Salam. Nous ne disposons d'aucun témoignage direct de la carrière de Jésus. Les débats houleux sur Jésus, les massacres, chasses, anathèmes et divisions ont eut lieu, et les débats ont abouti à des déchirements dogmatiques après de nombreux consiles.
http://www.youtube.com/watch?v=0A2SbVRXCbc
Actuellement, la mort de Jésus est considéré comme la voie du Pardon de dieu. En quoi le fait de tuer le fils d'un dieu serait une raison de pardon ? Cela ne devrait-il pas susciter plutôt la colère de D.ieu ? Nous allons expliquer ici comment cette lecture étrange est historiquement née.
Le récit le plus ancien est celui de Marc. Qui s'arrête avec la disparition de Jésus de la caverne. Les récits de la resurrection de Jésus, ses apparitions, son assension n'y figurent pas. Ils sont des légendes tardives... Jésus a été mis en croix, mais il n'a pas été tué de façon certaine, parceque les soldats l'ont cru mort. Ils ne lui ont donc pas brisé les jambes, et comme c'était le réveillon du shabbat, ils ont dû le descendre. Sa disparition soulève donc la question de sa survie, qui a pu être interprétée dans l'esprit de l'époque comme un retour du schéol.
Paul fera de cette resurrection imaginaire un signe de la preuve d'une vie après la mort, et l'articulation du dogme commença autour de la passion.
Plus tard, Simon et Jacques se divisèrent au sujet des goyim. S'ils avaient foi en Jésus, étaient-ils tenus de se circoncire et de respecter les mitsvot ? Là réside en fait le trait d'union entre la réalité historique et le dogme de la rédemption. Il suffisait aux goyim de respecter les lois noachiques et d'aimer Jésus pour sauver leurs âmes. De la bouche même des apôtres...
Jésus était venu uniquement pour les brebis perdues d'Israël. Or, des goyim furent attirés par son appel. Alors que les israélites l'ont largement renié, les Rabbins en premier. Donc, en trahissant leur sauveur, ils ont ouvert la voie au goyim. La condition humaine qui destinait le peuple d'Israël seule à la félicité et à la vie, ainsi été ouverte par la mort du Christ pour toute l'humanité..
Le divorce du christianisme avec ses origines historiques et la diabolisation des Juifs est donc au coeur de ce paradoxe apparent. Le monde chrétien avait inventé la notion de péché originel étranger à la Bible, et l'avait gommée par un divorce irremédiable avec le judaïsme.
http://www.youtube.com/watch?v=0A2SbVRXCbc
Actuellement, la mort de Jésus est considéré comme la voie du Pardon de dieu. En quoi le fait de tuer le fils d'un dieu serait une raison de pardon ? Cela ne devrait-il pas susciter plutôt la colère de D.ieu ? Nous allons expliquer ici comment cette lecture étrange est historiquement née.
Le récit le plus ancien est celui de Marc. Qui s'arrête avec la disparition de Jésus de la caverne. Les récits de la resurrection de Jésus, ses apparitions, son assension n'y figurent pas. Ils sont des légendes tardives... Jésus a été mis en croix, mais il n'a pas été tué de façon certaine, parceque les soldats l'ont cru mort. Ils ne lui ont donc pas brisé les jambes, et comme c'était le réveillon du shabbat, ils ont dû le descendre. Sa disparition soulève donc la question de sa survie, qui a pu être interprétée dans l'esprit de l'époque comme un retour du schéol.
Paul fera de cette resurrection imaginaire un signe de la preuve d'une vie après la mort, et l'articulation du dogme commença autour de la passion.
Plus tard, Simon et Jacques se divisèrent au sujet des goyim. S'ils avaient foi en Jésus, étaient-ils tenus de se circoncire et de respecter les mitsvot ? Là réside en fait le trait d'union entre la réalité historique et le dogme de la rédemption. Il suffisait aux goyim de respecter les lois noachiques et d'aimer Jésus pour sauver leurs âmes. De la bouche même des apôtres...
Jésus était venu uniquement pour les brebis perdues d'Israël. Or, des goyim furent attirés par son appel. Alors que les israélites l'ont largement renié, les Rabbins en premier. Donc, en trahissant leur sauveur, ils ont ouvert la voie au goyim. La condition humaine qui destinait le peuple d'Israël seule à la félicité et à la vie, ainsi été ouverte par la mort du Christ pour toute l'humanité..
Le divorce du christianisme avec ses origines historiques et la diabolisation des Juifs est donc au coeur de ce paradoxe apparent. Le monde chrétien avait inventé la notion de péché originel étranger à la Bible, et l'avait gommée par un divorce irremédiable avec le judaïsme.