Driss Boutarada, un activiste du mouvement du 20 Février âgé de 37ans, avait été enlevé par la Police et emprisonné au début du mois de Décembre
.au motif de trafic de drogue pour les autorités
.plutôt de « parodie du roi » pour les militants du Mouv 20/02
Finalement, Driss Boutarada a été condamné le 27 décembre à un an de prison ferme et 5 000 dirhams damende.
Officiellement condamné pour trafic de stupéfiants, ses défenseurs dénoncent un procès monté de toutes pièces pour faire taire ce militant du Mouvement du 20-février, un collectif de jeunes qui s'opposent aussi bien à la monarchie qu'aux islamistes.
La police marocaine assure avoir arrêté le jeune homme en possession de quinze grammes de cannabis et de 20 euros, preuve du trafic selon eux.[/b]
Pour la défense, cest un mensonge : le procès serait monté de toutes pièces.
La preuve, selon son avocate : Idriss a été arrêté deux jours après avoir participé à une manifestation où il parodiait le roi.
Ce jour-là, ce militant notoire avait revêtu une djellaba traditionnelle, un couvre-chef rouge et une béquille ; une tenue dans laquelle le roi Mohammed VI est apparu publiquement ces dernières semaines.
Pour les défenseurs dIdriss, la condamnation servirait à punir le militant pour sêtre moqué du souverain marocain.
Ces derniers mois, la drogue a régulièrement été utilisée comme prétexte à lencontre dautres militants trop critiques vis-à-vis du régime.
Une façon subtile, selon les défenseurs des droits de lhomme, de ne pas sen prendre directement aux droits politiques et dexpression.
Une cinquantaine de militants sont actuellement derrière les barreaux après des procès similaires.
Idriss Boutarada, lui, a décidé dinterjeter appel.
Source[/b]
http://www.rfi.fr/afrique/20121228-maroc-condamnation-douteuse-militant-anti-regime
Finalement, Driss Boutarada a été condamné le 27 décembre à un an de prison ferme et 5 000 dirhams damende.
Officiellement condamné pour trafic de stupéfiants, ses défenseurs dénoncent un procès monté de toutes pièces pour faire taire ce militant du Mouvement du 20-février, un collectif de jeunes qui s'opposent aussi bien à la monarchie qu'aux islamistes.
La police marocaine assure avoir arrêté le jeune homme en possession de quinze grammes de cannabis et de 20 euros, preuve du trafic selon eux.[/b]
Pour la défense, cest un mensonge : le procès serait monté de toutes pièces.
La preuve, selon son avocate : Idriss a été arrêté deux jours après avoir participé à une manifestation où il parodiait le roi.
Ce jour-là, ce militant notoire avait revêtu une djellaba traditionnelle, un couvre-chef rouge et une béquille ; une tenue dans laquelle le roi Mohammed VI est apparu publiquement ces dernières semaines.
Pour les défenseurs dIdriss, la condamnation servirait à punir le militant pour sêtre moqué du souverain marocain.
Ces derniers mois, la drogue a régulièrement été utilisée comme prétexte à lencontre dautres militants trop critiques vis-à-vis du régime.
Une façon subtile, selon les défenseurs des droits de lhomme, de ne pas sen prendre directement aux droits politiques et dexpression.
Une cinquantaine de militants sont actuellement derrière les barreaux après des procès similaires.
Idriss Boutarada, lui, a décidé dinterjeter appel.
Source[/b]
http://www.rfi.fr/afrique/20121228-maroc-condamnation-douteuse-militant-anti-regime