Dans les geôles marocaines, un journaliste entre la vie et la mort

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Bladinaute averti
7 juin 2021 Par Rachida El Azzouzi et Rosa Moussaoui (L'Humanité)

Soulaimane Raissouni, ancien rédacteur en chef du quotidien Akhbar al Yaoum, incarcéré depuis un an, sans jugement, poursuit une grève de la faim depuis près de deux mois. Ce flamboyant éditorialiste, sans complaisance envers la monarchie marocaine, nie en bloc les accusations d’« attentat à la pudeur » et de « séquestration » dont il est l’objet.

On ne compte plus, depuis un an, ses comparutions, d’audiences renvoyées en demandes de remise en « liberté provisoire » refusées. Il est apparu sur le banc des accusés, ce jeudi 3 juin, méconnaissable, au 57e jour d’une grève de la faim qui menace aujourd’hui sa vie : la peau sur les os, les traits émaciés, prostré sur sa chaise, incapable de se tenir debout, dodelinant la tête, entouré comme le plus dangereux des criminels par des hauts gradés de la police.
 
Dernière modification par un modérateur:
Il va mourir en prison si il les pas libéré il faut le libéré immédiatement c est très grave de laisser mourir quelqu'un on doit pas mettre les opposants en prison je dit ça pas que pour le Maroc pour tout les pays au monde , ta le droit de pas avoir les mêmes idées que les gens , il avait gracié un pédophile espagnol mais un opposant ça va en prison
 
Ça me choque tout ses policiers pour l arrêté le pauvre c est pas un criminel en plus il les vieux , même si je déteste le gouvernement algérien ça me fait de la peine de le voir comme ça
c'est surtout les menottes que je trouve choquants, un militaire de chaque coté suffit largement à maitriser un vieil en cas de geste anormal.
 
mercredi 9 juin 2021
par Pierre Haski

Au Maroc, la criminalisation du journalisme​


Suleiman Raissouni, journaliste marocain emprisonné, est en grève de la faim depuis deux mois. Plusieurs journalistes marocains, comme lui critiques du pouvoir, sont accusés de délits et crimes sans rapport avec le journalisme.
Manifestation de solidarité à Tunis avec les journalistes marocains emprisonnés à l’initiative de l’Union des journalistes tunisiens, le 3 mai 2021, journée de la liberté de la presse.
Manifestation de solidarité à Tunis avec les journalistes marocains emprisonnés à l’initiative de l’Union des journalistes tunisiens, le 3 mai 2021, journée de la liberté de la presse. © AFP / FETHI BELAID / AFP


Maati Monjib, Omar Radi, Imad Stitou, Suleiman Raissouni… Ces quatre journalistes marocains, franco-marocain dans le cas du premier, ont plusieurs points communs. Ils sont indépendants, critiques à l’égard du pouvoir marocain, et … ils sont poursuivis pour des faits qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’exercice de leur métier. Trois d’entre eux sont en détention et des procédures judiciaires sont en cours.
Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent une campagne d’intimidation et de harcèlement contre la presse indépendante dans un pays qui cherche pourtant à cultiver une image d’ouverture. La justice, elle, les accuse de faits graves, qui peuvent leur valoir de longs séjours en prison : viols, harcèlement sexuel, atteinte à la sécurité de l’État, blanchiment d’argent…

L’un d’eux, Soulaiman Raissouni, rédacteur en chef du quotidien arabophone « Akhbar al youm », est en grève de la faim depuis deux mois, il est affaibli et amaigri, incapable de se lever de sa chaise lors d’une récente comparution devant un tribunal. Ses amis craignent désormais pour sa vie, et une campagne de solidarité au Maroc et à l’étranger lui vaut le soutien de nombreux confrères.
Raissouni est accusé d’« attentat à la pudeur avec violence et séquestration » par un jeune activiste de la communauté homosexuelle. Il risque jusqu’à dix ans de réclusion criminelle. Il clame son innocence, et dénonce une affaire politique. Le journaliste de 48 ans a entamé sa grève de la faim pour protester contre ses conditions de détention à l’isolement.
En prison depuis un an, Omar Radi, un journaliste bien connu pour ses enquêtes politiques, a lui aussi fait une grève de la faim qu’il a dû interrompre pour raisons de santé. Il est accusé de viol, et plaide lui aussi son innocence.
Comme pour les autres journalistes, il est évidemment impossible de savoir si les accusations de délit sexuel ou autres sont fondées. Mais la multiplication de ce type d’accusations pour des journalistes connus par ailleurs pour leurs enquêtes et leurs commentaires qui dérangent, a de quoi interpeler.
D’autant que de sérieux doutes existent sur l’indépendance de la justice et leurs chances d’avoir un procès équitable. Lors de la récente comparution de Soulaiman Raissouni, les juges ont accepté une expertise médicale officielle disant que sa santé était « excellente » malgré sa grève de la faim, et ont refusé une contre-expertise indépendante.
Pourquoi cet acharnement ? Le pouvoir marocain cultive l’ambiguïté, entre une image libérale qu’il tente de « vendre » à grand renfort de diplomatie d’influence dans les pays occidentaux, et une face cachée, répressive et sécuritaire, qui considère la société civile comme une menace.
La criminalisation du journalisme n’est pas une exclusivité du Maroc. Mais ce pays est 136ème sur 180 dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières, une mauvaise place révélatrice d’un environnement particulièrement négatif.
Le Maroc a de nombreux atouts de soft power, mais il n’a aujourd’hui rien à gagner en réputation à s’en prendre au journalisme indépendant dans des conditions qui manquent singulièrement de crédibilité. Le pouvoir marocain s’honorerait à y renoncer avant qu’un drame ne vienne transformer cette routine répressive en crise politique.



L'équipe
 

« Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.

Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.

Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.


Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. »

MARTIN NIEMÖLLER, DACHAU
arrêté en 1937 et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen.
Il fut ensuite transféré en 1941 au camp de concentration de Dachau.
Libéré du camp par la chute du régime nazi, en 1945.
 
je ne sais pas quelle est la différence entre la réalité et l'intox, mais j'arrive quand même pas à croire qu'ils sont assez stupide pour le laisser mourir d'une grève de la faim
 
je ne sais pas quelle est la différence entre la réalité et l'intox, mais j'arrive quand même pas à croire qu'ils sont assez stupide pour le laisser mourir d'une grève de la faim
Pq pas, tu penses qu'on s’inquiète tant la bas pour les opposants ^^
tant que c'est lui qui se laisse mourir, il rend service à ses geôliers
ce moyen de pression marche ds les pays de traduction chrétienne&démocratiques
 
moi je veux juste savoir une chose, une fois kke kkun est contre, il est pour vous algerien! est ce que tout ceux qui sont en prison au maroc et contre ce regime sont algeriens? stp repond moi une fois pour tout! merci d avance!
je crois que tu t'es trompé là... moi je ne faisais que répondre aux idioties de @Ecarlate2. lui faisait passer le message que les prisonniers marocains sont humiliés, moi je lui ai répondu que nous on ne traite pas nos anciens premier ministre comme el chapo
 
moi je veux juste savoir une chose, une fois kke kkun est contre, il est pour vous algerien! est ce que tout ceux qui sont en prison au maroc et contre ce regime sont algeriens? stp repond moi une fois pour tout! merci d avance!
Cela dépend comment tu exprimes ton opposition.
si tu restes dans le cadre de la loi, que tu n'appelles pas aux séparatismes, que tu n'excites pas les foules ou tentent de générer ou d'accentuer un mécontentement social en le dirigeant vers le régime ..
Je pense qu'il n'y a pas de pb, sinon les prisons marocaines seraient débordées depuis belle lurette.
 
Bonjour nass zwinine et pas bonjour les jemenfoutismes.

Aujourd'hui c'est le 67e jour de grève de la faim de Soulaimane Rassouni.


La loi est de côté des corrompus, des manipulateurs et des voleurs et celui qui les dénoncent il est jeté en prison, isolé et pousser au suicide pour le faire taire à tout jamais.

Lmaghrib zwin 👇




Laissez ce post propre svp
Il y a jrad ou la phrase qui vous passe par la kabessa pour comparer vos zizis
 
Hier le Sheikh Dr. Ahmed Raissouni, président de la Ligue des Savants sunnites à rendu visite à son frère Soulaimane, il reconnaît à peine son frère, il a essayé de le convaincre d'arrêter sa grève de la faim, aucune promesse et a fait son choix, plutôt la mort que de subir l'injustice marocaine.

 
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