Débâcle du sport Des procès pour dopage, sinon rien...

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
«Ayons le courage de reconnaître notre échec». Mohamed Ouzzine, ministre de la Jeunesse et du Sport, n’a pas caché son amertume face aux derniers résultats réalisés par les sportifs marocains dans les différentes compétitions, lors d’une conférence organisée jeudi dernier à Rabat.
Après la débâcle de l’équipe nationale du football lors de la dernière coupe d’Afrique, la débandade des sportifs marocains aux Jeux olympiques, organisés à Londres le mois dernier, a été la goutte qui a fait déborder le vase.
Arrivé à la 79e place du classement des JO, échec de 90% des participants à dépasser les premiers tours qualificatifs, une seule médaille dans l’ensemble des compétitions… autant d’éléments qui traduisent la déroute de la politique sportive au Maroc. Le tout enrobé de découvertes successives de cas de dopage. Selon le ministre, «les athlètes impliqués risquent gros». Une enquête est actuellement menée au niveau du département du Sport pour déterminer les responsabilités. En cas de confirmation des cas de dopage, Amine Laâlou verra son contrat avec le ministère rompu pour faute grave.
Pour Meriem Selsouli, récidiviste, la procédure en cours pour son intégration au ministère sera interrompue. Les deux seront également privés de la prime versée dans le cadre du programme de préparation des athlètes de haut niveau. L’enquête devra «déterminer s’il s’agit de cas isolés ou l’œuvre d’un réseau organisé», a estimé Ouzzine. De toutes les manières, «les dossiers des personnes impliquées seront transmis à la justice», a-t-il ajouté. Parallèlement, une nouvelle agence nationale de lutte contre le dopage sera bientôt mise en place.

http://www.leconomiste.com/article/898298-d-b-cle-du-sportdes-proc-s-pour-dopage-sinon-rien
 
Retour
Haut