De la doc sur la prise en charge du patient maghrébin en psychiatrie

les mecanismes du psychisme qui sont les memes pour tous...ça me soule de discuter avec des gens qui n'entendent que leurs propos et veulent a tout prix défendre leur position envers et contre tout alors les filles soyez belles parce que sinon vous allez galérer...:D

c est comme ca que tu defends tes opinions? ah bin bravo!
 
c est comme ca que tu defends tes opinions? ah bin bravo!

je suis tanné...
en fait je suis dans un hopital psychiatrique et l'infirmiere m'a autorisé a alller sur internet et a mon habitude j'aime bien aller sur bladi ça me fait oublier ma maladie et mon quotidien sordide et surtout ma grande solitude et ma detresse
 
je suis tanné...
en fait je suis dans un hopital psychiatrique et l'infirmiere m'a autorisé a alller sur internet et a mon habitude j'aime bien aller sur bladi ça me fait oublier ma maladie et mon quotidien sordide et surtout ma grande solitude et ma detresse

on est censé rire? bon bin je te laisse dans ton delire...
 
@Reda : Pour l'instant cette fille ne nous dit pas quelle est sa problématique ni même si elle a déjà émis des hypothèses.
Elle n'a fait que balancer un sujet.
Son travail pourrait très bien aboutir sur la thèse que tu soutiens.
Comme tu as fait tes classes et que tu dis maîtriser le sujet ce serait sympa de ta part de renseigner un peu LaRochelle.
Quant à la pertinence du sujet j'ai bien ponctué ma phrase par "je pense". Effectivement je ne donne que mon avis et je n'ai pas d'autre prétention.

Sinon j'espère sincèrement que tu n'es pas médecin et encore moins psychiatre. Ou alors j'espère qu'ici tu joues un role c'est tout.
Toutes tes réponses respirent le mépris des autres.
Et même si tu as raison tu ne donnes pas envie de t'écouter. Dommage car si tuas tant de connaissances ça aurait pu être sympa de les partager avec des bleus comme nous.

Sinon je te laisse le soin de contacter les ethnopsychiatres et tous les praticiens du centre Georges Devereux pour leur dire qu'ils font n'importequoi :D
 
est ce que j'ai dit ce que j'ai souligné en gras dans ton texte ?
je dis simplement que la prise en charge du patient maghrebin ne necessite ni+ni moins que la meme approche que celle du patient europeen, asiatique ou americain c'est a dire des soins médicaux specialisées induire des différences ethniques et culturelles c'est nier la diversité qui peut exister au sein d'une meme communauté et induire une discrimination qui peut se retourner contre le patient lui meme, l'enfer est pavé de bonnes intentions

Dans la logique oui mais la réalité est tout autre à sidi. Parler d’une mauvaise prise en charge dans un hôpital a quelque chose de paradoxal du fait du caractère sacré de ce lieu, de sa mission d’accueil, de soins qui lui confrère. Et pourtant s’il fallait estimer la prise en charge marocaine dans les centres fermés, je n’hésiterais pas à la pointer d’un zéro. Sans vouloir me lancer dans la généralisation gratuite, les médecins qui militent pour l’intérêt et le bien être des personnes atteintes de maladies mentales ont peut "les compter" sur le bout des doigts. L’hospitalisation n’est qu’un moment dans la vie des patients. Si un médecin fait bien son travail, le patient retournera dans son environnement le plus rapidement possible. Pour cela, il faut que les soignants soutiennent le patient sans le stigmatiser, l’accompagner sans le denier, humaniser son approche vis-à-vis du patient et de sa famille, mais vois tu, je n’ai rien vue de cela et c’est ce qui me permet de dire que la prise en charge est différente d’un pays à un autre malgré que les cours ont été les mêmes pour tout le monde.
 
J'ai une question un peu HS qui porte sur la prise en charge du malade en psychiatrie au Maroc ???

J'ai une connaissance qui s'est retrouvée à l'hopital suite à la prise de produits toxiques pour se suicider. Elle souffre de troubles psychiques (dépression ?) depuis très longtemps, se sentant responsable de la mort de sa mère, décédée après sa naissance.
Bref, il est difficile d'obtenir plus d'informations auprès de sa famille... elle est actuellement sortie de l'hôpital et retournée chez elle.

Elle réside à Rabat et est issue d'un milieu très modeste... quelles pourraient être les prises en charge, pour éviter une nouvelle TS ? Si vous avez des adresses, n'hésitez pas !

Merci !!!
 
Je crois que tu n'as peut être pas bien compris le sujet et que peut êre le milieu psychiatrique ne t'es pas familier....Je crois que tu vas un peu loin en parlant d'étude "sournoise" sans parler bien sur de ma futur bourse à l'UMP... Bref... Il n'y a aucun lien à faire entre la culture et la folie. D'ailleurs, quand on dit folie, on regroupe toutes les pathologies mentales...Ce qui est loin d'etre bon...Là ou je crois que tu te trompes c'est en considérant que la prise en charge doit etre la même entre des personnes de cultures différentes. En effet, faire qu'une prise en charge revient à nier les autres cultures que la notre. Pour soigner son prochain, il faut le connaitre et pour le connaitre il faut le comprendre et pour ça, il faut avoir une comprehension de sa culture. Nous avons tous une représentation des choses mais celle ci diffère en fonction de nos croyances, de notre culture, notre éducation, notre religion etc...Comment soigner un psychotique si celui ci est convaincu qu'il est possédé ? En manquant de connaissances, on dira "il hallucine" et avec des connaissances sur sa culture on dira qu'effectivement, dans son pays d'origine, la sorcellerie est très présente etc...
Si ce sujet t'interesse, tu peux te documenter en tapant ethnopsychiatrie ou en te procurant des ouvrages de Tobie Nathan, l'un des pionniers en la matière.
J'espere que ces quelques lignes t'aurons permis de mieux comprendre
A bientot
 
Merci beaucoup !
Dès que je l'aurais terminé je le publierai. Par contre je suis effectivement interessé pour te poser quelques questions. Ca ne sera pas pour tout de suite car je ne suis pas encore prete pour mes questionnaire mais d'ici la fin du mois ! Partante?
 
Merci pour les infos que tutrouveras.
Je suis partie d'experiences vécu en stage pour elaborer mon TFE ainsi qu'un interet pour les cultures. Ca represente beaucoup de travail ! Alors un conseil prends toi à l'avance...Entre les stages, les evals (qui ne sont pas evidentes en 3eme année) le temps passe super vite !!!
 
Merci Soraya ! Je crois que tu es toi aussi du metier ? En tout cas, tu es bien calée côté psy ! Najette m'a proposé de l'aide pour mes entretiens mais j'accepte volontier ton aide. Vos deux temoignages me seront précieux !
 
Merci Soraya ! Je crois que tu es toi aussi du metier ? En tout cas, tu es bien calée côté psy ! Najette m'a proposé de l'aide pour mes entretiens mais j'accepte volontier ton aide. Vos deux temoignages me seront précieux !

je bosse pas dans le medical, mais je m y connais!faudrait que t active ton mp! en tout cas, le mien reste ouvert! allez bon courage!;)
 
moi j'ai compris ce que tu as dit mais j'ai l'impression que toi tu n'essaies pas de comprendre ce que je te dis...alors pour une derniere fois je vais intervenir dans ce post et voici d'ailleurs l'extrait d'une conference ou ton cher Tobie Nathan ainsi que son ami qui l'introduit se sont exprimés je te réfère a ce que j'ai souligné en gras:

Tobie Nathan

Psychologue, psychanalyste

professeur de psychologie clinique et pathologique à l'Université de Paris VIII

Conférence du Grep-mp, Parcours 19-20, 9 mars 1999

Soirée organisée conjointement par la Librairie Ombres Blanches, le Théâtre de la Cité de Toulouse et le GREP-Midi Pyrénées



Serge Vallon - Je suis psychanalyste comme Tobie Nathan et je fais donc le même travail que lui, puisqu'il est psychanalyste, mais peut-être aussi que je ne fais pas du tout le même travail, puisqu'il pense qu'il fait un travail différent ou plus précisément qu'il faut faire un travail différent avec les gens qui sont eux-mêmes différents.



Tobie Nathan est né en Égypte, mais il est parisien. Il est professeur de psychologie clinique et pathologique à Paris VIII. Il a développé dans le domaine de l'ethnopsychiatrie une recherche qui vise à comprendre ce que font les gens des autres cultures et ce qu'ils sont, en particulier quand ils sont malades ou souffrants et qu'ils appellent à l'aide pour sortir de cette souffrance. Sa réflexion est d'ordre théorique et général sur l'ethnopsychiatrie, l'ethnopsychanalyse, l'ethnologie, la psychologie comparées à d'autres espaces culturels que le nôtre, mais c'est aussi une réflexion sur ce qu'est la maladie mentale et la souffrance psychique dans ces autres cultures.



Cela pourrait ne pas nous concerner. Cela pourrait être une affaire uniquement exotique. Il ne s'agirait que de faire des voyages à l'étranger, en Afrique ou en Orient. Mais cela nous concerne pourtant parce qu'en fait cette recherche vise des populations étrangères qui vivent en France, des immigrés récents qui viennent d'Afrique, d'Asie ou du Maghreb. La question est de savoir si on peut aider et soigner des gens d''origine étrangère sans ménager un cadre particulier qui s'adapte à leur culture. C'est une question immédiate : les pratiques thérapeutiques que nous utilisons couramment, médicamenteuses, psychothérapiques ou psychanalytiques, doivent-elles être aménagées en fonction de la culture du patient ? C'est là un problème qui rétroagit sur nos pratiques à nous : pourquoi sont-elles elles-mêmes efficaces ?



Les prises de position et les pratiques de Tobie Nathan ont parfois été l'objet de polémiques sans qu'on sache très bien si ces polémiques visaient ce qu'il fait et ce qu'il dit ou ce qu'on a dit de ce qu'il fait et de ce qu'il dit ! Il faut faire attention à la dimension idéologique de ces débats. Il me semble que, quelles que soient ces polémiques, la question reste (et c'est une question tout à fait essentielle) de savoir si l'on doit adapter le cadre thérapeutique à la culture du patient et à sa singularité.



Tobie Nathan est un homme extrêmement créatif. Il a écrit beaucoup de livres, de La folie des autres au Sperme du diable, à L'influence qui guérit, à Médecins et sorciers, La parole de la forêt initiale, Quel avenir pour la psychothérapie ? et tout récemment Soigner, avec en sous-titre Le virus et le fétiche (cela concerne le traitement de gens d'origine africaine qui sont affectés par le sida). Et encore Psychothérapies, sur les questions d'évaluation et de comparaison des diverses psychothérapies. Mais sachez aussi qu'il a écrit un livre sur la sexualité des arthropodes et au moins deux romans policiers. Comme on disait au XIXe siècle : c'est un polygraphe.
 
Tobie Nathan - Cette présentation de Serge Vallon est excellente mais je ne suis d'accord avec rien de ce qu'il a dit ! (rires dans la salle) Je vais donc commencer par ça. Je pense qu'il y a eu beaucoup de polémique sur la prise en charge des patients migrants parce que c'est un problème complexe. En fait je parle d'un tout petit bout de la lorgnette : la banlieue nord de Paris. L'Université où j'enseigne se trouve à Saint Denis. 35 % de la population de l'extérieur est d'origine étrangère. Et encore officiellement, c'est-à-dire ayant une carte d'identité étrangère : on peut y rajouter tous ceux qui sont des enfants de ces gens-là et qui ont une carte d'identité française. Et aussi les Antillais. Cela fait au moins 45 % des habitants. Et cela augmente encore quand il s'agit des lieux de soins. Étant donné que les migrants sont aussi le plus souvent les plus démunis, ils ont recours en priorité aux lieux de soins, aux dispensaires, aux hôpitaux, aux CMPP, aux PMI, et tous ces lieux sociaux sont alors fréquentés à 90 % par des populations migrantes. Dans ce secteur, on peut donc dire que le problème de la migration n'est pas un problème secondaire. C'est un problème essentiel, crucial, fondamental, à tous points de vue.

Une expérience et non une préconisation

Cela, ce sont les faits à partir desquels j'ai travaillé, je continue à travailler, je réfléchis et autour dequels il y a eu toute une série de mouvements. Car ce sont des lieux très chauds aussi, et il y a encore des lieux de débats publics et de débats politiques. Moi, je ne suis pas un homme public. Je ne fais pas du tout de politique. Je suis un clinicien et un enseignant. Je suis un clinicien parce que je suis un enseignant. Je travaille avec des familles des heures durant. Je peux me payer le luxe de rester quatre heures avec une famille africaine ou maghrébine à discuter de leurs problèmes, de ce qu'il y a à l'intérieur d'eux. Et pendant que je travaille, en même temps, j'enseigne mes étudiants. Ce sont des situations très particulières. C'est à partir de cela que je parle et uniquement à partir de cela. Je ne parle pas de l'intégration des populations migrantes en France. Je ne me sens pas autorisé à dire quoi que ce soit là-dessus. Je n'ai aucune compétence particulière pour énoncer des grandes théories sur l'intégration, ce que font les hommes politiques. Les hommes politiques parlent beaucoup d'intégration, moi je parle plutôt de désintégration. C'est ça qui me concerne et c'est à partir d'un focus extrêmement étroit que je parle.

Rentrons dans le fond de l'affaire. Est-ce que je préconise des prises en charge spécifiques pour les migrants ? Non : je fais des prises en charge spécifiques pour les migrants. Je n'en préconise pas. Je ne dis pas "il faut". Je raconte une expérience. Je dis : quand on fait de cette manière, on s'enrichit, c'est tout. Si après, lorsqu'on lit les travaux que je produis, on dit "mais pourquoi est-ce que moi je ne fais pas ça ?", ça ce n'est pas mon problème, c'est le problème du lecteur. C'est lui qui doit donner la raison pour laquelle il ne "fait" pas. Ce n'est pas mon affaire. Je ne dis pas "il faut", je dis "je fais". Je raconte ce que je fais.

...
 
le moins qu'on puisse dire et que l'homme est un original et que ses experiences comme il les appelle lui-meme sont sujet a caution d'ailleurs il est le premier a reconnaitre que ce qu'il raconte ne doit pas etre pris pour des verités et une démarche a suivre et énonce ses travaux comme une démarche particuliere et specifique hors des sentiers battus ce qui m'inquiete le+ce sont les disciples qui éblouient se precipitent sur ses pas et crient à la révélation sans comprendre que s'ils ne manifestent aucun doute ils légitiment les affabulations du sorcier du village ou du marabout ou chouwafa qui tiennent eux aussi compte du contexte socioculturel du malade et ont leur propre matrice d'interpretation culturelle qui vaut bien alors n'importe quel diagnostique posé de maniere rationnelle...faire de l'ethnopsychiatrie c'est comme vouloir exorciser un malade qui se dit posséder et c'est la ou le bat blesse...a vouloir faire de l'antropologie et de la psychologie en meme temps on peut facilement faire du n'importe quoi...
 
tobbie nathan met en effet l'accent sur les derives politique que ses theses peuvent engendrer.par ailleurs il insiste egalement sur le fait qu'humainement parlant,donc sur le terrain du soin,il n'ya pas d'aide possible sans une tentative de comprehension de l'autre,et de soi a travers l'autre.il va de soi que l'on ne peut apprehender la santé-maladie chez le migrant et se pretrendre relever du soin si on est trop sensible au versant polemique de la question.toute idée est discutable en fonction de l'angle d'observation.il est vrai que l'approche politique ne m'interesse pas (aujourd'hui en tout cas).aider quelqu'un,c'esr lui permettre d'atteindre SES objectifs en partant de ce qu'il est(et non de ce qu'il devrait ou pourrait etre).est ce que cette idée est discutable? pour finir, je dirais que toute culture a ses déviants, ses malades, ses "fous";la question n'est pas de savoir laquelle en a le plus mais plutot laquelle les soigne le mieux
 
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