En fait, ma chère carpe diem, ce qui me surprend, c'est une certaine naïveté de votre part.
En plus, vous avez donné des exemples peut-être anodins dans une famille française lambda (et encore, j'en doute), mais complètement incongrus dans une famille marocaine ou d'origine arabe.
Dans une famille comme la mienne, nous n'avons pas vraiment de tradition comme celle-ci. Et dans les familles immigrées de base, je doute que cela s'implante facilement (sauf dans les familles déjà acculturées).
Personnellement, je n'y vois pas de mal (je ne dirais pas que c'est 7arram), mais c'est tout simplement exotique à mes yeux; c'est un rituel, une coutume qui ne fait pas partie de mes moeurs.
Cela ne me choque pas, mais ne m'attire pas non plus. Je ne ressens pas le besoin d'adopter cette tradition. Et je pense que c'est ce que ressentent -sauf erreur de ma part- ceux qui réagissent négativement.
Votre propre réaction, chère carpe diem, me rappelle mes anciens camarades de classe qui ne comprenaient pas que l'on puisse ne pas célébrer Noël ou les anniversaires. Quand je leur disais que non seulement je ne souffrais pas de cette situation mais qu'en plus, je n'éprouvais aucun désir -puisque n'en ressentant pas le besoin- de les suivre sur ce point, ils se montraient très choqués (genre: un enfant qui ne fête pas Noël est un enfant malheureux...) et pleins d'incompréhension.