pour que l’histoire fonctionne et que la tension monte.

Chapitre 10 : Construction des scènes et dialogues symphoniques
Comment construire des scènes et des dialogues qui fassent écho à la structure générale de l’histoire.

Chapitre 11 : l’histoire sans fin
L’histoire sans fin, c’est celle qu’une fois qu’on a terminé de lire on a envie de relire, sachant qu’on va y découvrir de nouvelles choses.




Scénario / Les 22 étapes de travail de John Truby:
http://fr.draftquest.wikia.com/wiki/Scénario_/_Les_22_étapes_de_travail_de_John_Truby

dramaturgie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Dramaturgie
 
Les étapes de travail de Truby
Étape 1 : Définir clairement la révélation
La révélation finale du héros correspond au thème qu’on souhaite aborder :
la première étape de travail est donc de partir de la fin (où veut-on amener l’histoire ?) pour déterminer clairement la révélation que devra subir notre héros. Ce sera notre ‘cadre’ pour la suite.

  • Qu’est-ce que le héros va apprendre à la fin ?
  • Que sait-il au début ? Sur quoi se trompe-t-il au début ? En effet, il ne peut apprendre quelque chose à la fin que s’il se trompe sur quelque chose au début.
Ces questions doivent permettre de rédiger clairement notre thématique (la « morale de l’histoire »), en une phrase.

Exemple : Si on souhaite raconter une histoire dont la thématique est « l’argent ne fait pas le bonheur », notre héros doit apprendre cette morale à la fin. Cela implique qu’au début de l’histoire il doit penser le contraire. Il peut être pauvre et malheureux (pensant que le second point découle du premier) ou être riche et heureux (là encore en pensant que l’un est la conséquence de l’autre). Cela nous fixe un cadre de départ.


Étape 2 : Définir l’univers du récit et la ‘backstory’ du héros
L’univers choisi doit être ciblé sur le thème et doit être parfaitement adapté au héros et à l’histoire que vous voulez conter. Cela peut sembler évident, et pourtant beaucoup d’auteurs ne pensent pas assez à leur univers en termes de rapport à la thématique. Le lieu et l’époque doivent servir l’intérêt de l’histoire, et donc être choisis en fonction du thème que l’auteur souhaite développer.

Ce que Truby nomme ici « backstory » est la place du héros dans cet univers (à quel endroit, à quel moment).
Cela concerne aussi voire surtout le passé du héros (et des autres personnages majeurs).
Dans beaucoup d’histoires il y a un événement du passé qui hante le héros (ou qui, sans aller jusque là, est la source d'un trait majeur de sa personnalité). Cet événement est souvent la cause de l’une de ses faiblesses (sorte de ‘contre-désir’, qui tire le héros vers l’arrière). Et la plupart du temps la faiblesse est aussi liée à la thématique (cf. ci-dessous).

Étape 3 : Définir le besoin et les faiblesses du héros
Tout bon héros a un besoin, profond, qu’il devra accomplir (même s’il n’en a pas conscience au début).
Il a aussi une ou plusieurs faiblesses qui tendent à l’entraver. Le tout est basé sur la révélation définie en étape 1.

A garder en mémoire :

  1. Au début de l’histoire, le héros ne doit pas savoir ce dont il a besoin.
  2. Dotez le héros d’une faiblesse psychologique ET d’une faiblesse morale.
Faiblesse psychologique
Dans la plupart des histoires, le héros a une faiblesse psychologique, une faiblesse qui ne fait de mal qu’à lui-même mais l’empêche de satisfaire un besoin profond (dont il n’a pas conscience). Ce n’est que lors de la confrontation avec l’adversaire que le héros se rend compte de son besoin profond et de la faiblesse qui l’empêche de le combler.
Il tente alors de surmonter ça (et dans la plupart des histoires, le héros finit par y réussir).

Faiblesse morale
Dans les meilleures histoires, le héros a aussi une faiblesse morale : il ‘'blesse'’ moralement quelqu’un d’une manière ou d’une autre (notion d’évolution du personnage). Cela empêche le héros d’être parfait. Le lecteur est censé être vexé/choqué en même temps que le personnage ‘'blessé'’. L’évolution du héros à la fin de l’histoire doit permettre au personnage blessé (et au lecteur) de lui pardonner. Cela souligne d’autant plus son évolution.

Les scénaristes confondent très souvent les deux faiblesses, même si leurs dénominations doivent vous aider :

  • Faiblesse Psychologique : doit être liée à la psychologie du personnage, à son histoire (ex : un expatrié qui a le mal du pays), souvent à un trauma (ex : culpabilité). Cette faiblesse n’est pas interchangeable avec un autre personnage, n’est pas aussi « générique » qu’une faiblesse morale.
  • Faiblesse Morale : doit être liée à la morale du personnage. Ce peut être un trait de caractère : égoïsme, cupidité, complexe de supériorité, obstination, lâcheté… mais ce ne sera une faiblesse morale que si – à cause de ce défaut – le personnage « blesse » quelqu’un moralement (souvent vers le début de l’histoire).


 
Étape 4 : Définir le désir du héros (objectif)
Le désir (à ne surtout pas confondre avec le besoin), c’est ce que le héros souhaite obtenir, son objectif dans l’histoire. C’est la piste que le public va suivre avec le héros. Au départ il ne doit pas être trop ‘fort’.

Au fil de l’histoire :




    • Soit le désir du héros reste le même mais augmente en puissance et en force (conseillé).
    • Soit le désir initial est remplacé par un désir différent au fil de l’histoire (mais il doit être plus fort, et avoir la même fonction : combler le besoin, même si le héros n’en a pas conscience).
Le besoin reste le même du début à la fin de l’histoire.
Au contraire, le désir évolue au fil de l’histoire et de ses rebondissements, en fonction des révélations.

Exemple : dans une histoire dont la thématique serait « l’argent ne fait pas le bonheur », le désir serait certainement l’argent, alors que le besoin devrait être tout autre chose (quelque chose qui lui apporterait vraiment le bonheur).
Le héros chercherait donc à obtenir de l’argent (désir) alors qu’au fond de lui il aurait un besoin différent (amour, reconnaissance, etc.) qui lui apporterait le bonheur.


Degrés du désir
Un désir faible (et qui le reste au fil de l’histoire) rabaisse le héros et rend toute complexité de l’histoire impossible.
Le plus faible degré de désir est la survie : cela rabaisse le héros au stade animal.

Étape 5 : Choisir un événement déclencheur
Petite étape, elle a une fonction importante : c’est ce qui force le héros à entrer dans l’action.
Structurellement c’est souvent ce qui relie le besoin et le désir :
le héros a un besoin dont il n’a pas conscience, et l’événement déclencheur est ce qui lui apporte une tentation provoquant le désir.

Astuce :
Un élément déclencheur ‘efficace’ est celui qui fait penser au héros qu’il vient de surmonter un problème auquel il était confronté… alors qu’en fait il vient de se mettre dans le plus gros pétrin de sa vie.


Exemple : dans une histoire dont la thématique serait « l’argent ne fait pas le bonheur », le héros trouve une mallette pleine de billets. Cela le tente sur son désir, tout en lui donnant l’illusion qu’il va solutionner tous ses problèmes…


Étape 18 : Créer des scènes clefs : Porte étroite, Fourches Caudines, Vision de la mort Modifier
Ce sont 3 étapes ‘mobiles’ que l’on peut retrouver à différents endroits du récit, souvent dans le dernier tiers. Souvent des scènes fortes, demandez-vous si vous ne pouvez pas en créer une des trois.

  • Porte étroite : Scène où le héros doit passer par un passage physiquement étroit (métaphore de la pression qu’il subit et de la réduction de ses marges de manœuvres), souvent sous une menace pressante (ex : l’attaque de l’étoile noire dans StarWars).
  • Fourches caudines : Scène où le héros est contraint de vivre une scène humiliante et terriblement difficile (Ex : scène de torture de James Bond dans Casino Royal).
  • Vision de la mort : Scène où le héros prend conscience de sa propre mortalité, et du fait que cette histoire peut lui faire perdre la vie. Souvent cette scène l’incite à se battre d’avantage : « si je veux donner un sens à ma vie, je dois me battre pour ce que je pense juste, et je vais le faire maintenant ! ».


Étape 19 : Mettre en scène la confrontation Modifier
Il faut bien sûr mûrement réfléchir le conflit final. L’idéal étant que derrière un éventuel affrontement physique violent transparaissent clairement les valeurs et idées des personnages (le thème).

Points clefs :

  • Placer la confrontation dans un lieu étroit permet de mettre en valeur le conflit et la pression du moment.
  • Le début de la confrontation est le moment de mettre en exergue les points communs entre héros et adversaire, de montrer à quel point ils se ressemblent. Les différences qui les opposent alors n’en deviennent que plus claires et déterminantes.

 
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Étape 21 : Illustrer la décision morale
Une fois que le héros a compris ses faiblesses et son besoin, il doit prendre une décision. C’est la toute dernière étape de l’évolution du personnage : c’est à ce moment qu’il prouve au lecteur qu’il a changé (ou qu’il en est incapable).

Points clefs :

  • Faire dire au héros (oralement) ce qu’il a appris est pompeux et péremptoire. Trouvez plutôt un moyen, via une action « symbole », de montrer que le héros a changé.
Exemple : dans StarWars, lors de l'attaque de l'étoile noire, alors que Luke est en difficulté - traqué par les chasseurs menés par Vador - Han Solo intervient avec le Faucon Millenium : le voyou qui ne fait jamais rien sans promesse d'argent est finalement revenu aider ses amis. Han Solo ne dira jamais une phrase aussi pompeuse que "l'amitié est plus importante que l'argent", mais son acte parle de lui-même.



Étape 22 : Décrire le nouvel équilibre
Une fois que le besoin a été comblé (ou pas, dans le cas d’une tragédie), les choses reprennent un cours normal.

Points clefs :

  • Le nouvel équilibre n’est PAS un retour à la situation initiale.
  • Il faut au contraire que ce nouvel équilibre mette en valeur la différence avec le début de l’histoire, à savoir le changement du héros.
 
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